- La consécration pour le plus loyal des candidats.
Pressions, voire interdictions pour certaines lignes de « Taxibe » reliant le centre ville du lieu du meeting, ou autres raisons fallacieuses prises à la dernière minute pour prohiber l’utilisation du grand stade d’Alarobia, tout cela n’a pas découragé les partisans du TGV à venir rencontrer et écouter le candidat Andry Rajoelina, samedi dernier à Antsonjombe. À pied pour la plupart, une foule immense a ainsi rejoint le lieu pour ensuite le quitter dès la fin des discours de leur nouveau maire, ignorant complètement la prestation des artistes pourtant de renom comme Lola, Tovo J’Hay ou Ny Ainga qui ont pris la suite .
Confiant en la victoire, Andry TGV a tout de même tenu à relever les multiples embûches qui ont été mis sur son chemin, tout au long de cette campagne, et même bien avant. Ainsi, samedi vers heures du matin, une grenade a été lancée contre son quartier général à Ambodivona. Fort heureusement, elle n’a pas explosé. Il a également signalé l’interdiction de diffusion dont sont l’objet ses spots et ses reportages audiovisuelles au niveau de la chaîne nationale. Bien que payants, ces supports ont fait l’objet de refus de diffusion sur la TVM.
Par ailleurs, la campagne de calomnie continue de la part des supporteurs d’un candidat déjà désabusé devant l’inéluctabilité de leur échec à tel point que certains hauts responsables étatiques en oublient même leur dignité, se lançant dans des invectives sans fondement aucune, dans le dessein de dénigrer le jeune Andry Rajoelina ou de décourager ses sympathisants.
Pour sa part, le « Bandy Kely » comme le qualifient ses détracteurs a fait montre d’une sagesse et d’une maturité que certains ont irrémédiablement perdu, à mesure que s’est avancée la campagne électorale. « Les grandes eaux ne peuvent éteindre l’amour, et les fleuves ne le submergeraient pas. Quand (bien même) un homme offrirait tous les biens de sa maison contre l’amour, il ne s’attirerait que mépris » (Cantiques des Cantiques 8 :7) , a-t-il rétorqué à toutes ces attaques. « L’amour de mes concitoyens m’a poussé à me lancer dans cette élection et je suis décidé à aller jusqu’au bout » a-t-il souligné.
Jamais de tout temps on n’aura vu une telle panique allant jusqu’à mobiliser tout l’armada gouvernementale, et même le staff de la Présidence entier se liguer contre un « Bandy Kely ».
Qu’importe pour le futur maire d’Antananarivo car « ....la caravane du TGV passe ».
