L’association des détenus politiques de Madagascar ou APDM menace l’Etat de déclencher une crise politique si leur demande n’obtient pas de réponse positive avant le 13 février prochain.
L’APDM regroupe les détenus politiques issus du camp du Didier Ratsiraka durant les crises de 2002.
Ils réclament des comptes au régime actuel. Ils exigent l’application de la Loi à ceux qui les ont persécutés durant les crises de 2002, la restitutions des biens qui leurs ont été dérobés à cette époque, l’octroi de dommages et intérêts par le régime actuel, le rapatriement des exilés de France, l’arrestation de l’auteur du décès de Ravolomaso et l’institution d’un gouvernement d’union nationale, avec une deuxième conférence nationale.
Les membres de l’APD qualifient la nouvelle émeute de « loi démocratique ». Ils l’appliqueront si le régime ne fait rien avant 13 février 2009. Ainsi, si les dirigeants actuels donnaient une réponse négative, ou ne donnaient aucune réponse, les membres de l’APDM les jugeraient sur la place de la démocratie, et leur appliqueraient une « loi démocratique ».
Ils affirment aussi vouloir faire sortir de force tous les détenus politiques de leur prison si l’État ne le fait pas.