Les membres du personnel paramédical des établissements hospitaliers des 22 régions de l’île promettent de faire grève avec service minimum à partir de ce lundi 21 mai 2012 ; c’est le mot d’ordre lancé ce mercredi 16 mai à l’issue d’un conseil national des paramédicaux qui s’est déroulé à l’amphithéâtre de l’hôpital Ravoahangy Andrianavalona (HJRA) Ampefiloha. À partir de ce lundi donc, les paramédicaux ne travailleront que de 18 heures jusqu’à 8 heures le lendemain.
Alors que les enseignants du SEMPAMA persistent dans leur grève malgré des reprises observées dans certains districts voire dans la capitale, et que la menace plane toujours dans l’enseignement supérieur public si l’on devait considérer le rappel lancé par le SECES quant au suivi qu’il exerce sur l’application des décrets pris en octobre 2009, voici donc que les infirmiers et sage-femmes lancent en quelque sorte un ultimatum pour que l’État prenne ses responsabilités et traduise en acte ce qu’il a accepté et signé.
La principale raison de cette grève est le non respect par le gouvernement des engagements pris officiellement le 5 mars 2010 selon lesquels, la grille indiciaire des paramédicaux sera dorénavant à 1200 au lieu des 650 jusqu’à aujourd’hui encore ; c’est ce qui a été convenu et signé le 05 mars 2010, a martelé Jean Valérien Rakotonandrasana, président de l’Association des paramédicaux. Il est à noter que les paramédicaux avaient demandé un indice de 1700, mais après discussions avec les gouvernants, les deux parties avaient convenu et signé pour 1200 contre 650 actuellement. Selon le président de l’association, il ne s’agit pas de revendication comme pour d’autres corps professionnels mais tout simplement d’application de décision et d’engagements pris en 2010. Les paramédicaux attendront donc le temps qu’il faut et observeront le service minimum jusqu’à ce que cette augmentation soit inscrite dans leur fiche de paie. Il est à noter que cette augmentation coûte mensuellement la somme de 4 milliards d’ariary de plus à l’État.
Vos commentaires
Les grévistes (paraméd, enseignants et autres) sont fourvoyés. Le problème n’est pas de toucher 5,10,20 millions par mois, mais de pouvoir satisfaire ses besoins légitimes. La hausse des salaires entraine l’inflation, et il n’est pas loin le moment où nous serons comme au Zimbabwe où il faut des sacs pour emmener l’argent car il ne vaut même pas le papier pour l’imprimer. Il faut exiger des dirigeants une politique claire menant à une croissance pour tous, une meilleure répartition des richesses, une société où l’on n’a pas à craindre de se faire dépouiller dans la rue, ou agresser chez soi, où ces dirigeants répondraient devant la justice de leurs manquements. Et cerise sur le gâteau, des décisions de justice transparentes.
Utopie ?
Encore une grêve syndicale vouée à l’echec....
LE PROBLEME :
* ce n’est pas le mouvement en soi (syndicale ou non), c’est la conscience de tout un chacun (certaine logique dans la pratique sociale de temps en temps).
* ce n’est pas une hausse des salaires, c’est le salaire en soi (haut ou bas ?). Le diktat de la politique politicienne qui en est la première cause (ceux qui en demandent et gagnent (facilement), et ceux qui en ont droit mais qui ne gagnent RIEN que si « il y a mouvement », et encore selon leurs moyens (forces et/ou considération)).
* ce n’est pas le partage, surtout que quand il n’y ait rien à partager et que tout le monde se trouve dans le même panier (même pied d’égalité). SAUF QUE SI, l’injustice marche à merveille dans le pays et donc le citoyen est classé selon les critères politiques des dirigeants et qu’on n’en parle plus de l’égalité de chance.
Aleo izy hitokona fa ianao ve Razoky no mamelona azy sa ianao no hameno ny banga am fiainany a. Nareo no miaina milamina fa tsy ry zareo
Krizzy , il faut savoir distinguer le mot « restructuration » et le mot « changement » .La restructuration d’un pays relève d’un régime constitutionnel , un régime de transition n’est pas du tout capable de satisfaire tous les « besoins » sociaux .Le pdt de la 4é rép sera chargée de répondre toutes les revendications sociales , Rajoelina n’est pas coupable
de toutes ces stagnations ( économique , politique , sociale) , efa fiaraha-mitantana zao ! Rajoelina a pour mission d’organiser les élections dans les plus brefs délais , et de mener le pays au changement ( de 13 mai 2009)
Pensez aux pauvres et laissez tomber
http://larichesse.over-blog.com/
Le 08 mars 2009, ce texte était jugé trop critique à l’endroit du régime déchu du PT RA8 c’est pourquoi MT.Com ne l’a pas publié, ligne éditoriale oblige. Malheureusement après 3ans sous silence, il a perdu beaucoup de son objectivité et beaucoup d’eau a coulé sous le pont, il aurait été plus déterminant sur l’histoire de la transition et l’avènement de la quatrième si ce texte était publié sous bonne date. MALCOM X a dit : « S’il ne prend pas le bon chemin, il n’arrivera pas en bon port ». Et la présidente de la CENI-T a le même nom que la fille de MALCOM X ATTALLAH Shabbaz. Donc notre présidente de la CENI-T, à l’image du père de sa sœur « homonymique » devait être une femme de conviction et de caractère, vouloir encore mettre en place une nouvelle institution en vue de l’organisation des élections pour la sortie de crise, c’est ignorer la souffrance de la population malgache et donner encore du temps au temps, sans aucune garantie de réussite et d’efficacité. Il ne faut pas se leurrer L’improvisation n’a pas sa place en politique et dans la vie d’une nation, la destitution du PT ANR ne constitue pas à elle seule la sortie de crise, car notre crise actuelle est déjà dans un stade avancé : en 2009 c’était seulement une crise politique, actuellement elle devient une crise sociale et demain ce sera une crise économique sans précédente dans l’histoire de notre pays. L’allongement de la transition ne fait que renforcer l’avènement d’une crise économique plus destructrice car comme disait les anglais « TIME IS MONEY », du temps perdu en transition c’est de l’argent perdu en investissement et en croissance indispensable pour compenser l’accroissement démographique. Le régime qui succédera à la transition actuelle aura beaucoup à faire dans l’urgence sur tous les plans, social et économique d’abord et puis politique, car l’échec en matière sociale et économique se traduirait toujours par une crise politique.
« Time is money » mais les Malgaches en ont à revendre !
Les prémices de la politique du dj commencent à montrer leurs fruits , on ne peut que souhaiter , que le jour de la récolte , il n’ ai pas de baobabs à planter ou boite de nuit à inaugurer : qui l’ empêchent d’ etre comme à son habitude aux premières loges .
Je ne sais pas si Bardadas est dans les parages ... voilà t’y pas qu’on parle encore de grille indiciaire ??
pourquoi ne pas coordonner les grèves ? pourquoi ne pas se comporter en hommes de treillis puis que c’est ce que les voleurs craignent ? de telle manière à mettre les imposteurs devant leurs postes ; s’ils sont incapables qu’ils se barrent, et bon vent ; plus tard on leur fera payer 3 ans de stabilité méritée
Il est normal que tous les proessionnels fassent grève car on leur a promis en 2009 une vie meilleure, ce qui n’est pas le cas ; au contraire.
ANR n’a plus qu’un seul rempart : le gal Ravalomanana. Les autres chefs militaires et de la police sont déjà déconnectés de ce pouvoir incapable de régler la crise qu’il a lui même enclanchée en 2009.