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Politique

Processus électoral

Le tangalamena Patrick Zakariasy dénonce une discrimination de fait

lundi 7 octobre 2013 | Valis

Les autorités traditionnelles (Ampanjaka, tangalamena, hazomanga et autres andriana) ont exprimé ce samedi 5 octobre 2013 au Colbert Antaninarenina, leur point de vue sur l’actualité notamment sur l’élection. De l’avis de ces autorités traditionnelles, la discrimination est flagrante entre les électeurs des centres urbains et les autres électeurs qui sont dans les campagnes et brousses de toutes les parties de l’île.

Ils craignent fort qu’une partie des électeurs ne soient écartés du processus électoral et ne soient pas en mesure de choisir librement entre les candidats à la présidentielle et donc de voter en leur âme et conscience. Ces autorités traditionnelles mettent en cause l’insécurité dans le Sud, mais aussi le manque flagrant d’informations dans la brousse et dans les localités éloignées des grands centres urbains. Aucun panneau d’affichage n’est implanté dans ces localités dans les fokontany en milieu rural. Les électeurs de ces fokontany éloignés ne sont pas informés ni sur les candidats en lice, ni à propos de ce bulletin unique. Le tangalamena Patrick Zakariasy déplore que ce soient uniquement les votes des grands centres urbains et des chefs lieux de province qui élisent le prochain président. Il n’a pas manqué de déplorer le manque de transparence sur les financements de la campagne de propagande.

9 commentaires

Vos commentaires

  • 7 octobre 2013 à 09:05 | RAMAHEFARISOA Basile (#6111)

    C’est la conséquence « DIRECTE » de la défaillance de notre Administration qui s’occupe des préparations , des organisations et exécutions des consultations Nationales.
    Bref,la défaillance du Ministère régalien ,ministère de l’Intérieur ;

    La CENI-T est la plus grosse erreur des Malgaches,de cette manipulation de foule de 2009.

    Nous avons ce que nous méritons.Point barre !

    NOUS AVONS :
    - la Haute Cour Costitutionnelle,
    - le Ministère de l’Intérieur avec des « Administrateurs civils chevronnés » et des agents dévoués etc..mais il faut inventer « QUOI » ? pour tout chambouler.

    MADAGASCAR AUX MALGACHES.

    Basile RAMAHEFARISOA-1943
    b.ramahefarisoa@gmail.com

    • 7 octobre 2013 à 12:00 | hrrys (#5836) répond à RAMAHEFARISOA Basile

      basile nos administrateurs civils sont facilement manipulables et sont corrompus :les chefs districts....

    • 7 octobre 2013 à 13:07 | RAMAHEFARISOA Basile (#6111) répond à hrrys

      - C’est toujours amusant de critiquer tel ou tel,en particulier ceux qui étaient formés pour faire la relève des anciens de la colonie.

      IL FAUT QU’UN JOUR NOUS NOUS REVEILLERIONS POUR FAIRE VALOIR UN PEU == RESPECT MUTUEL==.Point barre !

    • 7 octobre 2013 à 14:25 | RAMBO (#7290) répond à RAMAHEFARISOA Basile

      Il faudrait une longue éducation civique et « civile » surtout pour que les ruraux puissent vraiment participer à la vie politique Malgache. Souvent les « tambanivohitra » sont considérés comme des mieux que rien,moutons de panurse,qui n’ont pas d’avis, et j’en passe, manipulables pour remplir les urnes. Pauvres donc faciles à corrompre... J’ai entendu un « tambanivohitra » qui disait qu’il voterait pour un riche parce qu’il pense qu’ un riche est déjà rassasié et ne s’intéresserait pas à remplir davantage ses poches. Erreur d’appréciation voyez-vous !

    • 7 octobre 2013 à 19:54 | NY OMALY NO MIVERINA (#1059) répond à RAMAHEFARISOA Basile

      Et cà amuse Basile !!!

      QUEL IRRESPONSABLE !

      La honte !!!

