Pour les proches du garçon de 14 ans mort noyé dans la piscine du lycée français d’Ambatobe, mercredi dernier, une certaine part de responsabilité incombe au corps professoral de l’établissement. Ils déclarent que le regretté Rabenjaraina Andriamanalinarivo aussi connu par son petit nom Batoto a déjà été victime d’un accident similaire en 2006 lorsqu’il était en classe de sixième. Cette fois-là, il a pu s’en sortir avec plus de peur que de mal. Après avoir frôlé la mort, le défunt était depuis traumatisé rien qu’à l’idée d’aller à la piscine, sans doute à cause de cette triste expérience. Ses parents auraient alors suggéré à des hauts responsables de l’école ainsi qu’aux maîtres-nageurs de dispenser Batoto des séances de natation, mais cela n’a pas eu lieu. A noter que cette discipline fait partie intégrante de l’éducation physique et sportive au sein du lycée en question.
Eventuelles poursuites
Face à cette situation, les parents auraient lâché des mots comme quoi leur fils devait être bien surveillé pendant qu’il s’exerce à la nage. Malheureusement, le drame d’avant-hier est quand même survenu malgré toutes ces précautions. De sources informées, la victime ne serait pas encore adepte de cette discipline. L’on ne sait pourtant pas pour quelle raison Batoto n’a pu être secouru à temps.
En face, d’autres informations indiquent que le petit garçon aurait été victime d’une crampe d’estomac. Lorsque la famille était venue récupérer le corps, seul le médecin du consulat ainsi que son infirmière, venus d’Isoraka pour porter secours, étaient sur place. « Le maître nageur ainsi que le proviseur étaient les grands absents », met-elle en évidence. Actuellement, toute la famille est en plein préparatif des obsèques. Les funérailles se dérouleront à Ambatofotsy Atsimondrano, samedi prochain, le temps de prévenir son frère et sa sœur qui poursuivent des études à l’étranger. Quant à la suite, les parents ne se sont pas encore prononcés quant à d’éventuelles poursuites judiciaires.