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Enseignement

Programme scolaire

Le second trimestre est crucial

samedi 12 janvier 2019 | Fanambinantsoa

D’après des responsables d’établissements scolaires privés et publics, la tâche est ardue autant pour les élèves que pour les enseignants pour ce second trimestre qui commence. La transition vers l’application des réformes du secteur éducatif (PSE) est en cours et il leur semble que les écoles publiques sont dans une situation plus délicate par rapport aux établissements privés. Tout d’abord dans le calendrier scolaire car les écoles publiques n’ont repris les cours que le mois de novembre dernier si celles du privé ont commencé l’année scolaire vers la fin du mois de septembre ou du moins au mois d’octobre dernier. Autrement dit, les établissements publics ont vécu un premier trimestre plutôt court mais ils verront un second trimestre plus long ; ce qui met les apprenants et les enseignants à une rude épreuve intellectuelle car c’est au cours du second trimestre que tout se joue. C’est au cours de ce second trimestre que le programme scolaire doit être achevé -le dernier trimestre étant réservé aux révisions.

L’autre problème auquel les établissements scolaires sont confrontés a trait plus particulièrement aux classes de seconde qui inaugurent de nouvelles disciplines dont l’initiation économique et sociale. Le PSE introduit au programme scolaire la connaissance des éléments de base d’une culture économique et sociologique, indispensable à la formation de tout véritable citoyen.

Il est enfin reconnu en effet qu’il est très important que l’élève dans sa formation obtienne les rudiments de l’économie et de la vie sociale et comprenne leur fonctionnement dans la société dans laquelle il vit. Il s’agit brièvement d’enseigner les éléments factuels et le vocabulaire de l’économie car chaque citoyen doit connaître l’origine et la destination des impôts, à quoi sert le budget de la commune, voire de la nation et comment est financée la sécurité sociale.

Mais les enseignants sont-ils préparés et bien formés pour ce faire ? Le doute est permis. L’enseignement de l’économie doit prioriser la définition des concepts de base et des faits économiques (chômage, impôts, salaire minimum, etc.) sans négliger le repère des ordres de grandeur macro-économiques. En tout cas, comme cela a déjà été instauré dans quelque rare classe de seconde de collège privé de la capitale les professeurs doivent amener leurs étudiants à raisonner à partir de questions concrètes puisées dans l’expérience et illustrées autant que possible par des exemples d’actualité. L’enseignement social et économique ne peut, par exemple, résumer la question du chômage, aux seuls impacts des coûts salariaux ou d’une demande insuffisante. La réalité est autrement plus complexe. Enseigner, c’est transmettre. Et l’on ne peut transmettre que ce que l’on possède. Contrairement aux sciences exactes ou à « mutation lente », l’économie est volatile, en réinvention constante.

1 commentaire

Vos commentaires

  • 12 janvier 2019 à 17:50 | rakoto-neutre (#8588)

    Mais ce qui a demandé ce projet n’est plus à la tête pour diriger alors que ce PSE esr en phase d’essai et même la plupart des professeurs, pour ne pas dire tous, ne sont pas en mesure de bien maîtriser ces nouvelles matières. Mais toutes découvertes commencent par plusieurs expériences. Expérimentons donc puis on verra les erreurs à corriger.

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