Facebook Twitter Google+ Les dernières actualités
vendredi 26 avril 2024
Antananarivo | 22h26
 

Culturel

Le milieu artistique à Madagascar

Les « meilleurs » restent toujours « inaccessibles » au grand public

mardi 15 janvier 2008 |  544 visites  | Daddy R.

Depuis plus d’une décennie, on ne cesse de parler de la valeur de l’identité culturelle à Madagascar. Le label « vita gasy » est devenu très populaire, et fait parler de lui, que ce soit en bien ou en mal. Mais l’on constate que les bonnes choses restent toujours des « bijoux » difficile à acquérir.

On a parlé de « meilleurs » dans notre édition précédente et quand on prononce ce mot, l’on se pose tout de suite la question si ces derniers sont disponibles ou non pour le grand public ?

Souvent, dans la vie quotidienne, on entend la phrase, « la qualité est hors de prix » ou encore « les bonnes choses ne durent jamais ». Et dans le milieu culturel, cette situation encourage les « faussaires », à continuer de promouvoir tout ce qui n’est pas « meilleurs ».

Désormais, la qualité est déjà proposée à un prix plus ou moins abordable mais ne trouve pas encore de vrais consommateurs. De l’autre côté, l’éducation ainsi que la promotion restent des obstacles à franchir et auxquels on doit faire face.

On distingue l’affluence de plusieurs supports médiatiques qui devraient avoir un grand rôle d’éducateur. Mais ces deniers assument-ils leurs responsabilités ? Sont-ils justes là pour des raisons commerciales ? Même si on sait que l’on peut tout acheter avec de l’argent. Mais il y surtout ceux qui profitent de la situation en donnant de l’opportunité à ce système afin qu’elle devienne une procédure normale.

L’esprit de créativité existe-t-elle encore ?

Une question qui est plus ou moins claire car si l’on se réfère au système actuel, on doit dire que la créativité dépend de son prix, c’est à dire, on achète la créativité. Depuis quand est-ce qu’on peut faire une commande de « créativité » ? Le domaine de la création dépend de son environnement. Et vu qu’actuellement, tout est déjà proposé sur un plateau d’argent, l’on se demande où se situe le blocage ?

Les matériels sont déjà à la portée de tous et il en existe tellement qu’on se trouve dans l’embarras du choix. Mais mettons-nous bien d’accord, a-t-on la compétence de produire de la « qualité » en utilisant ces « matos » ?

Les médias restent ouvert pour diffuser les œuvres et comment se fait-il que des produits de bonne qualité restent encore inaccessibles pour le grand public ? La plateforme consistant à promouvoir ces produits n’est-elle pas compatible cette logique ? Les gens ne veulent-ils pas chercher la qualité car on ne leur propose que des mauvais produits ? Des questions qui restent toujours au centre des discussions et qui devraient être le sujet de plusieurs débâts.

Quoi qu’il en soit, il est clair que la nouvelle technologie y est surtout pour beaucoup de chose. Il est plus facile actuellement de « créer virtuellement » en une journée vu l’existence de matériels perfectionnés, sans se soucier du côté « vitale » des œuvres. Mais les canaux de diffusions sont également parmi les premiers éléments « destructeurs » de cette créativité.
Que faire ? Il faut peut-être penser à « créer » une « société de création ».

Publicité




Newsletter

[ Flux RSS ]

Suivez-nous

Madagascar-Tribune sur FACEBOOK  Madagascar-Tribune sur TWITTER  Madagascar-Tribune sur GOOGLE +  Madagascar-Tribune RSS