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Politique

Diplomatie malgache et souveraineté

Les îles éparses et les eaux malgaches devant l’ONU

mardi 10 mai 2011

La question de la souveraineté malgache sur les eaux marines et le plateau continental est de nouveau sur le tapis. La demande de Madagascar à propos de la délimitation des frontières marines a été déposée par l’ambassadeur de Madagascar auprès des Nations unies, Zina Randrianarivelo-Razafy, auprès de la commission en charge de l’affaire ce vendredi 29 avril 2011. La dite Commission se réunira à New York du 1er août au 2 septembre 2011

Les îles éparses et autres richesses sous-marines rebondissent donc. En application de la Convention des Nations Unies de 1982 sur le droit de la mer ratifiée par l’État malgache le 22 avril 2001, ce dernier disposait d’un délai de 10 ans à compter de l’entrée en vigueur de ladite convention à son égard, c’est-à-dire jusqu’au 21 septembre 2011, pour la soumission à la Commission des limites du plateau continental de son dossier technique et scientifique de revendication (demande) en vue de l’établissement du tracé des limites extérieures de son plateau continental au-delà des 200 milles marins des lignes de base à partir desquelles est mesurée la largeur de la mer territoriale. Ainsi, selon l’article 77 de la Convention, la reconnaissance des limites extérieures du plateau continental constituera une base juridique avérée qui permettra à Madagascar de faire valoir ses droits souverains sur les ressources naturelles biologiques et non biologiques que recèlent les fonds marins et leur sous-sol.

Ce 29 avril 2011, l’ambassadeur de Madagascar à l’ONU a remis les documents se rapportant à cette demande, devant le directeur adjoint de la division des Affaires maritimes et du droit de la mer et secrétaire de la Commission des limites du plateau continental, M. Rajan, entouré de ses proches collaborateurs.

Recueilli par Valis

14 commentaires

Vos commentaires

  • 10 mai 2011 à 08:37 | N.R. (#2958)

    Il a fallut que ce soit un pouvoir de transition d’effectuer cette démarche... Qu’a fait Ravalomanana pendant 7 ans ?

    • 10 mai 2011 à 09:00 | kakilay (#2022) répond à N.R.

      L’affirmation qu’on ne sait pas lire ne veut pas dire qu’on ne doit pas apprendre : tout le monde n’est pas appelé à renier sa signature.

      Pour ne pas dire plus...

    • 10 mai 2011 à 09:02 | Stomato (#3476) répond à N.R.

      Mais qui était donc le chef de l’État malgache le 22 avril 2001 ?

      N’était-ce pas un spécialiste de la mer, un Amiral ?
      De plus une personne qui rêve de revenir pour la troisième fois au pouvoir !

      Qu’a fait Ravalomanana pendant 7 ans ? Il a travaillé dur pour détruire ce qu’avait fait son prédécesseur, et construire ce que son successeur aurait a détruire.

      N’est-ce pas un bon résumé de la politique voulue par le peuple malagasy ?

    • 10 mai 2011 à 16:30 | da fily (#2745) répond à Stomato

      j’ai une rage de dent d’enfer quand je vois stomato dire que Radidy aurait construit quelque chose du temps de son amirauté, pour le reste il y a certainement du vrai !

      non malgré tout, ce n’est pas ce que veut la majorité du peuple malagasy, c’est par contre ce que veut le Vahoaka treizemaitiste orange bon teint.

      Les iles éparses, c’est bien, mais la grande ile, elle, demande l’urgence...

    • 10 mai 2011 à 17:05 | Stomato (#3476) répond à da fily

      « j’ai une rage de dent d’enfer quand je vois stomato dire que Radidy aurait construit quelque chose du temps de son amirauté »

      Venez dans mon laboratoire, vous n’aurez plus mal aux dents...

      Quand aux constructions de Radidy, réfléchissez un peu au temps qu’il a fallu à Ra8 pour les détruires.
      Ce fut tellement rapide que vous n’en avez plus le souvenir.

  • 10 mai 2011 à 09:12 | Mate (#3107)

    Qui va profiter des richesses de ces iles le petit malgache ? Je pense qu’il y a plus urgent à faire.

    • 12 mai 2011 à 00:49 | NY OMALY NO MIVERINA (#1059) répond à Mate

      Nos représentants aux Nations-Unies ont bien fait de réagir et de prendre position sur les îles éparses et frontières marines de M/car.
      Et il est temps (presque à la limite) de réagir et de manifester notre intérêt sur la limite de notre territoire et faire valoir nos droits y afférents.

      Le but c’est tout simple : ARRETER LA PRESCRIPTION. C’est-à-dire : sans réaction de M/car 10 ans après la signature des textes de 2001, M/car ne pourra plus faire quoi que ce soit sur ces îles éparses comme Europa (à la France), etc ..., et les perdra à jamais.
      C’est bête et irresponsable.

      Autre but, c’est de les avoir, avec leurs richesses naturelles (phosphate, produits pétroliers, la faune et la flore, ...)pour les générations futures mais pas dans l’immédiat. On n’en n’a pas les moyens de les exploiter dans l’immédiat.

      Pour le moment, on a la possibilité et la capacité de réclamer, d’émettre des reserves, et de manifester notre volonté que ces îles éparses font partie intégrante du territoire de M/car.

      Il faut qu’on s’en occupe en plus de nos problèmes politiques quotidiens.

      Voilà l’explication,les motifs et le but de mes propos.

