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La pauvreté expose les enfants malgaches aux travaux dangereux

mercredi 13 juin 2018

Cette année, la Journée mondiale contre le travail des enfants est consacrée au travail dangereux et à la sécurité du travail pour les jeunes ayant l’âge légal de travailler. Près de la moitié des 152 millions de victimes du travail des enfants – 73 millions – exercent des travaux dangereux. A Madagascar, les enfants qui travaillent dans les briqueteries et comme domestiques font partie de celles et ceux qui ont besoin d’être protégés.

ANTSIRABE, Madagascar (OIT Infos) – C’est une briqueterie qui pourrait sembler presque banale, sauf peut-être en raison du site superbe sur laquelle elle est installée. Elle se trouve à la sortie de la ville d’Antsirabe, une localité d’environ 200 000 habitants située dans les Hautes Terres, à 170 km au sud de la capitale malgache. La briqueterie se trouve au bord de la Nationale 7, une des routes principales de Madagascar qui relie le sud du pays à la capitale. En rentrant vers Antananarivo, nous apercevons de frêles silhouettes portant des briques sur la tête. Nous nous approchons et constatons qu’il s’agit bien d’enfants
.
Une petite fille âgée de 10 ans attire notre attention. Elle s’appelle Sylvie. Accompagnée de sa mère et de sa sœur aînée, elle porte de 6 heures du matin à 17 heures cinq fois par semaine une moyenne de 8 briques sur la tête. Elle parcoure ainsi à chaque fois plusieurs centaines de mètres jusqu’à la Nationale. Nous avons pesé l’un de ces briques qui fait 2,6 kg, ce qui veut dire que la tête de Sylvie supporte un poids d’un peu plus de 20 kg au total. Sa maman explique que les petits portent 200 briques par jour, tandis que les adultes en transportent 500 par jour. Pour chaque brique, le porteur reçoit 9 ariary (0,0028 $).

La maman nous désigne aussi ses deux autres enfants en bas âge, qu’elle laisse assis sur un rocher en plein soleil au cœur de la briqueterie. Elle regrette cette situation mais nous dit ne pas pouvoir faire autrement en raison de la pauvreté de la famille. Officiellement, ses enfants vont à l’école. Sauf que nous les rencontrons un jour de semaine, pendant les heures de cours, en dehors des vacances scolaires.

A tout moment, nous nous attendons à être délogés par un contremaître. Mais personne ne nous dérangera, comme si la situation était admise par tous. Nous rencontrons même d’autres enfants soumis aux pires formes et aux formes les plus dangereuses du travail des enfants aux yeux de tous, dont un garçon de 6 ans.

« Parfois, ça fait mal »

Sylvie, elle, finit par se confier à nous. En désignant son cou, elle explique à notre interprète que « parfois, ça me fait mal toutes ces briques ».

Elle ajoute une phrase toute simple mais qui résume tout : « Vous savez, je préférerais aller à l’école. »

A quelques kilomètres de la briqueterie, nous rencontrons Nivo. Elle a 16 ans. Très tôt, la jeune fille a quitté sa famille dans le besoin pour aller travailler comme domestique dans une maison à Antsirabe.

De l’aube à la tombée de la nuit, Nivo accomplit l’ensemble des tâches ménagères (vaisselle, lessive, repas, nettoyage) et s’occupe également des animaux. Son maigre salaire est de 40 000 ariary (12 $) par mois mais elle ne garde que 5 000 ariary (1,50 $) car elle envoie tout le reste à sa famille qu’elle n’a jamais pu revoir depuis son arrivée à Antsirabe. Elle nous confie n’être jamais allée à l’école.

Quand on lui parle de son avenir, Nivo semble sceptique. « Mon avenir, il est flou. Je n’ai aucune perspective puisque je ne sais ni lire ni écrire », nous confie-t-elle tristement. Elle nous dit être bien traitée mais il est difficile pour elle de nous dire le contraire alors que ses patrons assistent à notre conversation à quelques mètres de là.

