« Face à la récente hausse des frais de transports de la zone nationale, les voyageurs ne rechignent plus, mais exigent en contrepartie une qualité de service adéquate, un confort à l’intérieur et surtout une sécurité garantie d’un bout à l’autre du trajet. » Voilà, en quelques lignes, les propos d’un propriétaire de taxi-brousse que nous avons interrogé vendredi dernier. La concurrence entre les coopératives bat son plein, surtout dans les zones Sud. En effet, les tarifs varient d’une coopérative à l’autre.
« Ici, au Fasan’ny Karana », a-t-il précisé , « une dizaine de coopératives opèrent et convoient au moins deux voitures par jour pour la ligne Antananarivo-Fianarantsoa, et avec des frais différents, de surcroît ».
Respect
En un mot, les voyageurs ne réclament qu’une chose : le respect de leurs droits en leur octroyant une qualité de service irréprochable. Ils revendiquent aussi de choisir librement la coopérative avec laquelle ils veulent voyager. En partance pour Fianarantsoa, un voyageur, de par sa profession, faisant des fréquents voyages entre Tana et cette ville, exprime son opinion : « Pour moi, ce qui importe, c’est le confort de la voiture et la qualité de service, quitte à payer plus compte tenu de la concurrence qui prévaut actuellement. Et ce, parce que le voyage est long et nécessite un confort et une sécurité ». Et d’ajouter qu’il est « fidèle à une coopérative de son choix depuis des années ».
