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La ville commence à sentir la fête, à commencer par le marché qui déborde de lanternes, de drapeaux malgaches mais aussi des pétards interdits. En effet les vendeurs de pétards persistent à les étaler au bord de la rue. Pourtant certains d’entre eux avouent qu’ils n’arrivent pas à en vendre beaucoup. La loi ne fait vraiment pas effet car même si l’on interdit la vente, quand on s’approche des cours, les éclatements venant des pétards artisanaux des petits garçons peuvent toujours nous surprendre.
Pour les habituelles lanternes, celles de fabrication chinoise sont déjà visibles au marché. Des lasers, des serre-têtes, des bracelets, des boucles d’oreilles et des bagues…. À côté, les lanternes malgaches se sentent un peu mises de côté car le marché semble basculer d’année en année en leur défaveur. Lors des instants comme ceux-ci, les parents ont également l’habitude d’offrir des jouets aux enfants ; pour filles et garçons, on n’a que l’embarras du choix. Que du commerce pour ceux qui ont en les moyens ; pour les orphelins de la rue, ils attendent les organismes non gouvernementaux afin de jouir de la fête comme les autres enfants.
On voit aussi que les drapeaux apparaissent de toute taille. Ils se vendent de 2.000 ariary à 10.000 ariary. Pour Ndriana un vendeur de drapeaux que nous avons rencontré à Analakely, il confectionne lui-même ses marchandises, « le marché a commencé à partir du bon pied le samedi 15 juin » dit-il. L’ennui c’est que sur certains drapeaux, on remarque des écritures et des décors alors que c’est strictement interdit.
Quoi qu’il en soit, on clame comme chaque année un drapeau national pour chaque maison dans les quartiers en signe de patriotisme. C’est vrai qu’à cause des querelles politiques dernièrement, le drapeau est devenu un bouc émissaire si bien que certains gens n’ont pas voulu lever les leurs pour marquer leur opposition à l’État.
S’unir entre Malgaches, c’est l’occasion ou jamais. En tout cas, les marchands profitent bien du moment.
Randria M. (Stagiaire)
Vos commentaires
Enfin une superbe initiative ,l’ heure est à la teuf , j’veux qu’ on riz, j’veux qu’ on danse, j’veux qu’ on s’ amuse comme des ouf, en cette période d’ abondance , aller s’ amuser devant la minorité qui crève la dalle , no problemo , la provocation ? mais quelle provocation ? quand certains s’ insurgent que Ndimby aille manger une glace, aller faire peter des pétards aux yeux des copains ou est le blème ?
Dommage qu’ ils ne vendent pas aussi des cocktails molotov , quelques plumes & du goudron, pour faire danser tout ce « beau » monde , (avec le docteur émérite aux platines ) représentatif des 20 millions de Malgaches bien sur .
Que du bonheur , le paradis comme le changement, c ’est ici & maintenant . /
C’est bien que le Vahoaka se réjouit !
Le Vahoaka s’en tape complètement de la politique !
Heureusement !
Veloma !