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Environnement

Exploitation forestière

Le permis de gré à gré contre le permis par voie d’adjudication ?

vendredi 28 novembre 2014
Les autorités présents et Mme le président du GNEFM.

Dorénavant, le permis de gré à gré va être remplacé par le permis par voie d’adjudication ; c’est ce qui a été suggéré par les participants à l’atelier sur le bois qui s’est achevé le 21 novembre 2014 à Mahajanga. « La vérification des exploitations va être plus facile », a expliqué Mme Josette Eveline Rakotoarimanana, directeur régional des Eaux et Forêt de Boeny lors de son interview. « Car on exige la possession par chaque exploitant d’un laissez-passer et d’un cahier de charges dans lequel figurent tous les nombres des arbres abattus. Cela va donc permettre le comptage des arbres exploités » a-t-elle souligné.

Par contre l’effectivité de cette loi n’est pas pour tout de suite, on attend que le ministère concerné procède au lancement d’appels d’offres par voie d’adjudication des lots forestiers destinés à l’exploitation face aux besoins croissants en bois.

Les exploitants légaux du filière bois participants.

Les exploitants forestiers et le Programme germano-malgache-environnement (GIZ) ont organisé du 18 au 21 novembre 2014 à Mahajanga, un atelier pour le renforcement des capacités des acteurs de la filière bois. Le groupement national des exploitants forestiers de Madagascar (GNEFM), inaudible dans les affaires de bois de rose, a invité les exploitants légaux et les différents acteurs de la filière, dans le but de dispenser des aptitudes et compétences de base pour qu’ils puissent mettre en œuvre le processus de traçabilité dans leur entreprise.

Des coopératives de défense des mangroves

Parallèlement à cet atelier, le GIZ a également été auprès des acteurs de la pêche et des ressources halieutiques et ceux de l’environnement, toujours dans le cadre du programme germano-malgache environnement pour la région Boeny. Les participants à cette rencontre ont décidé des structures et stratégies de préservation et de promotion des forêts de mangrove dans le Boeny. Des coopératives seront créées et leur première préoccupation sera d’accroître les champs de mangrove jusqu’à atteindre les superficies de 100 000 hectares comme précédemment. Dans cette perspective, il a été suggéré l’intégration de ces champs de mangrove dans le Schéma d’aménagement communal.

Recueilli par Bill
Source des photos : communication Région Boeny

5 commentaires

Vos commentaires

  • 28 novembre 2014 à 10:55 | RAMAHEFARISOA Basile (#6111)

    Il faut exploiter et exporter légalement nos « BOIS DE ROSE ».C’est pour l’intért des « POPULATIONS MALGACHES ».
    C’est la seule solution pour lutter contre le « TRAFIC ILLICITE » de BdR.
    Un bel apport de « VALEUR AJOUTEE »pour Madagascar.

    Basile RAMAHEFARISOA-1943
    b.ramahefarisoa@gmai.mail

  • 28 novembre 2014 à 14:32 | Jipo (#4988)

    « La vérification des exploitations va être plus facile » ...
    Déjà qu’ ils n’ en foutent pas une, ils vont à présent etre payé à ne rien faire : QDB.

    « lots forestiers destinés à l’exploitation face aux besoins croissants en bois. »
    On tient compte des besoins croissants sans tenir compte de ceux de la foret, à savoir, cesser le brûlis, et le pillage systématique des bois précieux .
    Il n’ y aura bientôt plus rien à piller et non « gérer » comme ces bandits le prétendent .

  • 28 novembre 2014 à 15:38 | plus qu’hier et moins que demain (#6149)

    Assalamo alaikoum

    La sagesse malgache qui stipule « ALEO VERY TSIKALAKALAMBOLA TOY IZAY VERY TSIKALAKALAMPIHAVANANA »(en traduction libre "mieux vaut perdre l’argent que l’amitié) n’aurait plus sa raison d’être.

  • 28 novembre 2014 à 15:44 | Gérard (#5118)

    Avant d’exploiter et d’exporter du bois, il faut penser à reboiser car bientôt il n’y aura plus que des forêts d’eucalyptus à Madagascar et sous les eucalyptus, rien ne poussera car c’est un bois qui produit du poison et qui rend le sol infertile.
    Et pourtant il serait si facile d’avoir autant de bois de rose qu’on veut car c’est justement un arbre qui supporte facilement le bouturage aérien comme par exemple les arbres de litchis. Il suffit de mettre de la mousse humide autour d’une branchette et de recouvrir cette mousse d’un film de plastique noir ficelé au deux extrémité et quand les racines se seront formées dans la mousse, il suffit d’enlever le plastique, de couper la branchette puis de la mettre en terre pour avoir un arbrisseau de bois de rose. Si chaque malgache planterait ainsi son arbre de bois de rose et veille à ce que personne ne le coupe, Madagascar pourrait devenir un pays parmi les plus riche au monde car le bois de rose vaut de l’or en barre. Mais les gouvernants de babakotoland préfèrent certainement s’amuser avec des tablettes plutôt que de redescendre sur terre pour entreprendre le bien du pays. Tous pourris et incompétents par dessus le marché.

    • 28 novembre 2014 à 18:39 | RAMAHEFARISOA Basile (#6111) répond à Gérard

      Les eucalyptus sont des « BOIS DE MADAGASCAR »,des bois pour les « POPULATIONS ».
      Nous avons commis une erreur d’abandonner la culture intensive des eucalyptus,durant la « PREMIERE REPUBLIQUE ».

      Basile RAMAHEFARISOA-1943
      b.ramahefarisoa@gmail.com

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