Le coach d’Analamanga, Marcel Ranjeva est intervenu durant l’émission « Savaravina » de la RNM, hier. Il a expliqué que l’élection du 16 mars prochain n’est que la suite logique de la mise en place des différentes structures de proximité, stipulée dans notre nouvelle Constitution. « Les régions représentent la base de tout développement national ». Ses explications.
Elus au suffrage universel direct, les conseillers régionaux élus, membres d’une même liste présentée au cours de l’élection, deviennent partenaires effectifs du chef de région. Ils seront ses collaborateurs. Ces conseillers représenteront l’assemblée régionale, à l’image de l’assemblée nationale.
Toutes actions de développement régionale découlent de la décision de cette assemblée. « C’est pourquoi nous appelons toujours et sans cesse la population à émettre leurs opinions et leur choix, ce jour du 16 mars.
C’est une occasion à ne pas rater pour définir ceux qui dirigent et vont diriger notre nation, à commencer par les conseillers régionaux ».
TIM, loin de la démagogie
La présentation d’une liste revient à toute entité qui a respecté les critères retenus par la loi. « C’est vrai qu’il y a des zones où le TIM est seul sur le terrain. Il a décidé de se faire représenter à tous les échelons, c’est son droit. De toute façon, pour le TIM, le devoir l’appelle, il répond. » Coach Analamanga, le général Mercel Ranjeva souligne qu’en dehors de la ville d’Antananarivo, la population commence maintenant à s’intéresser à l’élection. « Notre sensibilisation est surtout axée sur une prise de responsabilité. une nation n’est pas le fait d’une seule personne ou d’un seul groupe ». Pour ne citer que le district d’Avaradrano, des dicussions ont eu lieu avec les quatre maires élus sous la couleur « indépendant ». « Nous n’avons qu’un seul but commun : le développement » Le mot de la fin : « Notre sensibilisation ne vise pas uniquement le succès du TIM, mais aussi et surtout de la démocratie ».
Recueilli par R. Volana A.
