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Divers

Chiens domestiques

Les empoisonnements gagnent la ville

mercredi 15 octobre 2008 | Franck Raj
Le meilleur ami de l’homme, victime innocente des malfaiteurs.

Dans la nuit de jeudi dernier, deux gros chiens ainsi qu’un petit ayant monté la garde dans une villa sise à Tsiadana Ambany-avaratra sont tous morts empoisonnés. Et cette série noire d’empoisonnement du meilleur ami de l’homme ne s’est pas arrêtée là. Elle arrive maintenant en ville. Cinq dangereux bandits ont frappé une nouvelle fois, le dimanche au soir, en liquidant un autre chien de race. Mais l’alcool fait délier les langues et les criminels reviennent toujours sur le lieu du crime, comme on dit souvent. Lors d’une beuverie dans un épi-bar du quartier de Tsiadana, 3 des 5 individus auraient dévoilé leur mauvaise intention, à savoir la mise en place d’un plan d’attaque contre plusieurs résidences du quartier. Selon nos sources, ces trois individus habitent à Tsiadana Ambany-avaratra tandis que les deux autres viennent d’Ampasanimalo. Pas plus tard qu’une semaine avant l’empoisonnement relaté plus haut, le lycée « Maholy » ainsi que l’épicerie voisine ont fait l’objet d’une tentative de cambriolage. Mais les auteurs ont vite fait d’abandonner la partie à cause des aboiements intempestifs des chiens d’une villa mitoyenne. D’où leur décision de les tuer tous. Toujours la semaine précédente, le pare-brise de notre confrère James Ramaroson a été volé, au même titre que ceux appartenant à deux autres particuliers.

Le quartier de Tsiadana-Ambany compte le plus grand nombre de désœuvrés jamais enregistré. Beaucoup basculent dans les activités criminelles. D’après les témoignages recueillis sur place, de nombreux jeunes hommes se font signe à la nuit tombante. Leurs sifflements pour se donner rendez-vous en vue d’une obscure combine quelque-part se font entendre dans le calme. L’absence d’éclairage aggrave cette situation alarmante, alimentant l’angoisse des riverains. Par conséquent, ces derniers veulent sensibiliser la police et le fokontany pour qu’ils prennent leurs responsabilités devant l’accroissement de l’insécurité.

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