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Divers

Rova

Le monument a discrètement ouvert ses portes cette semaine

lundi 8 novembre 2010 | Mona M.
Source : Jentilisa

Après quatre jours de portes ouvertes, le Palais de la Reine a refermé ses portes hier soir. Le monument sera de nouveau hors d’accès des curieux pour une année.

C’était à l’occasion de la commémoration des 15 ans de l’incendie qui a frappé le monument le 6 novembre 1995 que le Comité national du patrimoine (CNP) a organisé ces journées portes ouvertes, du jeudi 4 novembre au dimanche 7 novembre 2010, comme il en organise chaque année depuis 2005, date à laquelle il a pris en charge le monument, et confié sa rénovation à l’entreprise Colas. Cette dernière a profité de l’opération portes-ouvertes pour proposer aux visiteurs une exposition sur les travaux en cours, passés et futurs.

Les deux phases de gros œuvres, des fondations à la toiture, sont terminées, mais restent encore l’aménagement. Et les membres du CNP se refusent encore d’avancer une date de fin des travaux, « pas avant fin 2012 », se contentent-ils d’estimer. Il est donc probable que la prochaine fois que des visiteurs pourront entrer dans l’enceinte du palais sera en novembre 2011, à l’occasion du seizième anniversaire de l’incendie.

Les portes-ouvertes de cette année n’ont pas donné lieu à une publicité importante, les membres du CNP craignant une récupération politique de la manifestation. Il y avait pourtant 700 à 1000 personnes qui se pressaient chaque jour à l’intérieur du palais. « C’est parce que le bouche-à-oreille a bien fonctionné », explique un membre du CNP, qui explique que l’information est essentiellement passée par les affiches collées dans les différents établissements scolaires de la ville et dans les musées. Cette foule était discrètement surveillée par des militaires, venus en renfort des sept gardiens du CNP pour assurer la sécurité des visites.

3 commentaires

Vos commentaires

  • 8 novembre 2010 à 16:46 | bema (#828)

    Triste anniversaire.Aucune cause ne justifie un tel acte et pourquoi les commanditaires de cet acte odieux ne sont pas inquiétés ? Ce monument appartient à tous les Malgaches et depuis quelques temps devenu patrimoine de l’humanité.Soyons fiers de nos richesses culturelles.Misaotra Tompoko.

    • 8 novembre 2010 à 21:17 | Rivohanitra (#142) répond à bema

      Le débat n’est pas interdit y compris sur le symbole que représente ce fameux ROVA.

      Bien évidemment, je ne peux cautionner aucun acte violent....Mais de la violence historique et sociale peuvent émerger d’autres formes de violence..
      On peut parler en langage simple de droit d’expression ou de réaction humaine.

      C’est ainsi qu’il faut éviter d’imposer l’unanimité là où historiquement elle ne peut pas se faire. J’entends encore les cris de ces hommes et de ces femmes que « vos rois » jetaient par Ampamarinana, juste parfois pour s’amuser un peu. Faire du Rova un patrimoine des malgaches, merci à vous, je ne suis pas preneur.

      Aujourd’hui, nous vivons des blocages hérités du temps de Ralambo, la pauvreté qui tue nos enfants ne peut pas uniquement s’analyser par le pillage colonial ou la cupidité de nos dirigeants après l’indépendance.

      Oui, la commémoration de l’incendie du Rova doit d’abord interroger sur l’histoire de Madagascar.

    • 8 novembre 2010 à 23:21 | bema (#828) répond à Rivohanitra

      Je respecte tout à fait votre avis Rivohanitra et cela n’engage que vous mais que vous voulez ou pas ce monument est un patrimoine des Malgaches et sa destruction est une grande perte inestimable. Misaotra Tompoko.

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