Facebook Twitter Google+ Les dernières actualités
vendredi 29 mars 2024
Antananarivo | 04h07
 

Commerce

Bras de fer Chambre de commerce contre ministère du commerce

Les opérateurs reviennent à la charge

mercredi 22 février 2012 | Bill

Tout en acceptant la mise en place du comité ad hoc pour - dans les 4 mois qui suivent son installation -, organiser les élections des nouveaux membres du bureau de la Chambre ce commerce, le bureau de la Chambre de commerce d’Antananarivo (CCIA) lui refuse toute autre mission. C’est ce qui ressort de ce qu’il l’a déclaré ce mardi 21 février au siège de la CCIA Antaninarenina. La CCIA s’insurge contre des velléités du futur comité ad hoc de gérer et de s’immiscer dans les affaires courantes de la seule entité dans laquelle les opérateurs sont libres et autonome ; elle n’effectuera aucune passation avec le comité ad hoc.

Le président de la CCIA, Jean Martin Rakotozafy, a dénoncé lors de cette rencontre avec la presse les manœuvres du ministère qui veut noyer le poisson à travers le communiqué obtenu avec la Fédération des chambres de commerce, alors même que la composition de cette assemblée réunie au bureau du ministre est des plus discutables. Jean Martin Rakotozafy et les membres du bureau de la CCIA ont averti les opérateurs et l’assistance des risques qui pèsent sur les projets de la CCIA avec ses partenaires techniques et financiers. Ceux-ci leur ont déjà fait comprendre qu’à défaut d’interlocuteurs élus à la tête de la CCIA, leur partenariat sera suspendu, signifiant par là que le bureau actuel devra rester en place jusqu’à l’élection d’un nouveau bureau pour ne pas compromettre les nombreux projets et négociations qui sont en cours.

3 commentaires

Vos commentaires

  • 22 février 2012 à 11:13 | kakilay (#2022)

    « signifiant par là que le bureau actuel devra rester en place jusqu’à l’élection d’un nouveau bureau pour ne pas compromettre les nombreux projets et négociations qui sont en cours. »

    Autrement dit :

    les partenaires financiers ne font pas confiance à ces fameux agents de l’Etat dans la gestion de l’argent.

    La question de l’indépendance est, ici aussi, au goût du jour.

    Ou :

    La logique politique politicienne ne doit pas étendre son manteau noir sur la logique économique et financière...

    Il ne faudrait pas que la CCIA, BCM deviennent des institutions comme est gérée la JIRAMA, la CNAPS et bien d’autres...

    Pour une indépendance effective de la gestion de ces institutions...

  • 22 février 2012 à 21:36 | jansi (#6474)

    Regardez qui sont les membres actuels du bureau de la CCI, faites ensuite les liens avec qui vous savez et vous comprendrez mieux la situation.
    C’est une guerre de mouvances ni plus ni moins.

    • 23 février 2012 à 08:44 | kakilay (#2022) répond à jansi

      J’ai ma petite idée sur la tendance des personnes, mais je ne crois pas que les opérateurs mettent au-dessous de la politique l’économique... car ces personnes dépendent des opérateurs : qu’ils perdent de leur crédibilité, et ils n’ont plus leur raison d’être.

      Et pour exemple : on m’a raconté, en 2007, lors de l’élection de président de cette chambre, que des pressions existaient pour pour que celui-ci soit un homme de Ra8. Ce ne fut pas le cas à la sortie de l’élection. Et c’est pourquoi je ne crois pas à cette « dictature omnipotente » de Ra8. J’ai assisté ensuite à une conférence, de par mon travail, fait par Ivohasina, toujours au sein de cette institution, où il faisait la promesse de sortir la loi sur la concurrence dans l’année qui va suivre et il disait « bien que vous saviez sur quel fauteuil je suis assis ».

      La loi loi sur la concurrence n’est pas sortie jusqu’à ce jour : est-ce aussi la faute à Ra8 ?

      Cette indépendance de cette institution reste une bataille contre les régimes qui se suivent, et que dois-je dire : qui se ressemblent ou qui ne se ressemblent pas ?

      Les aides,
      si j’ai bien compris,
      des autres instances internationales
      ne font pas confiance aux impératifs
      de ceux qui sont au pouvoir :
      les aides sont pour la chambre
      et non
      pour financer les ranovaky du moment du pouvoir :
      car les détournements de destination :
      elles les connaissent.
      Et cette ligne de conduite se retrouve au niveau de la CEE que de L’ONU...
      et même la France ne peut qu’emboiter le discours :
      aide humanitaire à des organismes humanitaires...
      mais pas au gouvernement.

      Non,
      La BCM, La CCIA, la JIRAMA, le CNAPS, la CROIX-ROUGE... :
      ne doivent pas être gérés comme
      la JIRAMA, le CNAPS, la CROIX-ROUGE...
      ou
      AIR MADAGASCAR !

      Pour l’Avenir de Madagascar !

Publicité




Newsletter

[ Flux RSS ]

Suivez-nous

Madagascar-Tribune sur FACEBOOK  Madagascar-Tribune sur TWITTER  Madagascar-Tribune sur GOOGLE +  Madagascar-Tribune RSS