Le draft pour la loi sur les partis politiques présenté par le gouvernement semble rejoindre dans ses grandes lignes les idées développées par la société civile et la société politique. Cela ne signifie pas que les jeux sont faits, bien au contraire, car des précisions et d’autres sujets ont été évoqués ces derniers jours, aussi bien par la société politique que la société civile.
Si tous semblent admettre que le financement est bon et nécessaire s’il dépend du nombre des adhérents et des voix obtenues à l’issue des élections. S’il n’y eut pas de fausse note quant au rapport financier et à la règle de transparence et d’accoumptability, des voix s’élèvent pour réclamer un code électoral plus juste, voire l’organisation de nouvelles élections par la suite.
En tout cas, la société civile a apprécié l’initiative du président de la République. Elle était venue en masse pour influer sur le cours des choses dans la grande salle du ministère du Plan à Ampefiloha, mercredi dernier.
Le KMF/CNOE a demandé que la structure ou l’organisme qui s’occupe du financement des partis politiques doit être indépendant de l’Exécutif. En outre, en tant qu’éducateurs, les partis politiques doivent avoir librement accès aux médias publics tout au long de l’année, renchérissent d’autres participants à cette rencontre de mercredi dernier.
