Des amplis, des baffles, un lecteur DVD, un ordinateur portable, des micros, etc… Tout cela a disparu de l’appartement situé à l’étage d’un jeune homme nommé C. lorsqu’il s’est absenté des lieux dans la nuit du 17 décembre 2005. Bien entendu, il s’agit bel et bien d’un cambriolage. A preuve, la porte d’entrée a été fracturée et une échelle en bois servant aux deux ouvriers, Ra-F. et T., sont restés accolées à la véranda. Ces deux derniers sont des voisins du premier à qui les travaux de réparation de l’immeuble ont été confiés. Sur les lieux, un drap était étalé sur le sol dans l’arrière-cour, sans doute afin de réceptionner les objets volés. D’où les soupçons qui pèsent sur les deux tâcherons.
Invivable et mauvais caractère
Au début, le propriétaire ne les a pas directement accusés. Il n’a fait que les soupçonner. En tant que voisins, leurs relations se sont dégradées. C’est ce problème de voisinage qui a convaincu C. de leur prétendue responsabilité dans ce vol. Ce soupçon paraît être fondé par le comportement de T. après le vol : il était toujours inquiet, méfiant et fuyant. « Rien qu’en vous regardant, vous êtes sûrement le type d’un individu asocial, intraitable et dur. Votre attitude et votre refus de répondre à mes questions me poussent à la tentation de stopper le procès et trancher immédiatement sur votre sort », lui a dit sans ambages le président de la cour. Et surtout, il paraît qu’après cet épisode, le niveau de vie des deux suspects s’est sensiblement amélioré. Toutefois, la découverte de l’échelle et du drap sur le sol n’a été connue qu’après l’enquête effectuée par la gendarmerie. Finalement, les juges ont relaxé les deux suspects au bénéfice du doute.
