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Société

Mouvements sociaux

Les syndicats intensifient la pression

mardi 19 juin 2012 |  1671 visites  | 6 commentaires  | Bill

Le syndicat des médecins fonctionnaires, à l’instar de celui de la Région Sud-Ouest (Toliara), annonce un renforcement de la grève qu’il observe depuis déjà des mois. Le syndicat des paramédicaux lui non plus, n’en démord pas. Les enseignants des établissements scolaires publics se regroupent dans le SEMPAMA qui pour sa part, adopte à partir de ce mardi 19 juin, une autre stratégie : il lance un appel aux parents pour que dorénavant, ils n’envoient plus leurs enfants à l’école car le SEMPAMA va faire en sorte que tous les établissements scolaires de la capitale ferment ses portes. Le but du SEMPAMA est de mettre tous les écoliers et élèves sur un même pied ou au même niveau car nombreux sont ces élèves qui n’ont plus été sur les bancs de l’école depuis les débuts de la grève du SEMPAMA, voici près de 4 mois. Pendant ce temps, les enseignants membres du SECES se préparent pour un conseil national prévu se dérouler les 28 et 29 juin prochain. L’ensemble des syndicats de corps de fonctionnaires lui aussi parle de comité préparatoire et de travaux de commissions pour réviser et faire concorder les grilles indiciaires et indemnités avec les diplômes et fonctions ; quid des corps qui sont régis par des statuts particuliers ?

6 commentaires

Vos commentaires

  • 19 juin 2012 à 09:20 | Bardadas (#5458)

    Le SEMPAMA, n’ayant pas gain de cause devant l’Etat, et devenu politisé, ne cesse d’asphyxier les enfants du peuple.

    L’Etat a promu de rajouter mensuellement 50.000 ariary au bon de caisse des enseignants fonctionnaires et contractuels, n’a versé que 36.000 ariary à partir du 2è mois de la publication de cette mesure, et cela en dehors du bon de caisse.

    La non réalisation des promesses prononcées par l’Etat ne se limite pas à l’Enseignement primaire mais s’observe dans les autres secteurs touchant le quotidien des citoyens comme la Santé.

    L’Etat n’arrive plus à gérer ses employés : les fonctionnaires veulent être gâtés au maximum, en cette période de crise, comportement qu’ils constatent chez la plus haute personnalité à la tête du pays. Partout, des fonctionnaires observent une grève à durée indéterminée sans mesure appropriée par l’Etat, laissant le peuple comme la proie de toutes les instances de mauvaise foi.

    Si je ne parle que de notre système éducatif, ceci se transforme en structure bidonne, tant sur la forme que sur le fond. Sur la forme, il y a la fermeture des écoles, pendant plus de 4 mois, en pleine année scolaire, chez nombreuses Circonscriptions Scolaires. Sur la forme, la plupart du personnel enseignant sont incompétents et non rémunérés (http://www.lagazette-dgi.com/index.php?option=com_content&view=article&id=22892:enseignants-en-primaire-73-nont-pas-de-diplome-pedagogique&catid=41:politique&Itemid=55). Nos enseignants se dirigent vers la classe sociale des plus pauvres.

    L’Etat ne répond plus aux besoins vitaux de ses citoyens. Partout à Madagascar, il n’y a quasiment que des magouilles, des responsables irresponsables, quelque millier de politiciens qui asphyxient l’unique entité victime : les 20 millions de citoyens non politiciens.

    En conclusion, je lance un appel à la communauté internationale, d’épauler toutes les initiatives d’assister à la survie de ces 20 millions victimes innocents.

    bardadas@yahoo.fr

  • 19 juin 2012 à 09:46 | Bardadas (#5458)

    Cette imminente explosion quasi généralisée des services publics résulte des traitements non équitables des fonctionnaires. Continuer de payer semestriellement des dizaines de millions de remise SEULEMENT pour les fonctionnaires du Ministère de Budget contre l’utilisation des mêmes titulaires de BEPC mais non rémunérés pour assurer le travail du Ministère de l’éducation n’est qu’une injustice contre les enseignants et les futures générations.

    Comme la sensibilisation, l’usage de force ne donne qu’une solution de très faible portée. Le danger reste rémanente dans la première approche (sensibilisation) et amplifiée par la seconde (usage de force). Répondre une à une les revendications sectorielles envenime les secteurs se sentant ignorés.

    Seul l’alignement de la grille indiciaire pour tous les fonctionnaires et l’application de l’équité dans le partage des avantages supplémentaires résolvent, de façon pérenne, cette imminente explosion.

    bardadas@yahoo.fr

  • 19 juin 2012 à 09:54 | RAMAHEFARISOA Basile (#6111)

    Le problème de l’enseignement,chez NOUS,à Madagascar, depuis « X » années ,c’est la différence entre l’enseignement « Public » et les enseignements privés (au pluriel).
    Il faudrait une certaine harmonisation nationale.L’éducation de « BASE »,pour TOUS.
    Basile RAMAHEFARISOA
    1943
    b.ramahefarisoa@gmail.com

  • 19 juin 2012 à 10:59 | krizzy2 (#5166)

    Le pouvoir a mis le doigt dans l’engrenage en satisfaisant les premières revendications ou en accordant des avantages particuliers. Il aurait fallu répondre « nous ne faisons que passer, tout sera négocié par et avec les dirigeants élus ».

    Ne pouvant pas satisfaire toutes les revendications, il va exploser. Espérons qu’il n’y aura pas trop de victimes collatérales.

    La réparation des dégâts prendra plus de 10 ans. Donc encore une génération sacrifiée à l’autel de l’appétit et des ambitions de nos politichiens.

  • 19 juin 2012 à 14:35 | plus qu’hier et moins que demain (#6149)

    L’instauration de la deuxième session à l’instar de ce qui s’était passé lors de la deuxième République est plus appropriée pour mettre à pied d’égalité les écoles privées et publiques concernant certains examens (BEPC, BAC). Maintenir la date déjà prévue pour les examens de la première session et annoncer une autre date pour la deuxième session (45j après la première).

  • 19 juin 2012 à 15:07 | iarivo (#5822)

    Le monde et la société ne cessent d’évoluer, et autant que l’esclavage et la féodalité (servage) ne sont plus d’actualité, le fonctionnariat devrait lui aussi disparaître, du moins, ne plus être une référence, LA référence, dans les rapports sociaux.

    La gestion des établissements d’enseignement (administration, ressources humaines) devrait être entièrement confié au secteur privé via une convention, l’État se réservant la pédagogie et le programme.

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