« Hier, (ndlr : avant-hier), je n’ai eu que Ar 10 000 pour la vente des jouets et des objets de noël. Pour moi, le marché n’est pas du tout florissant. Je dirai même que c’est le marasme. L’année passée, en cette période, j’ai gagné 3 fois plus ». Elihanta, commerçante ambulante à Tsaralalàna a commencé à vendre des articles de Noël depuis le début de ce mois de décembre.
Un autre commerçant à Analakely a, lui aussi, partagé le même avis. « Depuis une semaine, je n’ai écoulé que 5 paquets de boules de Noël tout au plus par jour. Alors que l’an passé, j’ai pu vendre jusqu’à 10 ». Interrogés sur les prix, ils ont tous affirmé que, par rapport à l’année dernière, ceux-ci n’ont pratiquement pas augmenté. « Donc, ce n’est pas le facteur prix qui en est la principale raison », ont-ils précisé. A 3 semaines de la fête de Noël, les jouets se vendent mal. Les clients passent. Ils demandent les prix, puis s’en vont. Une dame que nous avons interrogée a affirmé qu’elle fait encore des comparaisons de prix avant d’acheter. Une autre veut marchander à des tarifs plus bas.
Malgré cela, les vendeurs ambulants restent optimistes. « Moi personnellement, j’espère que la vente s’améliorera à partir du 20 décembre, juste à la veille de la fête de la Nativité. Les fonctionnaires auront leurs salaires et pourront acheter des articles », a affirmé Elihanta. Celle-ci estime pouvoir gagner jusqu’à Ar 70 000, voire plus comme ce fut le cas de l’année dernière. A vrai dire, les jouets et les articles de Noël ne sont pas encore une priorité pour la plupart des ménages, du moins en ce début du mois de décembre.
Une autre raison qui peut expliquer cette situation est qu’on est encore en pleine campagne électorale. Beaucoup se concentrent à l’élection municipale et ne pensent pas à la fête.
