Depuis le début du mois de juin jusqu’à maintenant, l’on dénombre 13 décès, la plupart se produisent dans la rue. En tête d’affiche figurent les ivrognes qui sont de toute façon très présents dans toute la capitale. Ces derniers appartiennent à la couche défavorisée de la société dont personne ne semble se soucier de leur sort quand ils gisent ivre morts sur le trottoir. Pas plus tard qu’hier, un homme ivre a trouvé la mort dans le quartier d’Isotry. Mais la noyade comme celle qui s’est passé très récemment à Ambohipo et la bagarre constituent également les plus grandes causes de décès. Souvent, les rixes occasionnés par la consommation d’alcool entraînent une mort violente. Enfin, la maladie et les accidents de circulation ne sont pas non plus à minimiser. Parallèlement à cela, les cas d’infanticide ont été aussi nombreux tout au long de la première quinzaine de ce mois. On a découvert 5 fœtus jetés ainsi sans autre forme de procès par des mères irresponsables et inhumaines dans les rues ou lieux publics. En revanche, l’on avance que le froid terrible qui sévit ces derniers temps n’a pas encore fait de victimes. Curieux si l’on constate tous ces sans-abri qui logent sous le tunnel d’Ambohidahy et le pont de Behoririka...
Hiver
Les ivrognes tombent comme des mouches
mardi 17 juin 2008 | 1119 visites |