C’est justement pour éviter ce genre de situations que l’OIT a créé à Antsirabe un programme permettant aux enfants travailleurs domestiques de quitter leur statut en ayant accès à une formation. Lalaina Razanapera, responsable de l’association locale Sarobidy (qui signifie « précieux » en malgache) chargée de l’application du projet, nous dit avoir pu fournir une formation professionnelle à 190 enfants tandis que 2 000 autres ont été sensibilisés et 2 500 ont été retirés du travail des enfants.

Le projet rassemble les autorités locales et l’inspection du travail. Selon une étude menée par l’inspection du travail en 2015-2016, 500 enfants travaillaient dans la région d’Antsirabe tandis que plus de 250 étaient des travailleurs domestiques.

Répondre au défi de la pauvreté

« Les raisons sont multiples », nous explique Dera Randrianarivony, l’inspecteur du travail chargé du travail des enfants qui évoque en premier lieu la pauvreté, les mentalités et surtout les coutumes locales coûteuses qui conduisent souvent les familles à envoyer leurs enfants travailler chez des particuliers. « On tombe alors souvent dans des cas de servitude pour dettes », explique-t-il.

L’inspecteur semble avoir comme seule arme sa bonne volonté, tant les moyens qui lui sont alloués pour accomplir sa mission sont quasi inexistants. Ainsi, il ne dispose d’aucun véhicule et, s’il doit faire appel à la police, on lui demandera de payer le carburant. Dans le cas spécifique du travail domestique, il doit aussi faire face à des difficultés juridiques, comme par exemple l’impossibilité d’entrer dans des domiciles privés puisqu’il ne dispose pas du statut de police judiciaire.

Des moyens d’action limités

Quelques minutes après notre entretien, nous le suivons lors d’une perquisition dans une gargote située non loin de la gare où une enfant qui travaille lui a été signalée. A l’arrivée de l’inspecteur, la petite s’enfuit dans l’arrière-boutique puis revient, paniquée, en pleurs. Elle s’appelle Simone. Elle a 12 ans. Son histoire est, hélas, très banale dans la région. Ses parents habitent à la campagne et, faute de moyens, l’ont envoyée travailler en ville chez sa belle-sœur. Simone assure à l’inspecteur du travail qu’elle va bien à l’école, qu’elle ne fait que donner un « coup de main ». Mais elle reste sans réponse quand on lui demande le nom de son professeur et l’état de ses pieds très sales ne rend pas son histoire très crédible pour une écolière. Pourtant, difficile pour l’inspecteur de faire autre chose qu’un rappel à la loi.

« J’ai vécu l’enfer »

Au contraire, grâce au projet de l’OIT, l’histoire d’Hortensia, une jeune fille aujourd’hui âgée de 17 ans, se finit plutôt bien. Mais auparavant, elle nous raconte qu’elle a vécu l’enfer dans la maison où elle avait été placée comme domestique. Pendant deux ans, elle s’occupait de l’ensemble des tâches ménagères. Debout de 5 heures du matin à 22 heures le soir, elle nettoyait la maison, préparait les repas, allait faire les courses au marché, faisait la lessive et était toujours la dernière à aller dormir. Quand elle tombait malade, aucun médicament ne lui était donné et, à la moindre faute, son maigre salaire de 20 000 ariary par mois (7 $) en pâtissait.

La formation professionnelle appuyée par l’OIT a sauvé Hortensia de toutes ces souffrances. Elle a appris les techniques de base d’élevage et d’agriculture et, désormais, elle loue une parcelle de terrain où elle plante des pommes de terre, des carottes, de l’ail, des poireaux, des choux, du maïs et des haricots. Elle s’occupe aussi du porcelet qu’elle a reçu de la part du projet à la fin de sa formation. Sa famille est très fière de sa réussite.

