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Société

FAO

Le manque de volonté politique est la principale cause de l’insécurité alimentaire

jeudi 4 février 2016 | Mirana Rabakoniaina

Madagascar dispose de tous les atouts pour devenir le grenier de l’Océan indien et paradoxalement le taux d’insécurité alimentaire des Malagasy de 47% est parmi le plus élevé de la planète affirme le FAO (Organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture) à Madagascar représenté par Patrice Talla Takoukam. Près de la moitié de la population est considéré comme touché par l’insécurité alimentaire à Madagascar dont notamment les enfants. L’absence de volonté politique est montrée du doigt pour expliquer ce paradoxe malheureux. Il y a d’abord l’impossibilité pour les producteurs de faire parvenir aux consommateurs leurs productions agricoles faute de voies de dessertes dont la construction et l’entretien sont du ressort du pouvoir public. En outre, il s’agit d’habitude alimentaire et de méconnaissance des besoins nutritionnels. Pour bon nombre de malgaches, se nourrir veut dire manger du riz. Ils ont du mal à adopter d’autres formes d’alimentation dont les fruits et légumes à cause de cette habitude.

22 commentaires

Vos commentaires

  • 4 février 2016 à 09:46 | Gérard (#7761)

    Comment ? hein ? quoi ? ou ça ?

    pourquoi regardez vous toujours du mauvais coté ?

    tournez vous du coté de Iavoloha ou de Montparnasse , y voyez vous le moindre signe d’insécurité alimentaire ?

    tiens une question stupide :

    pourquoi les systèmes politiques des pays en voie de sous développement portent ils si souvent le nom de « régime »,politique ? parce que c’est leur peuple qu’ils soumettent au « régime » alimentaire ?

    • 4 février 2016 à 10:12 | olivier (#7062) répond à Gérard

      Vous n’avez rien compris Gérard !

      Si les députés exigent des 4*4 et des tickets carburant, c’est pour « faire une descente sur le terrain et constater les problèmes y afférent ».
      Cela coule de sens !

      Si des banquets sont organisés à Iavoloha, c’est bien pour élaborer le « plan de développement rapide et durable » pour 2016 !

      Les nouveaux sénateurs vont être formés en agronomie tropicale ( dons de ?), et tous ces problèmes seront réglés d’un claquement de doigts !

      Elle est pas belle la vie ?

       :)

  • 4 février 2016 à 10:39 | plus qu’hier et moins que demain (#6149)

    Assalaamo alaikoum

    On ne sait plus si c’est la volonté politique qui fait défaut ou bien c’est de l’incompétence : Je crois plus à cette dernière car la volonté politique était, est toujours annoncée par les tenants du pouvoir successif lors des propagandes et de l’annonce de la PGE (le paradis socialiste de Ratsiraka, le développement rapide et durable de Ra8. les résolutions à moins de 6mois de tous les problèmes du PRM HR et les RRI de 100jours du PM Jean Ravelonarivo).
    Peut-on guérir de l’incompétence ?

    • 4 février 2016 à 12:44 | olivier (#7062) répond à plus qu'hier et moins que demain

      Pardonnez l’humble pêcheur ( et néanmoins mécréant) que je suis, mais il me semble que vous confondez conséquences et causes..

      L’incompétence découle - toujours de l’humble avis d’un infidèle (agnostiques...autant dire la pire espèce !) - de :

      - 2 décennies de socialisme tropical, non assumées par le beaux penseurs à mémoire sélective d’aujourd’hui ( Aïe ca pique !)
      - Un modèle de société Féodal défendu par les Dominants..qui ne sont bien évidemment pas ceux qu’on croit ! ( Ca pique..mais pas tout le monde !)

      Mais alors il faut faire quoi Docteur ?

      j’ai envie de dire, que tant que les points sus cités n’auront pas été assimilés, acceptés, et reconnus comme tels...

      Continuons d’uriner dans des Stradivarius...

      Mais avec le sourire .. hein ?

       :)

    • 4 février 2016 à 15:09 | plus qu’hier et moins que demain (#6149) répond à olivier

      Développez votre affirmation comme quoi l’incompétence serait la conséquence mais pas la cause de l’insécurité alimentaire à Mada durant les républiques Malgaches successives ?

