L’ultimatum de 72 heures lancé par l’intersyndical et l’association des délégués du personnel de la Jirama expire ce jour. La direction Générale représentée par Bernhard Romahn n’a pas attendu les dernières minutes pour réagir en invitant ce matin à partir de 11 heures les représentants des employés autour de la table de dialogue. Les 35 points de doléance évoqués par les employés seront évidemment au principal menu de la rencontre. « Je ne suis pas pessimiste quant au résultat du tête à tête d’aujourd’hui, mais, je voudrais tout simplement signaler que la chance est vraiment minime. D’ailleurs, on connait ce qu’a fait par exemple la direction générale devant les revendications des Agents Technico-commerciaux (Atc) », devait indiquer Randriamanana Rabarinirina, président des délégués du personnel.
Procédure normale
Qu’est-ce qui se passera en cas d’échec de ce dialogue ? La question obsède non seulement les deux parties protagonistes, mais aussi et surtout les clients de la Jirama. Car la suite logique de cet échec est le déclenchement de la grève qui entraînera certainement des dégâts. « Nous avons respecté la procédure normale. Nous avons accordé à la direction générale un ultimatum de 72 heures pour lui permettre de faire tout son possible pour éviter le », a expliqué Randriamanana Rabarinirina. Une manière pour le président des délégués du personnel de la Jirama de dégager la responsabilité des employés. En tout cas, ce dialogue ne devrait pas être la dernière étape du processus. Les interventions de l’Inspection du travail, du ministère de l’Energie et des Mines ainsi que du ministère de la Fonction Publique seront encore sollicitées au cas où les deux parties n’arriveraient pas à s’entendre aujourd’hui.