Protéger les enfants des travaux dangereux

Pour Lauréat Rasolofoniainarison, Administrateur national de projet au bureau de l’OIT à Antananarivo, il est également important de sensibiliser les parents de ces enfants domestiques par une prise de conscience.

« Les parents nous disent souvent qu’ils les envoient travailler au lieu d’aller à l’école parce qu’ils sont pauvres. Mais le message que nous voulons faire passer, c’est qu’en réalité c’est le fait de faire travailler leurs enfants qui les rend pauvres, en perpétuant un cycle dans lequel l’éducation et la possibilité de s’élever socialement n’ont aucune place. C’est la raison pour la possibilité pour les adultes d’avoir un travail décent et l’existence de socles de protection sociale sont des armes décisives contre le travail des enfants », conclut-il.

Beate Andrees, Cheffe du service des Principes et droits fondamentaux au travail de l’OIT à Genève confirme ces propos. Elle met en évidence la nécessité de mettre un terme au travail des enfants au niveau mondial et de protéger les jeunes ayant l’âge légal de travailler.

« Il est indispensable de retirer les enfants de toutes les formes de travail des enfants s’ils n’ont pas l’âge légal de travailler, d’autant plus s’il s’agit de travaux dangereux. Nous devons également nous assurer que ces enfants puissent avoir accès à une éducation de qualité, et qu’ils aillent à l’école au moins jusqu’à la fin de la scolarité obligatoire pour atteindre l’âge légal de travailler », conclut-elle.

Article et photos parus dans le site www.ilo.org du 12 juin 2018.

54 commentaires

Vos commentaires

  • 13 juin 2018 à 08:47 | Gérard (#7761)

    avec un premier ministre qui vient du BIT, tout va changer !

    • 13 juin 2018 à 11:55 | Isambilo (#4541) répond à Gérard

      Triste ironie. Le jour où nous prendrons en considération notre histoire, les valeurs sur lesquelles elle repose et en faire une critique contemporaine, alors il est possible d’arrêter le massacre. Pas avant.
      Ce n’est pas qu’une question de pauvreté économique.

    • 13 juin 2018 à 14:02 | mandinika (#4014) répond à Gérard

      vient du quoi ? du Bite

    • 13 juin 2018 à 19:07 | Gérard (#7761) répond à Gérard

      @isambola
      d’autant que c’est l’analphabétisme de ces enfants ; qui ne seront pas passés par l’école, qui les maintiendra dans la pauvreté
      les lois concernant l’obligation scolaire et l’age minimum pour travailler doivent être appliquées, comme tant d’autres.....

  • 13 juin 2018 à 12:08 | lafu_ny_su_krill (#10001)

    Citation :
    « Les parents nous disent souvent qu’ils les envoient travailler au lieu d’aller à l’école parce qu’ils sont pauvres. Mais le message que nous voulons faire passer, c’est qu’en réalité c’est le fait de faire travailler leurs enfants qui les rend pauvres, en perpétuant un cycle dans lequel l’éducation et la possibilité de s’élever socialement n’ont aucune place. C’est la raison pour la possibilité pour les adultes d’avoir un travail décent et l’existence de socles de protection sociale sont des armes décisives contre le travail des enfants », conclut-il.

    D’accord, mais que proposent-ils aux vrais pauvres ?????
    A la place ??

    Qui va payer la bouffe ?? comment payer ??? le loyer ? le charbon ? Que proposent-ils ?
    Qui va manger aujourd’hui et qui ve jeuner car il n’y a pas asez pour tout le monde.

    C’est facile ca, il y a qu’à ??? faucon..
    Quand on n’est pas dans la pauvreté , on sait pas de quoi on cause .

    • 13 juin 2018 à 12:32 | ALIBABA SANS LES 40 (#10090) répond à lafu_ny_su_krill

      lafu_ny_su_krill,
      Quel argent leur donner ?
      Mais l’argent des aides internationales qui finit en grande partie dans la poches des plus riches .
      La solution est simple .
      Si la caste dirigeante ne sait pas le faire ,qu’elle laisse sa place ,cela vaudra mieux pour tout le monde !

