La première journée de la première session du Conseil Supérieur de la Défense Nationale a vu la présence des onze membres de cet organe. C’était hier au Centre de conférences internationales à Ivato. Le président de la République, président du Conseil en tant que chef suprême des forces armées, a présidé la réunion. Les travaux de commissions s’inscrivant dans le cadre de la définition des grandes options politiques dans le domaine de la sécurité et de la défense nationale ont débuté dès hier. D’après le ministre de la Défense nationale, Manorohanta Cécile, « ces travaux de commissions reprendront aujourd’hui et une résolution finale sera prise demain, dernière journée de la session ».
Quid de la H.C.J. ?
L’initiative est bonne. C’est la première fois qu’un tel organe fonctionne. Mais, une telle initiative devrait être un exemple dans d’autres domaines. Il fut un moment où le gouvernement a évoqué devant les parlementaires l’existence d’un projet de texte sur la mise en place de la Haute Cour de Justice. Le ministre de la Justice a même déclaré que « ce projet de texte a été déjà examiné au niveau du conseil du Gouvernement ». Depuis cette déclaration « intempestive » de Bakolalao Ramanandraibe, on ne parle plus de la Haute Cour de Justice chargée de juger les hautes personnalités de l’Etat telles le président de la République, le Premier ministre, les présidents des Assemblées et le président de la HCC. Alors que toutes les conditions sont déjà réunies pour que cette haute juridiction spéciale puisse fonctionner comme ce Conseil Supérieur de la Défense.
