Les coups de feu de Lianah et de Wawa !

Han ! Han ! Han ! Han ! Chose promise, chose due ! Cet après-midi là, nous étions le lundi de Pâques. Une Lianah bien en forme et bien en chair harangue ses fans depuis l’estrade tout feu, tout flamme ! C’était la femme au fameux « Sifirity » qui ouvrait la partie, tambour battant. Devant elle, le public accusait souvent les coups de butoir de la chanteuse, sans rechigner. Derrière elle, guitaristes, claviéristes étaient parfois tarabustés par un ensemble de perscussionnistes, les « tambours gasy » des plus percutants, plus un batteur armé de solides biceps et qui s’éclatait merveilleusement bien dans ses combinaisons rythmiques. Enfin, des choristes et surtout des danseuses qui avaient l’art de tournebouler particulièrement l’arrière-train...à rendre fou le plus intransigeant des mollah étaient à côté de la chanteuse. ça, je vous assure ! Mais la véritable « star » aussi, c’était un certain « Rôbera », morceau fétiche de tous les « Lianahistes ». En fait, Lianah a fait agiter tout le monde comme un feu follet, sans toutefois oublier de mettre le bémol avec de jolies ballades, comme ce titre racontant sa vie. Quand le dénommé Wawa montait (la première fois) sur la scène d’Antsahamanitra, la température grimpait déjà à près de 45°. Une fois de plus, les « Mamo ko niany » furent par exemple très explicites à ce propos. Et surtout, les Tananariviens se mettaient momentanément à l’heure majungaise l’espace d’une fin d’après-midi chauffée à blanc. Le chanteur n’a pas lésiné sur ses moyens pour offrir d’autres titres bien affriolants. Ainsi se succédaient les « Tsara raha mazava » et bien d’autres jusqu’à ce l’ambiance s’est peu à peu transformé en une sorte de défoulement de masse !!!