  • 13 juin 2018 à 12:52 | Turping (#1235)

    Tout se repose normalement sur les « lois »qui interdisent le travail des enfants en dessous d’un certain âge.L’obligation d’aller à l’école doit être imposée sous peine de sanction applicable..
    - Dans un pays où le laxisme et l’absence de réglementation et de moyens imposent pour sortir de ce système d’exploitation ,d’esclavage des enfants. C’est la survie , l’irresponsabilité qui s’impose à la place du développement d’où l’intérêt du renforcement du système éducatif accessible par toutes les classes sociales.....
    Vœux pieux !?

  • 13 juin 2018 à 13:09 | zanadralambo (#7305)

    Notre part « d’autruche » comme dit si bien l’ami Isambilo. Quelle famille malgache n’a jamais employé des enfants ? Des gosses de 10 ans, voire moins, que leurs parents, souvent venus de la campagne, placent dans des familles d’accueil (un doux euphémisme) pour y être éduqués. De qui se moque-t-on ? « Taiza », un mot pudique qui cache l’exploitation de ces enfants, une exploitation qui s’apparente à de l’esclavage pur et simple.
    Voila un sujet sur lequel j’aimerais entendre les nationalistes si prompts à défendre nos traditions, notre héritage culturel qui, par bien de côtés, méritent qu’on les revoie, qu’on les mette au placard. Oseraient-ils prétendre que c’est là aussi un méfait de la colonisation ? Un sujet douloureux, tabou comme tant d’autres aspects de la société gasy, que nos chers nationalistes évitent soigneusement d’aborder…comme le kidnapping des karana qui reprend de plus belle. Il est vrai que les karana, dans la philosophie des nationalistes , un brin xénophobes, c’est une sous race.
    Pour en revenir à ces enfants esclaves, une honte, une plaie sur laquelle la société bien pensante gasy ferme les yeux, il est urgent qu’on prenne des mesures radicales. Faute de pouvoir juguler la misère, que le pouvoir scélérat de 75 nous a laissée comme seul héritage, qui en est une des causes, il faut déjà penser à une politique à plus ou moins long terme. Le planning familial est une piste à laquelle il faudra bien songer un jour, une politique de la natalité, de toute façon, s’impose. Des vœux pieux dans ce pays où les traditions et le poids de l’église sont un frein à toute évolution… quand je pense que l’avortement thérapeutique (qui sauverait, pourtant, bien des vies) est lui-même un sujet tabou…C’est évidemment aussi une affaire d’éducation, de mentalité. Le plus malheureux, c’est que c’est dans cette « haute »société » que cette plaie, cette tare est le plus implantée. A nous, privilégiés de la vie, entre autres, de nous battre contre ce mal qui gangrène notre pays, qui sacrifie ces enfants qui sont l’avenir. C’est tout simplement révoltant de penser au sort de ces gosses souvent maltraités, forcément malheureux, dans des familles qui les font trimer à leur âge, de l’aube à la fin du jour, 365 jours par an ! Je suis fâché avec des membres de ma propre famille, adeptes de cette pratique barbare… chaque fois que je viens à Mada, c’est, de toute manière, un sujet de dispute. Combien de fois ai-je entendu que l’andafy que je suis (un reproche que Tsisidinika m’ a fait récemment) ne comprend rien à la réalité de la vie dans ce pays et qu’il n’a certainement pas de leçon à donner.

    • 13 juin 2018 à 14:11 | loulou (#10109) répond à zanadralambo

      hé oui !
      Bravo zana ! mieux ouvrir les yeux tard que jamais !

      encore un petit effort pour dénoncer le reste de vos « adorables » coutumes !

    • 13 juin 2018 à 14:13 | tsimahafotsy (#6734) répond à zanadralambo

      Coucou ami Zanadralambo !
      je vois que les grands esprits se retrouvent sur les sujets fondamentaux ! lol !

