La qualité à prioriser

Considérée comme étant une filière marginale la soie connaît depuis l’impulsion du programme d’appui en 2001, une très forte progression qui l’a fait aujourd’hui sortir de l’anonymat et devenir l’une des productions prioritaires de la région des hauts plateaux. La table ronde sur la filière soie qui s’est tenue les 13 au 15 novembre entrant dans le cadre du bouclage de la phase 1 du programme d’appui à la filière soie lancé par l’ONUDI en 2001 a permis aux artisans de cette filière de tirer des solutions à leurs problématiques. Aussi bien pour la commission grainage, la commission mûrier-élevage, la commission activités et transformation, la commission commercialisation que pour la commission soie sauvage, mettre en place un système de « normes et qualités », s’avère plus que nécessaire. Mais donner des formations sur la qualité passe avant tout. En ce sens il faut professionnaliser le métier pour les acteurs. La maîtrise des matières premières pour la transformation joue également un grand rôle dans le développement de la filière. La création d’une structure filière du type « Maison de la soie » pouvant assurer la circulation de l’information, le rôle de centrale d’achat et couvrir la gestion, s’annonce importante pour que la soie s’impose sur le marché, aussi bien national qu’international.