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Politique

Marc Ravalomanana

Menace présidentielle à l’endroit du FMI

samedi 14 juillet 2007 |  291 visites  | RAW

Devant les sénateurs hier au Palais d’Iavoloha, le président de la République a menacé de divorcer avec le FMI qu’il accuse d’exercer trop de pression sur la gestion interne du pays.

« Je suis prêt à rompre avec le FMI qui exerce trop de pression sur la gestion interne du pays », a martelé hier le président Ravalomanana lors de sa renconre avec les sénateurs. Même si le chef de l’Etat n’a pas été explicite sur les points de discorde, tout le monde a compris qu’il s’agit précisément de l’amnistie fiscale décidée lors de la fête de l’Indépendance. On sait en effet que les discussions sont encore en cours à ce propos entre les deux parties.

  En tout cas, le président de la République a laissé entendre en malgache que si jamais les discussions relatives à l’adoption de cette amnistie fiscale échouent, il cesse toutes relations avec le Fonds monétaire inenraitonal (FMI). En quelque sorte et à sa manière, Marc Ravalomanana a signifié que le temps de se plier devant les recommandations et directives du FMI est révolu. Le FMI n’a plus à dicter sa loi ni à imposer quoi que ce soit.

  Pas de peur du « gendarme »

  Les propos du chef de l’Etat malgache ont surpris plus d’un car jusqu’ici, aucun chef d’Etat n’a osé menacer ouvertement cette institution monétaire internationale qui est le gendarme du monde en matière de finances. Partenaire incontournable de tous les États, cette institution mérite certains égards quand bien même on lui en veut. Et puis il faut avouer que vraisemblablement les propos du chef de l’Etat malgache indisposent les autres partenaires financiers, les autres bailleurs de fonds. Car si jamais on en arrivait à cete rupture des relations avec le gendarme monétaire du monde, les autres partenaires de Madagascar risquent fort de s’offusquer et de prendre leurs distances par rapport aux engagements. La période des financements parallèles et de l’époque Albert Zafy est encore dans toutes les mémoires des hommes d’affaires et des opérateurs de Madagascar. Pire car cette fois, on risque d’être privé de toutes les aides budgétaires et autres qui constituent une quotité non négligeable dans la loi des finances et donc le programme général de l’Etat. La mise en œuvre du « Madagascar Action Plan » est donc mise en péril par des propos aussi légers.

  Si certains estiment que c’est d’une maladresse inadmissible, d’autres qui se croient plus royalistes que le roi affirment que ce n’est que du bluff car l’aministie fiscale aurait déjà été convenue entre les deux parties.

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