    • 13 juin 2018 à 14:20 | loulou (#10109) répond à zanadralambo

      @tsima-machin

      Quelle hypocrisie !

      Quand je dénonce les mêmes horreurs depuis des années je me fais traiter de facho de raciste etc mais si vous et zana vous réveillez bien tardivement à la réalité des fruits pourris de votre culture.... ce serait un acte exemplaire de courage moral ?!

      Vous êtes des vertueux d’opérette comme zana, isambilo et bien d’autres !

  • 13 juin 2018 à 14:11 | tsimahafotsy (#6734)

    J’interviens de moins en moins sur MT car je trouve que les articles depuis le départ de Mireille Rabenoro et Ndimby, sont à l’image de certains forumistes foza et hvm, et comme les ministres de Ntsay :
    MÉDIOCRES et INSIGNIFIANTS et racoleurs.
    Mais aujourd’hui, j’adresse un satisfecit pour l’article sur les enfants.
    C’est un sujet de civilisation.
    Un sujet qui me tient à cœur car c’est le combat que je mène pour l’Education à Madagascar.
    Est-on encore un peuple civilisé quand on on voit le sort qu’on réserve à nos enfants ?
    Féodalisme, esclavage, inceste, abus sexuel, analphabétisme, déscolarisation, déshumanisation de l’enfant par la pauvreté et la violence des adultes, voilà où en sont arrivés les Malagasy après 60 ans d’indépendance.
    C’est ce que je constate sur le terrain et qui s’aggrave de plus en plus lors de mes retours à Mada.
    Le peuple malagasy d’avant la colonisation était un peuple estimé, louable.
    Dans son livre : Institutions politiques et sociales de Madagascar, ( 1908) Gustave Julien disait que la protection des enfants, des vieillards et des animaux incombait à toute la collectivité ;
    et que les enfants et les vieillards étaient l’objet d’un amour et d’un culte qu’on ne retrouve nulle part ailleurs,
    et qu’on adoptait les premiers et qu’on soignait les autres pour le seul plaisir de faire une bonne action.
    Et en conclusion, G.J. écrivait : nous ne voyons plus quel autre argument nous pouvons donner en faveur d’un peuple trop méconnue.
    Si le-dit Gustave revient aujourd’hui, il pourra écrire que les enfants et les vieillards dorment dans les tunnels, fouillent dans les ordures pour manger pendant que les fozas et les macaques à cravate bleue se distribuent les ministères pour que bobonnes et ses complices puissent faire leurs emplettes à Singapour, à Paris ou à Dubaï.
    Et Gustave Julien dira aussi :
    - Comment font les Malgaches pour ne pas se sentir responsables et coupables du naufrage de leur pays ?
    - Ont-ils perdu leur humanité et vendu leur conscience au bling bling du dieu Vola ?
    - Que restera-t-il de ce peuple malagasy après le règne des claudine, des voahangy-ananas, des riana andriamandavy, des maharante zandedié, de tous ces fozas et consorts ?
    - Me suis-je trompé sur ce peuple qui se laisse berné et gouverné par des individus répugnants, des voyous passibles de la réclusion criminelle à perpétuité pour pillage en bande organisé, non-assistance à enfant en danger et génocide culturel ?

    • 13 juin 2018 à 16:23 | zanadralambo (#7305) répond à tsimahafotsy

      Bonjour, Tsimahafotsy..Moi aussi, j’ai tendance à déserter MT, les commentaires débiles sur les politichiens débiles me font vomir. Les voyous ont fait main basse sur le pays depuis 75. Le fossoyeur de la nation qui donne des leçons de bonne gouvernance, son homme de main sur ce forum qui parle tout le temps d’état de droit….un pouvoir honni qui se taille la part du lion dans le gouvernement des voleurs…les crédules de la Place du 13 mai, grugés par leurs propres gourous qui se laissent entuber…Voilà où nous en sommes.
      Pour en revenir au sujet, le sort de ces enfants me touche, me révolte au plus haut point. Ne pas manger à sa faim à cet âge, quelle société digne de ce nom peut l’accepter.
      Naître dans la misère, grandir toujours pauvres, arriver à l’âge adulte sans le moindre espoir d’un réel avenir, mourir dans le dénuement le plus total…Chienne de vie : celle du Malgache..

