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Economie

Filière letchis

La traçabilité rend la concurrence rude

samedi 19 mai 2007 | Lanto

La filière letchis fait partie des trois premiers secteurs pourvoyeurs de devises, qui contribuent au développement du pays. Le nombre d’opérateurs dans la filière se multiplie, cependant les exigences en normes sanitaires et phytosanitaires, pourront pénaliser certains exploitants.

Trente deux exportateurs opèrent actuellement dans la filière letchis. Six d’entre eux exportent une quantité supérieure à 1000 tonnes, une vingtaine entre 300 à 1000 tonnes et le reste moins de 300 tonnes. Quelle que soit leur capacité d’exportation, chacun d’entre eux devra respecter les mesures sanitaires pour pouvoir maintenir sa part de marché. Des améliorations sont effectuées au niveau de la normalisation des grands hangars, le traitement de palettes et la propreté des stations. Cependant, des nombreuses actions sont encore à entreprendre en matière de traçabilité dans le cadre de l’Eurep GAP. En 2006, deux sociétés ont adhéré à cette certification. Une initiative qui nécessite un investissement important. Une bonne traçabilité devra se faire depuis le pied de la plante jusqu’à la certification des palettes. Ce qui est réalisable pour de petites exploitations. De plus les conditions de remplissage du bateau, qui doit être rapide, ne permet pas de satisfaire convenablement à ces exigences de traçabilité du moment que la quantité est importante.

La précédente campagne

Selon Freddy Rajaonera, l’idéal serait que le premier bateau soit à quai dix jours avant Noël pour que le produit arrive sur le marché, du 22 au 24 décembre. Mais l’an dernier, le bateau n’a accosté que le 19 décembre. D’où quelques précipitations.

Toujours concernant la dernière campagne, d’autres obstacles ont été rencontrés, dont l’installation au port qui n’a pas été très convenable compte tenu de l’inexistence d’un hangar pour les palettes dans le MOL C du port. Ces remarques ont été soulevées lors de la dernière assemblée générale du Groupement des exportateurs de letchis pour mieux préparer la prochaine campagne.

Un des problèmes partagés par les autres filières d’exportation voire même les importations est la hausse vertigineuse du fret due au transit obligatoire à Maurice, du fait que les grands bateaux ne peuvent accoster au port de Toamasina.

À cela s’ajoute le retard causé par l’adoption du nouveau système Gasy.Net. Un système intermédiaire aurait du être mis en place, a déclaré un opérateur.

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