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Divers

Banditisme

Missions spéciales dans la zone rouge de Betroka

vendredi 26 septembre 2008 | Franck Raj

Dans le sud de Madagascar, le banditisme revêt un caractère à la fois rural et urbain. Et la récente intervention de l’unité de gendarmerie de Betroka relève donc d’une des missions spéciales qui lui sont désormais réservées pour combattre ce fléau. Les évènements du 23 septembre de Betroka où 5 bandits furent tués à la grenade l’illustrent. Justement, c’est pour couper l’herbe sous les pieds des dahalo que la gendarmerie locale entend expliquer la manière forte comme l’utilisation de ce puissant explosif. « Puisque nous sommes des militaires, le face-à-face avec les dahalo doit tenir compte du rapport des forces. Ce qui fait que sur le champs de bataille, nous devons toujours recourir aux moyens et aux types d’armes souvent supérieurs à ceux employés par le camp adverse pour venir à bout de l’ennemi », assure un gradé de la gendarmerie. Après cet épisode sanglant, la gendarmerie a réuni l’organe mixte de conception (OMC) du district de Betroka. Cela montre qu’une ère nouvelle s’ouvre. L’unité territoriale de gendarmerie ne se cantonne plus à la campagne environnante d’une commune pour garantir la sécurité des habitants.

Tournées de surveillance et d’exploration

Il est à préciser que la localité de Betroka fait bel et bien partie intégrante de la zone rouge dans une vaste sphère comprise entre Ihosy et Fort-Dauphin en matière de banditisme rural, mais aussi urbain. Actuellement, les unités de gendarmerie basées dans le sud de l’île mènent des actions préventives de jour comme de nuit. Mieux, on assiste aujourd’hui dans cette poudrière méridionale à une action conjointe menée par la gendarmerie et la police de Betroka. Le principe consiste à instaurer un relais de tournées de surveillance et d’exploration (patrouilles), à effectuer des fouilles systématiques des suspects circulant la nuit, ou à multiplier les sources de renseignements. C’est donc contraire à l’idée répandue au sein de l’opinion estimant que les forces de l’ordre n’agissent qu’après une plainte de la partie civile provenant d’un rude coup des dahalo.

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