    • 13 juin 2018 à 21:58 | Rakoto (#9043) répond à tsimahafotsy

      Maheureusement vous avez raison sur beaucoup de points, la discorde a été jeté depuis bien trop longtemps et la moindre occasion pour semer la zizanie ne fait qu’empirer les choses.
      Le fait est que tout le monde se rejète la faute pendant que certains sont des travailleurs de tous les instants.

      Et pour répondre à un de vos posts au sujet de l’enfance, de la délinquance (et de ce qu’a couté à des millions d’enfants la crise de 2009).
      https://www.youtube.com/watch?v=HkNPvpZek8Y

  • 13 juin 2018 à 14:14 | loulou (#10109)

    hé oui !

    Bravo tsima-machin !

    Vieux vaut ouvrir les yeux un peu tard que jamais !

    signé : un admirateur de la première heure (MDR !)

    • 13 juin 2018 à 16:27 | zanadralambo (#7305) répond à loulou

      Paolo, égal à lui-même. Ne change rien, surtout. Même pour un sujet d’une telle gravité, tu ne peux pas t’empêcher de faire dans la provoc ? La décence, tu connais, Paolo ?

    • 13 juin 2018 à 17:43 | loulou (#10109) répond à loulou

      @zanadralambo

      Si vous êtes honnête zana, vous qui êtes un de mes lecteurs les plus assidus,... reconnaissez que je n’ai pas attendu que MT-mélodrame publie un article ô combien tardif sur le sujet pour dénoncer cette pratique immonde et éminemment malgacho-malgache.

      Justement, cher ami, le sujet est si grave que je ne m’abaisserai pas pour la circonstance à me fendre aujourd’hui d’un billet convenu et larmoyant.

      Par ailleurs, je m’étonne que vous « découvriez » seulement aujourd’hui cette situation qui dure pourtant depuis de nombreuses décennies, voire de plusieurs siècles, vous qui connaissez si bien vos congénères !

      La question qui me brûle les lèvres est ; qu’allez-vous faire, vous personnellement zana, pour que les choses changent ? .... vous contenterez-vous comme d’habitude de pester ad nauseam contre vos dirigeants d’hier et d’aujourd’hui comme si vous ne participiez pas tous de la même culture ancestrale insensible à la misère humaine, ou bien allez-vous entonner le mantra classique des gasy pour qui tout est la fôte aux vazaha et réclamer avec des trémolos dans la voix :« donne-moi le vola vazaha » ?

      Je pose d’ailleurs la même question aux vertueux prescripteurs tsma-machin, isambilo et st-jo 2mé2 ?

    • 13 juin 2018 à 19:22 | zanadralambo (#7305) répond à loulou

      Je n’ai pas de comptes à te rendre, Paolo. Je rappellerai juste aux bonnes âmes du forum que je n’ai pas attendu la sainte venue du rejeton de la noblesse toscane pour dénoncer les tares de la société gasy. Je ne les ai jamais niées, pour ta gouverne,. Mais à ta différence, Paolo de mon cœur, je ne m’en sers pas pour insulter un peuple, victime des turpitudes de ses dirigeants. Crois-tu qu’ils aient vraiment choisi leur sort ? Ta haine t’égare et t’entraîne, comme d’habitude, dans ces affirmations nauséabondes dont les fachos ont le secret. Ne me fais pas dire que je te traite de facho…comme tu n’as jamais dit qu’on pue..
      Qu’est ce que je t’aime, Paolo, au fond, tu incarnes, à ta manière, toutes ces valeurs qui font le citoyen du monde : la tolérance, l’empathie, l’amitié entre les races…, allez, ne joue pas les faux modestes. Les propos immondes que tu tiens, le mépris que tu affiches pour les sauvages qui t’entourent à Tana, c’est un leurre, n’ est il pas ? Les gens sont tellement méchants, la mauvaise foi dont tu es victime, c’est un pur scandale. Lol et re-lol, c’est bien ça ?