    • 4 février 2016 à 15:24 | olivier (#7062) répond à plus qu'hier et moins que demain

      Chef OUI Chef

      je vous le redis : l’incompétence qui mène à tous les maux ( y compris la famine..), tient sa source dans

      ....

      re lire le post ci dessus avec des lunettes mieux adaptées

       :)

    • 4 février 2016 à 15:38 | FINENGO (#7901) répond à olivier

      Ahahaha olivier,

      Il est bien bon celui-là . Chef OUI Chef.
      Voyez-vous, c’est pratiquement la même chose pour certains. Lire sans rien comprendre, et delà faire des interprétations inadaptées, voir hors Propos.
      Il en faut de tous pour faire un Monde dit-on .

  • 4 février 2016 à 12:54 | RAMAHEFARISOA Basile (#9107)

    Cela fait plus de 50 ans que je ne crois plus aux :
    - FAO,
    - UNICEF
    - WWF
    - Aministie Internationale,
    - Mandela et Cie
    - les ONGs
    - ni à Mandela (-avec l’argent des pétroles d’Angola l’AFRIQUE s’autodétruit par des ames fournies par les Grandes Puissances-« - »Mais je n’ai pas encore trouvé une « SOLUTION POUR VENIR EN AIDE » aux populations autchtones".
    Regardez l’IRAK,j’ai travaillé pour « ARMER L’IRAK »,c’étaient les trentes glorieuses pour les « PAYS INDUSTRIALISES ».
    Et Maintenant que reste-t-il pour les irakiens ;
     ?
    A Madagascar,il y avait 50 ans ,je parcourais ce beau Pays,les Populations mangent à leu faim mais les ONGs se sont mêlées,que reste-t-il maintenant" ?
    LES 4X4 et les voitures de luxe inondent le Pays et les « ENFANTS » n’ont rien à manger.
    Même les vêtements,il faut des fripperies de l’étranger.
    Le PAYS devient une poubelle .
    Regardez autour de vous/de NOUS :
    - irak détruite,
    - la Syrie de même,
    - l’Afrique en déconfiture
    - MADAGASCAR est encore épargnée d’effet migratoire.
    Pour MOI,les migrants sont des « NANTIS » qui ont assez amassé pour pouvoir payer leur passage à l’étranger.

    En 2016,nous sommes en pleine troisième guerre mondiale,il faut choisir nos alliés/partenaires.Point barre !

    QUE RESTE-IL-A FAIRE ?
    - « Réconciliation Nationale= Grand Pardon=Amnistie Générale »-
    ++ « MADAGASCAR AUX MALGACHES,UNE et INDIVISIBLE » ++
    Nous allons partager équitablement tout ce que Madagascar produit.

    - « NON A TOUTE IMPORTATION== POUR/PENDANT== UN CERTAIN TEMPS »-

    Le PADESM et ses héritiers

    Basile RAMAHEFARISOA-1943
    b.ramahefarisoa@gmail.com

    • 4 février 2016 à 14:56 | Mihaino (#1437) répond à RAMAHEFARISOA Basile

      Bonjour Basile ,
      Vous avez bien développé les problèmes de ces ONG qui nous apportent des aides depuis 50 ans .
      Nous avions toujours cette fâcheuse habitude de recevoir et de ne jamais compter sur nos propres forces pour éradiquer la famine ! Il faut reconnaître que nos Dirigeants successifs , malgré leurs promesses et leurs beaux discours démagogiques , ont voulu , veulent encore que le Peuple reste toujours des personnes assistées !
      Aujourd’hui , notre PRM Hery et le parti HVM ont verrouillé tout le système et la vie politique de notre PAYS et« le manque de volonté politique est la principale cause de l’insécurité alimentaire » selon ce haut fonctionnaire venu d’ailleurs et témoin oculaire de notre situation de crise actuelle.
      Que faire ??
      - Un véritable parti d’opposition devrait être créé pour déverrouiller tout le système ! Vous m’ avez posé la question avant hier si l’opposition existe à Madagascar et Eloim a répondu à ma place .
      - Les Ministères impliqués dans cette politique de la sécurité alimentaire devraient être occupés par de vrais techniciens compétents et intègres . Le PRM Hery a l’embarras de choix parmi ces personnes compétentes qui existent bel et bien chez nous ! Les choisir sans étiquette politique si possible ni accointance particulière avec le Pouvoir .
      - Vu la superficie de notre grande île , une vraie politique de développement doit considérer en priorité nos Paysans , nos Agriculteurs , nos éleveurs car « sans agriculture , sans nourriture » , slogan actuel des agriculteurs français en colère diffusés par tous les médias chez nous .
      D’autres pistes de réflexion existent certainement pour nous sortir de cette insécurité alimentaire qui a trop duré depuis des décennies .

