En marge de la célébration de la journée internationale des femmes, quatre maisons digitales pour les femmes ont été inaugurées le 07 et 08 mars dans trois arrondissements de la capitale. Ces maisons digitales sont des centres de formation dédiées aux femmes en difficulté sociale qui souhaitent s’initier aux activités telles que l’informatique bureautique, la couture, la gestion commerciale, l’alphabétisation. Le 1er arrondissement à Analakely, le 2è arrondissement à Ambanidia, le 6é arrondissement à Ambohimanarina, ainsi que la Commune rurale d’Ambatomirahavavy sont les bénéficiaires de ce programme.
Avec l’appui de plusieurs partenaires, les locaux de la maison digitale sont équipés d’ordinateurs, d’une dizaine de tablettes, de casques, d’un vidéo projecteur, d’une imprimante et d’une multitude d’accessoires informatiques. Les kits informatiques permettront aux bénéficiaires de s’approprier des outils informatiques, et de suivre plus aisément tous les modules de formation disponibles dans le centre. Couture, informatique bureautique, gestion commerciale voire cours d’alphabétisation pour les illettrées, sont des exemples de formation que les femmes peuvent y poursuivre. L’objectif est de permettre à des femmes et jeunes filles, la maitrise d’une ou de plusieurs de ces activités. Cela pourrait leur apporter une valeur ajoutée pour leur insertion professionnelle, le renforcement de leur capacité entrepreneuriale féminine, voire leur autonomisation.
Les maisons digitales sont un programme international. Il est déployé depuis 2015 dans plusieurs pays en Afrique : Tunisie, Côte d’Ivoire, Cameroun. Plusieurs maisons digitales existent également en France et en Europe.
A Madagascar, la première maison digitale pour les femmes a été implantée au 4è arrondissement de la capitale en 2015. On dénombre actuellement dix-sept maisons digitales éparpillées dans le pays. Elles ont déjà formées environ six cent femmes.
La création de ces maisons digitales est le fruit de partenariat entre plusieurs entités telles que la commune urbaine d’Antananarivo (CUA), Orange Solidarité Madagascar, l’Association Féminine pour l’Hygiène Sociale, l’Association Ezaka ou encore l’ONG C for C.
Vos commentaires
Assalaamo alaikoum
Espérons qu’elles vont tenir le plus longtemps possible pour le bien de tous même si l’insécurité et la mauvaise gestion ont eu raison de beaucoup de projets dans notre pays.
De Claude Houpert :
Heureuses initiativse mais à la condition d’avoir un financement régulier permettant à ces structures de vivre et de s’étendre vers d’autres secteurs ! Education / formation sont aussi la clé pour trouver un emploi !
Il serait plus qu’ urgent d ’en créer une à Ambatolaoka , qui est une pépinière en attente , voir rapidement ouvrir une annexe ...
il est clair que cette initiative , "goutte d’eau dans un océan de misère", mérite d’être encouragée
quand bien même la "fracture numérique" ne serait probablement pas la plus grave des inégalités de droit auxquelles les habitants de ce pays sont confrontés
l’occasion de diffuser cette étude :
https://www.cairn.info/revue-reseaux1-2004-5-page-181.htm