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Antananarivo | 17h59
 

Santé

Région de Bongolava

Le paludisme frappe la moitié de la population

lundi 4 février 2008 | Herimanda R.

« Dans la Région de Bongolava, presque la moitié de la population a eu le paludisme ou a pensé être atteint du palu. 2 ans passés, cette maladie a été la 2ème maladie, après la diarrhée, qui a frappé un grand nombre d’habitants. L’année dernière, elle s’est hissée au premier rang ». C’est ce qu’a dit le chef de Région samedi dernier lors de la cérémonie qui a eu lieu à Ankadinondry Sakay.

De ces propos, force est de dire que cette Région est parmi les zones les plus paludiques à Madagascar. Le taux de prévalence y est assez élevé.
Selon le Dr Ramarosandratana Benjamin, cette situation est due au manque de propreté des lieux et aux marécages non assainis. « Ainsi, les moustiques, vecteurs de la maladie, se reproduisent facilement. Souvent, les malades prennent leurs temps et attendent la gravité de la maladie pour aller au Centre de santé », a-t-il ajouté. Il n’est pas dû donc au hasard si le ministère à choisi Ankadinondry-Sakay qui se trouve à 140 km de la capitale, dans le moyen ouest , Région de Bongolava pour le lancement de la CAID dans l’ex-province d’Antananarivo.

CAID (Campagne d’aspersion intra domiciliaire), en quelques mots, est une opération qui a pour but de tuer les moustiques et de protéger les ménages contre les moustiques. Des agents visiteront les maisons d’habitation et y aspergeront des produits spécifiquement conçus pour cela. 54 Communes des 14 Districts dans les 4 Régions (Région d’Analamanga, de Bongolava, d’Itasy, de Vakinankaratra) et d’autres districts dans l’ex-province de Fianarantsoa seront touchés par cette opération.

Au total, 250 000 foyers, soit plus 1 250 000 habitants dans ces régions, en bénéficieront.

Les Hautes Terres Centrales qui comprennent les deux ex-provinces (Antananarivo et Fianarantsoa) sont des zones instables palustres. De ce fait, la pérennité de la CAID s’avère plus que nécessaire. D’autres mesures ont été aussi prises pour mieux lutter contre le palu telle que la vulgarisation à grande échelle des moustiquaires imprégnées d’insecticide chez les femmes enceintes, les enfants de moins de 5 ans.

Le paludisme est une maladie curable. Actuellement, le ministère de la Santé s’efforce de doter les Centres de santé des médicaments à base d’artémisine, des médicaments pour traiter la maladie.

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