  • 10 mai 2011 à 11:09 | vuze (#918)

    Tiens il me semblait qu’un « pseudo intellectuel légaliste » avait dit à un moment qu’il était regrettable qu’on ne s’occupe pas de ces îles.. Eh bien, c’est fait !!

    C’est dommage, je ne me rappelle plus du pseudo du « pseudo intellectuel légaliste »...

    C’est dingue ce que peut faire un pouvoir de transition en 2 ans...

    • 10 mai 2011 à 11:35 | kakilay (#2022) répond à vuze

      Avec la mémoire que vous avez, vous pouvez faire dire tout et n’importe quoi à qui vous voulez... et oublier la place de la démocratie...

  • 10 mai 2011 à 12:23 | niry (#210)

    Ahahaha...N.R. est tellement prompt à dégainer quand il s’agit de descendre Ravalo et d’encenser rajoelina, qu’il se ridiculise vraiment tout seul : c’est vraiment de la mauvaise foi ! Tout le monde sait que les héritages du présent proviennent tous du passé, c’est a posteriori qu’on s’arrange pour justifier ou non son influence : Ainsi, toutes les erreurs et dérives ont forcément été initiés par ses prédécesseurs, les belles réalisations et zava-bita sont essentiellement attribuées au pouvoir en place.

    Mdr, NR vous êtes tellement prévisible !! Les 2 pieds dedans.. Un léchage en règle vieux comme le monde. Vous n’êtes vraiment pas crédible du tout.

  • 10 mai 2011 à 23:41 | Lefona (#4584)

    j’aimerais (ou j’aimerai cela dépend) faire un edito dans la rubrique EDITORIAL de Madagascar Tribune. Cela est-il possible en tant que simple forumiste ? Ce message s’adresse à l’équipe de MT.

  • 12 mai 2011 à 06:17 | Jerry (#2173)

    Je crois que l’auteur de l’article est un peu confus. En fait, la démarche de la délégation malgache auprès de la Division des affaires maritimes de l’ONU n’a rien à voir avec les îles éparses du canal de Mozambique. La délégation avait visité la Divisions pour soumettre les données scientifiques et techniques recueillies par Madagascar en vue de justifier sa revendication sur la marge éxtérieure de son plateau continental au-delà de 200 milles marins, en application de l’article 76 de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer de 1982. L’espace marin concerné par cette démarche se trouve au sud de Madagascar au-delà de 200 milles marins. Dès lors que la Commission de la Limite du Plateau continental émette une recommendation positive, nous serons à même d’ exercer nos droits souverains sur la marge extérieure de notre plateau continental , ainsi que sur ses resources naturelles, au titre de l’article 77 de la Convention. Il faut toutefois garder à l’esprit que nos droits souverains sur le plateau continental au-delà de 200 milles marins ne remettent pas en cause le statut juridique de la colonne d’eau se trouvant au-dessus de cette extension du plateau continental, laquelle est toujours soumise au régime juridique de la haute mer, au titre de la partie VII, section 2 de la Convention.

    • 13 mai 2011 à 01:11 | integral (#5596) répond à Jerry

      Et j’ajouterai pour information qu’au delà des ressources que représentent les îles éparses, elles revêtent un intérêt stratégique très important, de part leur situation géographique, et la dotation d’installations divers par la France (Aérodromes, ports...) Il s’agit de :
      > Juan de Nova
      > Tromelin
      > Îles Glorieuses
      > Europa
      > Bassas da India

      Toutes ne se trouvent pas dans le canal de Mozambique, et aucune ne se trouve au sud de Madagascar. Certaines de ces iles sont des bases militaires françaises (le problème n’est donc pas simple) et toutes sont actuellement rattachées aux terres australes et antarctiques françaises.

      Bien que leur transfert juridique sur le rattachement continental légitime ne soit pas une priorité pour Madagascar, rappelez-vous la stupidité de l’empire soviétique d’avoir vendu l’Alaska aux Etats Unis pour une bouchée de pain, et de découvrir quelques décennies plus tard la plus grosse réserve pétrolière du continent américain dans le sous-sol... Sans cette boulette, la Russie serait actuellement la première puissance mondiale, et il n’y aurait peut-être pas de capitalisme à outrance... Comme quoi, de petites signatures et de petites « négligences » peuvent changer la face du monde.

    • 14 mai 2011 à 02:37 | NY OMALY NO MIVERINA (#1059) répond à integral

      Les débats commencent à être intéressants et très pointus : géographiquement, juridiquement, politiquement,économiquement et stratégiquement.
      C’est bien mais dommage que le site de Tribune ne s’y prête pas et que je remercie au passage.

      Mes propos sur ce site sont très superficiels, simplistes, soit ! Seulement un aperçu des potentialités et intérêts à défendre son territoire que certains des forumistes n’y pensent pas.

      Le but, à mon sens, c’est de défendre et recouvrer nos droits (obligations)sur ces îles éparses et eaux territoriales. De champs de recherches, de sources de revenus, surtout des réserves ...
      Comme quoi, « gouverner c’est prévoir ». S’occuper du présent et penser à l’avenir. Non de soi mais de nos générations futures.

      Evidemment, c’est un long et difficile « combat » juridico-politique avec La France et avec nous-mêmes depuis l’indépendance de M/car ...
      Et les Malagasy ont besoin de tous les Malagasy pour ce faire.

      A réflechir, à méditer !

      Misaotra tompoko !

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