Panique dans un hôtel-restaurant à Ampasika, hier, vers 13 heures. Un inspecteur d’Etat y a trouvé la mort dans des circonstances troubles. Diverses sources parlent d’arrêt cardiaque. D’autres évoquent des pistes moins classiques. Toutes s’accordent néanmoins sur un point : « le haut fonctionnaire était accompagné ». Il devait également avoir dans les cinquante ans et plus. Selon les informations recueillies sur place, il était en train de déjeuner dans cet établissement hotelier très connu d’Antananarivo.
Deuxième autopsie réclamée...
Peu après le décès de l’inspecteur, des enquêteurs ont été dépêchés sur les lieux pour constater le drame. A l’heure du bouclage, la cause exacte du décès reste encore inconnue. D’où l’ouverture d’une enquête par les autorités compétentes. Acheminée ensuite à l’Hjra, la dépouille mortelle a fait l’objet d’une autopsie. Mais, les membres de la famille de la victime ne seraient pas satisfaits des résultats.
Ainsi, ils auraient demandé à ce qu’une deuxième autopsie soit effectuée.
En attendant la suite des événements, des sources auprès de la famille indiquent que « la victime a déjà fait l’objet d’évacuation sanitaire à l’étranger à cause de son état de santé ».
Saint-Valentin
Interrogée sur ce fait divers, une responsable de l’hôtel-restaurant a affirmé que « il ne s’est rien passé » dans son établissement hôtelier. « Nous ne pouvons rien dire pour le moment. Personne n’est morte dans notre restaurant », a-t- elle dit.
Ce qui laisse supposer que l’inspecteur ne serait pas décédé sur le coup. En tout cas, cette assertion n’éclaircit pas la situation.
Il faudra peut- être attendre les résultats de l’autopsie lesquels fourniront les causes exactes du décès de ce grands commis de l’Etat fauché par la mort le jour même de la Saint -Valentin. Une enquête est ouverte dès hier soir. Elle est confiée à la gendarmerie.
Une personne vue la dernière fois avec la victime est déjà auditionnée par les enquêteurs dans la soirée.