    • 4 février 2016 à 18:38 | RAMAHEFARISOA Basile (#9107) répond à Mihaino

      Mihaino
      J’ai une question à vous poser : :
      - « Connaissez-vous le feu Père aumônier des étudiants et stagiaires Malgaches ,à Paris,dans les années 1972 » ?
      J’étais assez proche de LUI,même si je n’étais pas « Catholique ».,juste ancien de l’ESCA.

      Basile RAMAHEFARISOA-1943
      b.ramahefarisoa@gmail.com

    • 4 février 2016 à 19:15 | RAMAHEFARISOA Basile (#9107) répond à RAMAHEFARISOA Basile

      Une suite..de question :
      - « Avez-vous lu MADAGATE,ce jour » ?
      Il y a un petit règlement de compte « entre-AMIS ».

    • 5 février 2016 à 00:14 | Mihaino (#1437) répond à RAMAHEFARISOA Basile

      Si nous parlons de la même personne , je vous ai déjà répondu une fois que ce feu Père aumônier des étudiants & stagiaires Malgaches à Paris est mon oncle ! Il m’a appris le goût de la lecture et surtout l’envie d’écrire en Malgache car ma 2è langue au Lycée était l’allemand et j’ai eu beaucoup de difficultés pour écrire notre langue maternelle ! Paix à son âme !

    • 5 février 2016 à 02:23 | RAMAHEFARISOA Basile (#9107) répond à Mihaino

      - « Nous étions toujours ensemble ».J’ai passé mes « SAMEDIS » et « DIMANCHE » avec LUI.
      J’étais son « appui » avec tous les problèmes d’organisation de culte dans le XVle arrondissement de Paris ;,l’organisation des séminaires avec les étudiants et les stagiaires « MALGACHES » ;
      Il s’appelait :
      - « RANDRIATSALAMA » ou Andriatsalama.
      J’allais à sa place pour les réunions ==avec==des curés latino-américains ;
      Il m’arrivait de lui faire quelques remarques sur ses articles de presse,en français,parce qu’il était un peu « GAUCHISANT » et ça passe mal ,très mal à Tana.
      Mon divorce,il n’a pas accepté mon divorce à l’amiable pour l’intérêt des enfants et nous nous sommes éloignés,sans commentaire.
      - « J’ai refusé d’entrer à la COOPERATION parceque je ne veux pas quitter la »NATIONALITE MALGACHE".Point barre !

      - « C’était l’époque de »FANONY FULGENCE",à Paris ;

      PAIX A SON ÂME.

      Basile RAMAHEFARISOA-1943
      b.ramahefarisoa@gmail.com

    • 5 février 2016 à 11:37 | Mihaino (#1437) répond à RAMAHEFARISOA Basile

      Il s’appelle André RANDRIANTSALAMA , prêtre et citoyen . Dans la collection « humanisme et progrès » , son best seller LA VOIE MALGACHE , ouvrage présenté par Dr. C.RABENORO , Président de l’Académie Malgache , dans les années 70 , reste mon livre de référence et toujours à mon chevet ! De son vivant , il est venu à Toamasina nous rendre visite et mon collègue FANONY Fulgence au CUR a été surpris d’apprendre qu’il est mon oncle !Comme il a célébré aussi le mariage de Ramahatra Roland à Paris , il nous a présenté au couple qui occupait des postes importants à l’Hôpital kely de Toamasina .
      Il est mort accidentellement sur la route d’Ivato en allant faire la messe là-bas . Il est parmi les premiers défenseurs de l’oeucuménisme et a écrit beaucoup d’articles dans les journaux malgaches .
      Bref , c’était mon oncle préféré !

    • 5 février 2016 à 23:56 | Mihaino (#1437) répond à Mihaino

      Veuillez m’excuser car dans l’émotion , j’ai confondu probablement Roland et Victor Ramahatra !
      L’un est un haut officier militaire et l’autre est un grand médecin .

