- Le Dr Kiki, directeur de l’Hopitalibe (à gauche) et le maire de la CUT, Rakotomanana Gervais.
Suite aux reportages fallacieux de certains journaux écrits, les autorités régionale, municipale et hospitalière de Toamasina ont convoqué le vendredi 27 juin 2008 les représentants locaux de la presse écrite nationale. Pour leur dire avec toute la force de leurs témoignages « de visu » et des responsabilités qu’elles ont prises pour prendre en charge le soin des deux victimes des feux d’artifice du 24 juin 2008.
Les deux victimes, en l’occurrence les caporaux Rakotondrazanany Naharizaka et Ralaimihoatra Manitrieranarivo, de la DMT/.ECMAR à Antananarivo, ne sont pas du tout mortes, comme l’affirment certaines allégations, mais ont seulement subi des brûlures, de 60 à 65% assure le directeur de l’hôpital principal où elles sont soignées. Les brûlures en question les affectent au visage, à la poitrine et à l’abdomen, mais aussi au dos, aux bras et aux pieds.
Le directeur de l’hôpital, le Dr Kiki Ramanandraibe, a déclaré qu’en tout premier lieu, ses patients ont d’abord été réhydratés abondamment, au sérum. Ensuite, les brûlures ont commencé à être traitées.
La guérison est donc assurée parce que l’hôpital, la Région et la Commune Urbaine de Toamasina, s’investissent au maximum dans l’accompagnement de leur traitement. La demande de leurs familles de les transférer à Antananarivo a donc dû être refusée en l’état actuel de leur soin, les éventuelles incommodités du transfert, aussi bien par voiture que par avion, comportant des risques de complications pour leur état de santé.