  • 7 octobre 2013 à 11:18 | Isambilo (#4541)

    Qu’est-ce qu’il fait dans un hôtel le chef de quartier ? Pourquoi ne va-t-il pas éduquer ses concitoyens ?

  • 7 octobre 2013 à 19:51 | NY OMALY NO MIVERINA (#1059)

    Le tangalamena Patrick Zakariasy a raison et constate un fait de société flagrant.

    M/car est à plus de 90 % rural. Et ce ne sont pas les citadins qui constituent la majorité de la population, de la richesse et des défaillances de M/car.

    Et il va de soi que ces 90 % doivent être informés de leur sort, de leur destinée. Ce qui est de la compétence et de la responsabilité des 33 candidats en lice et du Fanjakana. La Communauté internationale et autres s’en tapent ... Ils ne font que surveiller les élections et son bon déroulement à 10 000 ou 1 million d’électeurs. C’est tout.

    A nous de recenser, informer, mobiliser nos électeurs (même les Dahalo)sur la « chose publique » dont les élections.

    Voilà.

    • 8 octobre 2013 à 12:43 | bbernard (#6880) répond à NY OMALY NO MIVERINA

      Je prends un peu de temps pour réagir. Oui, la population rurale est pratiquement exclue de fait de processus électoral. Pourquoi ? Ici, je peux vos dire que les raisons sont multiples :
      - Manque d’information car la campagne électorale se fait ailleurs.
      - Manque d’instruction civique car la population rurale, ici, sait tout juste lire et écrire, le reste lui passe au-dessus de la tête.
      - Manque de carte d’électeur et de carte d’identité. Elles ne sont pas arrivées (pour les premières) quand elles ont pu être demandées. Les secondes, beaucoup n’en ont pas car ils ne savent pas exactement leur jour de naissance.
      - Manque d’information sur le lieu où se trouvera le bureau de vote les concernant.
      - Difficulté à se déplacer pour rejoindre le bureau de vote car pas de moyen de transport.

      C’est cela aussi la pauvreté, c’est l’exclusion du pouvoir d’exercer ses droits de citoyen. C’est grave.

      Par ailleurs, parmi ceux qui sont en mesure de voter, ici, car en possession de leur carte d’identité et/ou de leur carte d’électeur, certains n’iront pas car il faut plusieurs heures de marche et la recherche de nourriture et d’esu à peu près potable prime sur le reste.

  • 8 octobre 2013 à 13:45 | tsaboto (#1681)

    L’Ampanjaka Zakariasy ne fait que dire tout haut une situation de fait qui résulte du code électoral voté en 1997 qui exige la présentation de la Carte d’identité nationale en plus de la carte électorale pour voter. Depuis, les électeurs urbains dominent le corps électorale et les les électeurs des hauts plateaux sont devenus subitement majoritaires dans le Pays. Ce qui explique l’élection de Ravalomanana en 2001/2002, mis à part le coup d’Etat instituionnel qui l’a proclamé élu (premier tour dia vita).

    De toute manière, cette élection au suffrage universel direct introduit à Madagascar en 1965, pour suivre l’exemple de la France, n’est pas compatible à notre culture. Le Président élu ainsi, disposant de tous les pouvoirs s’écartent de la sagesse malgache du TENY IERANA pour ne servir que les propres intérêts des siens. Résultat, qu’il soit élu à 50% + une voix ou à 100% des voix, la rue (le ras le bol) arrive facilement à défaire le résultat des urnes.

    Comment voulez-vous que le Pays avance alors que dès le départ l’élection, il y a corruption à grande échelle, car ces soit-disant sponsors internationaux voire même les locaux sont loin d’être des bons Samaritains. Ce ne sont que des dessous de tables pour piller encore plus nos richesses. Même les rares candidats qui ont racler le fond de leur tiroir seront tenter de puiser dans la caisse, s’ils sont élus ou nommés à des strapontins, pour rentrer dans leurs frais.

    Puis, last but not least, la campagne électorale au niveau national ne fait que raviver les rivalités ethniques entre les Malgaches.

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