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Politique

Sénat

Le statut de l’opposition revient sur le tapis

mardi 30 juin 2020 | Mandimbisoa R.

La nouvelle loi sur l’opposition, proposée par le député de l’Ikongo, Brunel Razafintsiandrofa en juillet 2019, passe pour la troisième fois en travail de commission au niveau du Sénat. Le sénateur Olivier Rakotovazaha précise qu’il ne s’agit pas de bloquer la proposition de loi, mais d’exiger son application. Si cette proposition de loi qui stipule la mise en place d’une opposition parlementaire venait à s’appliquer, il faut que le sénat dispose, comme l’Assemblée nationale, d’un septième vice-président issu de l’opposition. C’est là surtout, la pomme de discorde.

« Ce ne sont pas les sénateurs qui demandent cela, c’est la Constitution », précise Olivier Rakotovazaha. « La loi en vigueur dans le pays indique que tout ce qui se passe à l’Assemblée nationale doit être réalisé au niveau du Sénat », souligne-t-il. Or, la proposition de loi soumise par le vice-président de l’Assemblée nationale de Fianarantsoa l’année dernière ne prévoit pas une vice-présidence issue de l’opposition à la chambre haute. Si les députés ont déjà adopté cette proposition de loi dès le mois d’août de l’année dernière, les sénateurs ont préféré reporter son adoption pour mieux l’étudier.

Face à la pression de l’opposition sur la nécessité d’application de cette loi, les proches du régime accusent principalement les sénateurs de faire blocage à cette loi. « Il y a déjà une loi sur le parti de l’opposition, votée en 2011 et qui n’a jamais été appliquée dans le pays. Et ce ne sont pas les sénateurs qui s’opposent à l’application de celle-ci, mais ceux qui ont proposé cette proposition de loi », précise-t-il.

La proposition de loi sur l’opposition stipule que l’opposition a le droit de disposer d’un vice-président issu des députés de l’opposition à l’Assemblée nationale. La loi adoptée en 2011 indique par ailleurs que ce vice-président n’est pas forcément issu des députés, mais représentatif de l’opposition dans son ensemble. Ce sont notamment les députés du Tiako i Madagascar (TIM), les membres de ce parti et l’alliance des partis de l’opposition qui se sont opposées à la modification de la loi existante sur l’opposition.

1 commentaire

Vos commentaires

  • 30 juin 2020 à 15:13 | Besorongola (#10635)

    QUI REMPLACERA RAJOELINA EN 2023 ?

    Le plus important c’est de trouver un homme ou un femme déterminé à en découdre avec Rajoelina pour 2023. Qu’il ou elle se prépare et se lève dès maintenant.

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