Le gouvernement de transition a annoncé ce vendredi l’attribution prochaine de logements situés au Lake Village de Tsarasaotra destinés aux étudiants en master de l’Université d’Antananarivo. Le site, conçu à l’origine sous le régime d’Andry Rajoelina dans le cadre d’un programme de logements sociaux, n’avait jamais été attribué à ses bénéficiaires initiaux.
Le président de la refondation de la République, le colonel Michaël Randrianirina, a présenté cette mesure comme une « attention particulière portée aux étudiants universitaires, futurs bâtisseurs du pays ». Le général Lylison René de Rolland, ministre de l’Aménagement du territoire et des Services fonciers, a précisé à Ivato que ces habitations, situées au Lake Village de Tsarasaotra, accueilleront environ 700 étudiants.
Mais au-delà de l’aspect social, cette décision a aussi une portée symbolique : elle s’adresse directement à une jeunesse universitaire qui a joué un rôle central dans les mobilisations populaires ayant conduit à la chute d’Andry Rajoelina. En leur offrant un toit, le nouveau pouvoir semble vouloir reconnaître, et peut-être rallier, ces jeunes considérés comme des acteurs clés du changement politique récent mais qui, jusqu’ici ont été littéralement mis à l’écart.
Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique sera chargé de l’organisation et de la gestion des attributions. Cependant, plusieurs interrogations subsistent. Le site de Tsarasaotra se situe à bonne distance des principaux campus universitaires, notamment celui d’Ankatso. L’absence de transports en commun reliant cette zone à Antananarivo ou à Ivato pose un défi logistique majeur pour les futurs résidents.
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Vos commentaires
Quel gâchis ! Le CAPSAT ne connaît pas qu’est que c’est ROI.
Je ne dirais pas quand même jusqu’à « jeter ses perles aux pourceaux ».
Ils auraient pu vendre ces appartements pour reconstruire moins chers et approximités des universités.
Mais ici, le populisme n’a pas de prix,...
Et pour ces militaires subalternes de CAPSAT les auteurs principaux de ce coup d’Etat, qui commencent à en avoir marre de se patienter.
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