« En cas de doute, vaut mieux s’abstenir » dit-on. Des mères de familles préfèrent ne pas acheter des viandes suite à la maladie bovine qui frappe surtout à Moramanga et à Anjozorobe.
« Moi, je ne suis pas habituée à faire des shopping auprès des grandes surfaces ou des magasins spécialisés. Mais depuis que j’ai appris cette nouvelle, j’y vais. Sans faire de publicité, la qualité y est assurée », a dit une dame.
Question de confiance
Une autre affirme qu’elle demande au boucher avant d’acheter.
« En tant que commerçant, il ne dénature jamais ses marchandises. Mais comme je suis sa cliente fidèle, j’espère qu’il ne me tromperait pas. D’ailleurs, il a intérêt de ne pas mentir sinon il va perdre ses clients ».
Un des bouchers que nous avons interrogé affirme que les clients vérifient toujours l’estampille marquée sur la viande. C’est la seule garantie pour eux que la chair est déjà contrôlée et est conforme aux normes sanitaires.
Hanta Arlette émet son avis. « S’il y a des mères de famille qui sont les plus strictes en matière de qualité des produits, surtout des produits alimentaires, j’en suis une. Moi, je prends mon temps pour vérifier l’état de la viande, sa couleur et son odeur ».
Il y a aussi ceux qui ne se cassent pas la tête à ce sujet. Ils achètent de la viande comme si de rien n’était. « Tant qu’il n’y a pas de victimes de la viande malade, je ne me soucie guère de la qualité de ce produit », a avoué une dame.
Une réaction que l’Etat ne doit pas minimiser. Qu’il sensibilise la population pour éviter le danger. Une grande campagne devrait être menée, non seulement, dans les régions où il y a des zébus malades mais aussi dans les régions à risque.
