Une fugue de jeunesse se terminant en un détournement pur et simple ! Quelle conclusion ? Pendant un mois, une mère de famille habitant Tana a fait rechercher sa fille âgée de 12 ans. Alertée par la mère, la police a effectué les recherches qui se sont avérées fructueuses. En effet, la fillette a quitté la capitale pour Moramanga en compagnie de deux autres jeunes gens. Mais le but de leur voyage n’était nullement une promenade bucolique d’enfants de chœur qui veulent se ressourcer en ces périodes de vacances. Si au début, ces garçons de 17 et de 18 ans ont promis à l’adolescente une petite virée de ce genre, ils se sont comportés brutalement en de véritables loubards une fois arrivés à destination. Bien entendu, ils ont abusé (sexuellement) la première. Des épisodes classés X qui ne méritent pas leur place ici. Plus tard, les constatations médicales délivrées par l’hôpital confirment que la fillette a perdu sa virginité, et ce durant cette escapade sans nom. Et d’ajouter que « les deux petits voyous ont enfermé celle-ci tout en lui faisant subir des sévices sexuels ». L’information assure qu’ils ont séquestré ainsi la jeune personne de peur qu’elle ne les dénonce.
Intimidation
Pourtant, l’un des violeurs a échappé à la police quand celle-ci a débarqué à Moramanga. Il paraît que c’est un originaire de cette région. Quant à son compagnon, il n’a pas eu la même chance. Sitôt cueilli comme un fruit mûr, il fa été largué derrière les mûrs pourris d’Antanimora. Son sort devra être bientôt scellé. Or, des membres de sa famille se sont manifestés, et avec un manque évident de discrétion ! Ces temps-ci, des témoins affirment les avoir vu faire d’incessants va- et- vient dans les salles des pas perdus du tribunal. Un des oncles du « violeur-kidnappeur » est même allé plus loin en osant clamer haut et fort, devant témoins, que « son neveu ne sera même pas inquiété par cette affaire. » Motif : ils disposeraient des relations fiables au sein de la justice ! Cette dernière nouvelle se révèle plutôt alarmante aux yeux de la mère de la petite victime. Car ces manœuvres d’intimidation semblent des plus convaincantes. Mais nul ne saura encore se prononcer sur l’issue du procès qui aura lieu dans les heures qui viennent.