Une première. La région d’Analanjirofo, celle qui entre dans la catégorie des « ala atsinanana », aura à importer du ravinala d’autres régions de la province. « La population présente du courage dans le redressement, après le cyclone « Ivan ». Mais les matériaux locaux manquent cruellement ». Le ravinala, premier dans la liste, est littéralement brûlé. Le spectacle est éloquent. Une semaine sous le vent, arrosée de pluies diluviennes, suivie de soleil tapant, et la région engendre des plantes mortes sur pied.
La région, principal receveur des dons venant du Bureau national de gestion des risques et catastrophes, a commencé à assainir l’environnement. La population, très active pour revivre un quotidien normal, reçoit les aides au nom du pouvoir et de ses partenaires directs sur place. Hormis les produits déjà positionnés bien avant la saison des cyclones, dans la région, le BNGRC a apporté 50 matelas pour Sainte-Marie, un groupe électrogène et 1100 kits alimentaires. A souligner que 10 tonnes de semences de riz sont prêtes à être partagées pour rattraper la saison, et la Gendarmerie nationale est équipée de deux autres groupes, à la demande du chef de région, Gilbert Tarehy.
