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Economie

Etudes en France

Les parents doivent au moins dépenser Ar 5 060 000 - Ar 6 700 000

jeudi 18 septembre 2008 | Rianalazo
File d’attente au consulat français pour les demandeurs de visa.

Passeport, frais de transport, assurance, droit d’inscription, droit pour long séjour et loyer constituent les dépenses impératives des parents qui envoient leurs enfants en France. En effet, Ar 5 060 000 à Ar. 6 700 000 est le coût minimum de ces différentes rubriques. Trois personnes -une élève et deux parents - ont bien voulu nous révéler leurs dépenses, leurs parcours et enfin les raisons de leurs études en France.

Les raisons

« Pour bien démarrer dans la vie, il faut avoir une base solide’ , justifie un des parents. « Ce départ est la continuité de ses études ici. Mon enfant a toujours fréquenté des établissements français, alors c’est légitime de l’envoyer là-bas », rajoute-t-il. « Ses sœurs sont toutes là-bas, c’est pourquoi nous l’avons encouragé à y poursuivre ses études », réplique un autre parent. « Des parents ont promis de m’accueillir là-bas quand j’aurais mon bacc, mes parents n’auront qu’à payer les dépenses obligatoires à Madagascar », répond la fille. « Mon enfant ira en 1ère année à l’Université de Paris VIII car sa filière où elle est inscrite n’existe pas encore à Mada. Il va loger dans les foyers Universitaires, c’est plus abordable que de louer un studio. Il faut payer un mois de loyer avec une caution de deux mois environ Ar 1 225 488 », explique un parent. « Je vais à l’Université de Paris Sud et habiter avec de la famille. Je vais y poursuivre des études de maths », renchérit la fille. « Ayant fini ses études de langues à Ankatso, mon fils est inscrit à une autre filière en France », répond l’autre parent.

Les dépenses

« Tous les dossiers à fournir sont des dépenses incluant même les photocopies, les coûts de téléphone et les mails. Le billet d’avion à Ar 2 000 000 est le plus élevé. Viennent ensuite les droits d’inscription et les droits de long séjour ainsi que l’assurance », raconte un parent. « Le déplacements, je pense, est le plus dur, outre les dépenses comme les droits, les frais de dossiers et les loyers. Mon enfant va emmener un Rice-cooker et une tondeuse pour minimiser ses dépenses là-bas », affirme un parent. « Nous dépensons à peu près les mêmes sommes, seul le loyer me différencie des autres », répond la fille.

Mois de septembre, d’octobre, voire de novembre, sont les périodes de rentrée des universités en France, les jeunes Malagasy fraîchement bacheliers, ou ayant déjà finis leurs études, sont nombreux à demander le visa étudiant à l’ambassade française.

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