Un Conseil de Gouvernement dirigé par le Premier ministre Camille Albert Vital s’est tenu ce mardi 20 avril 2010 au Palais d’Etat de Mahazoarivo. Pour la vice-primature chargée des affaires étrangères, il y eut à titre de rappel, une communication relative aux dispositions de l’article 41 alinéa 2, de la Convention de Vienne du 18 avril 1961 sur les relations diplomatiques à laquelle Madagascar a adhéré en vertu de la loi n°63-019 du 15 juillet 1963. Cet article stipule que « toutes les affaires officielles traitées avec l’État accréditaire, confiées à la mission par l’État accréditant, doivent être traitées avec le Ministère des Affaires étrangères de l’État accréditaire ou par son intermédiaire, ou avec tel autre Ministère dont il aura été convenu ».
En d’autres termes, sauf exception, le Ministère des Affaires étrangères est seul habilité à adresser directement, ou par l’intermédiaire des Ambassades et/ ou Consulats de Madagascar à l’extérieur, des correspondances officielles avec les administrations étrangères, rôle universellement reconnu en terme de relations internationales officielles et diplomatiques.
Pour le ministère de l’environnement et des forêts, en vue de l’augmentation de la couverture forestière pour faire face aux changements climatiques, se tiendra vendredi 23 avril 2010 l’ouverture officielle de la « période d’entretien des plants mis en terre durant la campagne de reboisement 2009-2010 » . Cette cérémonie aura lieu dans le fokontany Anosivolakely, commune rurale d’Ampanotokana, district d’Anjozozorobe où 7500 plants ont été mis en terre.
Il y a eu aussi une double adoption de textes règlementaires pour le ministère de l’aménagement du territoire et de la décentralisation. En premier lieu, adoption du décret portant règlement en matière de construction para-cyclonique. En second lieu, adoption du décret fixant les modalités d’application de la loi n°2008-014 du 23 juillet sur le domaine privé de l’État, des Collectivités décentralisées et des personnes morales de droit public.
Recueilli par Rakotoarilala Ninaivo
Vos commentaires
Effectivement quand on est ministre des affaires étrangères, et que la communauté internationale vous ignore (on ne sait d’ailleurs pas jusqu’à aujourd’hui pourquoi il en est ainsi), on est assailli par des doutes existentiels :
S’il vous plaît... « IL » existe.