    • 6 février 2016 à 08:45 | tsimanaiky (#9322) répond à RAMAHEFARISOA Basile

      çca c’est vrai depuis 50 ans, toujours les mêmes résultats . La réalité s’est que 90% de ces aides extérieures retournent aux pays donateurs. Les 10% restants Sources de revenu pour les Ongs, les prestataires de service, et les différentes organisations locales.
      Il est temps de retourner la manivelle sinon « ny teo ihany no miverina ».
      Les projets sont là pour entretenir la pauvreté et enrichir des minorités

      Feno 4x4 mandeha eny ambonivohitra hiady @ fahantrana nefa inona no fahantrana afaka eo !!!
      geste tekinika daholo no atao mody omena masomboly ê, hatao pilote ê dia faly ery ny tantsaha rehefa mahazo ny perdiem kely Ny olona mahantra anefa mbola mitombo ihany !!!
      RAHA TENA HIADY @ FAHANTRANA NAHOANA MOA TSY TONGA DIA AMPIHARINA NY PLAN MARSHAL TOY NY NATAO TAMINY FRANTSAY TAORIANA NY ADY LEHIBE FAHAROA

  • 4 février 2016 à 14:05 | Anton (#8594)

    http://www.cirad.mg/aiafmada/
    Préface : Dr RAKOTOARISOA Jacqueline Directeur Scientifique du FOFIFA
    Madagascar est un pays à vocation agricole et le secteur primaire y occupe une place prépondérante : près de 80% de la population active malgache vivent dans les zones rurales et tirent en partie leurs moyens de subsistance des activités agricoles (agriculture, élevage, pêche, forêt). Les exploitations agricoles de petite taille dominent puisque 70% disposent d’une superficie cultivée annuelle de moins de 1,5 ha. L’agriculture constitue également le principal pourvoyeur d’emplois au niveau national, en occupant près de 85% de la population active.
    L’agriculture familiale est une forme d’organisation de la production agricole caractérisée par le lien entre famille et unité de production avec une pluralité des activités ; à Madagascar, la très grande majorité des exploitations agricoles sont familiales (près de 99% selon le recensement agricole de 2004/2005).
    Les agriculteurs familiaux pratiquent, non seulement l’agriculture, mais aussi l’élevage, la pêche, l’apiculture, la sériciculture, ainsi que parfois d’autres activités génératrices de revenus non agricoles comme l’artisanat et d’autres activités de service. Cette forme d’agriculture assure l’essentiel de la production agricole depuis l’époque de la Royauté jusqu’à nos jours et pourvoit la population malgache en riz et autres aliments de base, mais aussi en viandes et poissons, fruits et légumes. Elle produit également pour l’exportation du girofle, de la vanille, du sucre, du litchi, de l’huile essentielle, du café, etc.
    Par ailleurs, les agriculteurs familiaux sont aussi de véritables artisans du paysage, car ils savent organiser les bas-fonds, aménager les collines, valoriser les grandes plaines de savane et gérer les ressources naturelles. Ils ont ainsi un rôle primordial à jouer dans la conservation de la biodiversité agricole mondiale et l’utilisation durable des ressources naturelles du pays.
    Cependant, malgré un potentiel productif important, l’apport du secteur primaire (agriculture, élevage, pêche et forêt) au niveau macroéconomique est toujours resté insuffisant, avec une contribution au PIB qui stagne autour de 25% depuis 30 ans. L’agriculture, au sens large, ne parvient pas à subvenir à l’ensemble des besoins alimentaires d’une population croissante, ni à accroître les revenus et freiner la pauvreté en milieu rural. Pour renverser cette situation, l’agriculture familiale devrait être soutenue et se situer au centre des politiques agricoles, environnementales et sociales, ainsi que dans les programmes d’action nationaux.
    C’est dans cet objectif que les acteurs de la recherche, de l’enseignement et du développement rural à Madagascar se sont mobilisés pour organiser une semaine d’animations scientifiques et techniques sur le thème « les agricultures familiales : un autre regard pour un développement rural durable ».
    Les politiques du Gouvernement de Madagascar ont toujours prôné la sécurité alimentaire et nutritionnelle et la lutte contre la pauvreté, plus particulièrement en milieu rural.
    La mise en place du Programme Sectoriel Agriculture, Élevage et Pêche (PSAEP/CAADP) et du Plan National de Développement (PND) traduit à *présent (..) la volonté politique de mettre en œuvre une stratégie concrète pour la croissance agricole, la sécurité alimentaire et la réduction de la pauvreté. Nous osons donc espérer que les Agricultures Familiales deviennent désormais une solution durable pour stimuler l’économie nationale.
    *gros, gros doute sur cette (présumé) volonté politique de mise en œuvre d’une stratégie concrète pour la croissance agricole, la sécurité alimentaire et la réduction de la pauvreté ; en tout cas depuis la parution du document [décembre 2014] rien n’a été fait

