C’est hier à minuit qu’a expiré le délai de 72 heures, ou trois jours, pour le règlement des ramassages des ordures ménagères dans la Commune Urbaine d’Antananarivo. Hier, la Commune a envoyé un message aux médias, pour annoncer la fin du délai de 72 heures, fixé par la commune elle-même pour ramasser toutes les ordures de la capitale. « Le délai de 72 heures, lancé par la CUA pour enlever les ordures, expire aujourd’hui. « Le Préfet de Police quant à lui donnerait-il combien d’heures aux fokontany pour leurs assainissements ? » Ainsi, la CUA défie le Préfet de Police, Edmond Rakotomavo, de faire de même, au niveau de chaque fokontany. C’est comme si la commune veut signifier que le Pouvoir central a dû rattacher à la Commune la gestion des fokontany. Comme ça, la commune aurait pu régler les problèmes d’ordures et d’assainissement jusqu’au niveau des fokontany. Maintenant, la CUA remet la balle dans le camp du Préfet de police, représentant du pouvoir central, pour assainir les fokontany.
La commune a aussi apporté une précision dans son message, en réponse aux interpellations du Préfet de police, sur le cas de décès dans la capitale, suspect d’avoir été causé par la peste. « Ce décès n’est pas dû à la peste, mais à une fièvre typhoïde » dixit le message de la commune.
Le délai de 72 heures ou trois jours est un délai pour ramasser les ordures urbaines selon les explications fournies par la CUA. Par contre le délai de 15 jours concerne l’aménagement ou la réouverture d’un accès pérenne à la décharge d’Andralanitra, tient à préciser la CUA.