Son passage à Madagascar avait été annoncé pour le mois de décembre dernier, alors que le suspense autour du « Ni… ni… » était à son comble. Ce n’est pourtant que ce mardi 29 janvier vers 14 heures 30 que l’émissaire de la SADC, Leonardo Simão est arrivé à Antananarivo.
Sa mission se poursuivra jusqu’à ce samedi 2 février, et intervient au lendemain du sommet de l’Union Africaine où le rapport de Conseil de paix et de sécurité a demandé le respect du calendrier électoral et réitéré sa décision relative au retour sans condition au pays de l’ancien Président Marc Ravalomanana. Ce sont donc les divergences d’opinion sur le caractère immédiat de ce retour que Leonardo Simão aura à écouter. Selon lui, son objectif sera avant tout de comprendre les causes de ces divergences : « nous allons écouter les partenaires de la feuille de route, les parties prenantes et même les représentants de la communauté internationale. Nous allons discuter avec tout le monde pour bien comprendre quels sont les soucis. Il ne faut pas s’en tenir à des phrases, il faut aller au delà pour comprendre quels sont les raisons, les préoccupations ».
Concernant les élections, Leonardo Simão s’est déclaré plutôt confiant dans le maintien du calendrier. « Ce calendrier est le résultat de consultations entre les parties signataires de la feuille de route, la communauté internationale et notamment les Nations Unies. Il y a un consensus très grand sur le calendrier électoral. Mais les élections en Afrique font toujours face à des difficultés très grandes, notamment à des difficultés financières. Nous allons voir avec les parties prenantes quels sont les défis à relever ».