    • 4 février 2016 à 14:09 | Anton (#8594) répond à Anton

      LES AGRICULTURES FAMILIALES À MADAGASCAR :
      Un atout pour le développement durable. http://www.cirad.mg/aiafmada/
      CONCLUSION ET PERSPECTIVES (Page 36)
      Cependant et définitivement, ce n’est pas pour autant que le secteur agricole bénéficie de l’attention qu’il mérite à Madagascar. L’agriculture demeure le parent pauvre d’un système de développement en mal de vision, à la recherche perpétuelle d’une direction concrète qui tarde à se dessiner, quant à ses motivations propres ou à ses résultats escomptés dans l’arène de la compétition mondiale et régionale. Les parties dites « prenantes » restent sur des attentes mal formulées et des positions mal explicitées, que ce soit du côté des bénéficiaires comme des décideurs ; ce qui alimente beaucoup d’incompréhensions et un manque de confiance et de collaboration, au détriment d’une bonne gouvernance.
      Ainsi, la résolution sur un budget agricole minimal de 10%, adoptée par les États africains et rappelée lors des rencontres du NEPAD/CAADP, reste toujours à Madagascar sur la liste des choses à faire. Certes, les plans de développement récemment élaborés ou en cours d’élaboration, qu’il s’agisse du PSAEP ou du PND, constituent autant de cadres pour augmenter les investissements et favoriser la coordination, mais la dynamique mérite d’être amplifiée et surtout de pouvoir s’inscrire dans la durée.
      Face aux défis que doivent affronter les paysans, notamment concernant la forte compétitivité des marchés, les organisations professionnelles agricoles et paysannes font preuve d’esprit critique et d’engagement vis-à-vis de ce que certains qualifient de « léthargie » de l’Administration publique. Cependant, leur dynamisme se heurte aussi à un manque de capitalisation des
      initiatives et des impacts – positifs ou non – des innombrables projets de développement rural mis en œuvre dans leurs secteurs respectifs.
      La semaine qui s’est déroulée à Madagascar pour la célébration de l’Année Internationale de l’Agriculture Familiale a donné une illustration de la nature, quelquefois conflictuelle, des relations qui lient les différents acteurs, institutionnels et privés, du développement rural en général et du secteur agricole en particulier.
      Ceci étant, la semaine a aussi permis à de nombreux acteurs de différents horizons de découvrir la nature, les potentialités et les perspectives du concept d’Agriculture Familiale, d’en comprendre les spécificités et surtout de se réconcilier avec leurs propres interrogations, tout particulièrement en termes de dualité entre famille agricole et agrobusiness.
      Un autre point majeur qui mérite d’être mis en relief est la possible réconciliation de ces mêmes acteurs avec le monde de la recherche, à travers la conviction, largement partagée, que l’agriculture familiale gagnerait beaucoup à profiter des produits de la recherche appliquée aux différentes facettes de l’agriculture de proximité, essentiellement en termes de productivité et de synergie avec l’environnement.

  • 4 février 2016 à 15:34 | SNUTILE (#1543)

    Où est le grenier de réserve alimentaire à Madagascar ?
    Le nouveau gouvernement doit mettre en place ce réservoir - soit centralisé, - soit décentralisé au sein des producteurs. Car dans un pays comme Madagascar où le taux d’humidité est forte, il est très difficile par de simple installation de garder à sec les produits comme le riz, maïs, haricots etc. dans un magasin. De plus il faut aussi assurer la sécurité contre le pillage.

    • 6 février 2016 à 17:42 | Stomato (#3476) répond à SNUTILE

      C’est très difficile, mais pourtant cela se faisait jusqu’en 1973...
      Jusqu’ à ce que l’équipe qui faisait cette gestion ait été virée, expulsée par l’amiral.
      mais comme le dit très bien la pub : ça c’était avant.

