La célébration de la journée de la Femme a pris une autre forme ces dernières années. Contrairement à sa forme originelle qui consistait en des manifestations de revendications et des marches de contestation, aujourd’hui, la journée de la Femme est l’occasion de réjouissance, de distribution de vivres et d’aides ou d’appuis aux femmes dans le besoin. Les jeunes femmes artistes ont cependant célébré cette journée du 8 mars en salle. Elles se sont exprimé en salle à l’IKM à Antsahavola (voir photos) si les femmes de la Commune urbaine d’Antananarivo ou encore celles de la commune rurale d’Ivato ont marché dans la rue. Exceptionnellement, les descentes dans la rue ont été tolérées, expliquent les autorités car ces marches n’ont aucun caractère politique et le contexte ne présente aucun risque pour l’ordre public.
Célébration de la journée de la Femme
Les jeunes femmes artistes aussi ont marqué ce 8 mars
mercredi 9 mars 2016 |
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8 commentaires
Vos commentaires
9 mars 2016 à 09:21 | Noue (#2427)
« Exceptionnellement, les descentes dans la rue ont été tolérées, expliquent les autorités car ces marches n’ont aucun caractère politique et le contexte ne présente aucun risque pour l’ordre public. »
N’abusons pas non plus , toutes les marches ne sont pas et rien à voir avec la politique !!
9 mars 2016 à 09:55 | Dadabe (#9116) répond à Noue
Bien d’accord, Noue. Et j’ajoute : et quand bien même ? Une marche à caractère politique n’est pas nécessairement source de désordre public ! Il s’agit tout simplement de la libre expression des opinions, quelles qu’elles soient, qu’une démocratie se doit d’autoriser et même d’encourager. Faut-il que ce pouvoir ait peur pour considérer qu’une manifestation est par essence dangereuse pour lui. Quel aveu de faiblesse !
9 mars 2016 à 10:02 | Noue (#2427) répond à Dadabe
Démocratie vous dites ? Hélas , la route est très longue pour y parvenir.
9 mars 2016 à 13:24 | Isambilo (#4541)
Je vous conseille le livre de Martine Balard sur les tatouages malgaches. Au lieu de ces peintures qui renvoient à l’époque hippie.
9 mars 2016 à 13:40 | Dadabe (#9116) répond à Isambilo
Passionnant ouvrage que celui de Martine Balard à propos du Français Raymond Decary (militaire, colon, anthropologue...) qui fut un grand spécialiste, entre autres choses, du tatouage malgache dans le grand Sud.
Cela dit, la période hippie avait aussi son charme... J’avais une douzaine d’années et je me souviens des images (en noir et blanc) qui nous provenaient des USA. Plus tard, avec la guerre du Vietnam, le mouvement prit pied en Europe et fit le tour du Monde. A chacun ses goûts, naturellement. Ce n’était pas des tatouages, alors. De simples peintures éphémères et des tissus colorés (les batiks indonésiens, si je ne m’abuse) et l’amour était libre... Pardonnez-moi cet instant de nostalgie mais « on n’est pas sérieux quand on a 17 ans » (dixit Rimbaud).
La période hippie fut très émancipatrice pour les femmes et fut d’ailleurs réprimée en tant que telle, en particulier dans les pays « soviétiques » et les autres dictatures non communistes.
9 mars 2016 à 19:03 | Isambilo (#4541) répond à Dadabe
Et puis il y avait les manifs pour le Vietnam, le Larzac et contre le nucléaire.
J’aimais bien le slogan « Debré, rescapé du stérilet ». Voilà un objet à vulgariser justement.
9 mars 2016 à 15:18 | plus qu’hier et moins que demain (#6149)
Assalaamo alaikoum
Personne n’a mentionné les femmes transsexuelles et leurs droits car ils/elles sont aussi des femmes mais « artificielles »certes.
9 mars 2016 à 19:04 | Isambilo (#4541) répond à plus qu'hier et moins que demain
Les transsexuelles ne sont pas des femmes justement. Nous avons aussi les sekatra.