  • 4 février 2016 à 17:33 | diego (#531)

    Bonjour,

    Une instabilité institutionnelle, qui, de facto, entraine l’affaiblissement de l’État et de toutes les Institutions regalienne est la première cause de l’insécurité alimentaire

    • 4 février 2016 à 20:18 | RAMAHEFARISOA Basile (#9107) répond à diego

      Diégo !
      Vous êtes un HOMME intelligent et expérimenté.
      - « TOUT EST DANS LA CONSTITUTION DE MADAGASCAR » ;
      Le peuple Malagasy est souverain.
      Affirmant sa croyance à :
      - Andriamanitra Andriananahary« ,conscient qu’il est indispensable de mettre en peuvre un processus permanent de la »RECONCILIATION NATIONALE".
      Considérant que l’épanouissement de la Personnalité et de l’Identité de tout Malgache est le facteur essentiel==du développement durable et intégré==dont les conditions sont notamment :
      - la préservation de la Paix,
      - la pratique de la solidarité et le devoir de préservation de l’unité nationale dans la mise en oeuvre==d’une politique== de développement équitable et harmonieux,
      - le respect et la protection des libertés et droits fondamentaux,
      - l’instauration d’un Etat de droit en vertu duquel==les gouvernants et les gouvernés==sont soumis aux mêmes normes juridiques,sous le contrôle d’une « JUSTICE INDEPENDANTE »,
      - l’élimination de toutes les formes d’injustice,de corruption,d’inégalité et de discrimination,
      - la gestion rationnelleet équitable==des ressources naturelles==pour les besoins de développement de l’être humain,
      - la bonne gouvernance dans les conduites des affaires publiques,grâce à la transparence dans la gestion et la responsabilisation de dispositaires de la « PUISSANCE PUBLIQUE »,*
      - la séparation et l’équilibre des pouvoirs exercés à travers des procédés démocratiques,
      - la mise en oeurve de la décentralisation effective par l’octroi de la plus large autonomie aux collectivités décentralisées tant au niveu de compétences que des moyens financiers,
      - la préservation de la sécurité humaine.

      DES PRINCIPES FONDAMENTAUX.
      Le peuple malagasy constitue une Nation organisée en Etat souverain,unitaire,républicain et laĩc.
      Cet Etat porte le nom de « REPUBLIQUE MALGACHZE ».
      La démocratie et le principe de l’Etat de droit constituent le fondement de la République ;
      La souveraineté s’exercedans les limites de son territoire.
      - « NUL NE PEUT PORTER ATTEINTE A L’INTEGRITE TERRITORIALE DE LA REPUBLIQUE » ;
      Le territoire national est inaléable.
      L’Etat affirme sa neutralité à l’égard des différentes religions.
      La laĩcité de la République repose sur le principe de la séparation des affaires de l’Etat et des Institutions religieuses et de leurs représentants.
      L’Etat et les Institutions religieuses s’interdisent==toute immixtion==dans leurs domaines respectifs.
      Aucun Chef d’Institution ni membre de Gouvernement ne peuvent faire partie des Institutions dirigeantes d’une Institution religieuse,sous peine d’être déchu par la Haute Cour Constitutionnelle (-HCC-) ou d’être démis d’office de son mandat ou de sa fonction.
      La épublique de Madagascar est un Etat reposant sur un système de « COLLECTIVITES TERRITORIALES DECENTRALISEES » composées :
      - de Communes,
      - de Régions,
      - et de Provinces,
      dont les compétences et les principes d’autonomie administrative et financière sont garantis par la Constitution et définis par la loi.
      La langue nationale est le malagasy.
      La Capitale de la République de Madagascar est :
      - ANTANANARIVO .
      Les Sceaux de l’Etat et les Armoiries de la République sont définis par la loi.
      Les langues officielles sont :
      - le malagasy
      - et le français.
      La souveraineté appartient au Peuple,source de tout pouvoir,qui l’exerce par ses « représentants élus » au suffrage universlel direct ou indirect,ou par la voie du référendum.
      AUCUNE FRACTION DU PEUPLE,NI AUCUN INDIVIDU NE PEUT S’ATTRIBUER L’EXERCICE DE LA SOUVERAINETE.
      L’organisations et la gestion de toutes les opérations électorales relèvent de la compétence d’une structure nationale indépendante (-pour ma part,tout doit revenir au Ministère de l’Intérieur-).
      Sont électeurs dans dans les conditions déterminées par la loi,tous les nationaux de deux sexes jouissant de l’exercice de leurs droits civils et politiques.
      La quaité d’électeur ne se perd que par une décision de Justice devenue définitive ;
      TOUT EST DANS NOTRE CONSTITUTION,cher Diégo !
      Chacun doit lire ,cette Constitution :
      - « DIRIGEANTS comme DIRIGES ».

      A SUIVRE....

      Basile RAMAHEFARISOA-1943
      b.ramahefarisoa@gmail.com

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