  • 13 juin 2018 à 14:19 | arsonist (#10169)

    Juste une question :
    Au temps des colonies,
    ces formes de réduction de fait en esclavage d’enfants malgaches
    avaient-elles existées
    ou avaient-elles atteint une ampleur aussi grande qu’elles le sont aujourd’hui ?

    • 13 juin 2018 à 14:23 | loulou (#10109) répond à arsonist

      dès le départ les Français se sont efforcés d’éradiquer ces coutumes immondes de votre « vénérable » culture ancestrale que sont l’esclavage, l’inceste, le massacre des jumeaux, etc etc .
      La seule parenthèse dans cette funeste culture ce fut l’époque de la colonisation.

    • 13 juin 2018 à 15:13 | arsonist (#10169) répond à arsonist

      Ah ! Bon ?
      Deux autres questions alors, juste pour savoir :
      a) Le pouvoir colonial à Mada avait-il réussi au temps des colonies à éradiquer ou au moins à restreindre de façon notable cette mauvaise pratique gasy ?
      b) Est-ce que l’asservissement (pour ne pas dire esclavage) d’enfants
      [comme par exemple « l’esclavage sexuel » ou l’inceste ou le viol (suivi de meurtre ou pas) ou la simple mendicité dans la rue ou la fouille des poubelles etc...]
      a totalement disparu du monde des enfants sur le terroire métropolitain et outre-marin français ?

  • 13 juin 2018 à 15:13 | kartell (#8302)

    Dans cette indignation, ciblée, à l’occasion de cette éphémère journée internationale contre le travail des enfants, il a été oublié de faire mention de notre sémillant premier ministre, qui a été depuis 2008, le représentant de l’Organisation internationale du travail (OIT) à Antananarivo pour les Comores, Madagascar, Maurice et les Seychelles !.
    Saluons, sa grande capacité à avoir laissé les choses en l’état, où visiblement, le changement, ici, ne faisait pas partie de ses innombrables préoccupations professionnelles !….
    On mesure, combien, ce douloureux problème n’est pas une priorité, mais, une béquille d’une société où la pauvreté est devenue une affreuse normalité, servant même, les intérêts de certains fonds de commerce !…
    Mais, au delà, cette pauvreté impose, aussi, à ces malheureux enfants, une exploitation sexuelle, dont personne n’évoque l’existence, tenace, parce qu’elle constitue un sujet tabou, impliquant locaux et visiteurs !…
    Aujourd’hui, devant ce bilan indécent, le silence du monde politique est notoire, démontrant que le pays n’est prêt à aucune réforme, privilégiant le statuquo, bien plus fédérateur, qu’une quelconque remise en question, dévastatrice d’un système, faisandé, bien plus profitable, hélas ! ….

  • 13 juin 2018 à 15:51 | vatomena (#8391)

    Au vieux temps colonial l’enfant était ,l’enfant restait une promesse d’avenir . Aujourd’hui au temps du nationalisme post colonial et claironnant ,l’enfant est devenu chien errant , une mauvaise herbe .Les vazaha avaient plus de tendresse envers nos enfants que vous, fieffés abuseurs .La colonie batissait des écoles et nommait des instituteurs certifiés .Les bonnes soeurs avec l’aide de l’administration recevaient et éduquaient les orphelins .Le jeune Ralaimongo ,délivré de l’esclavage dans lequel il était maintenu depuis l’age de 7 ans ,orphelin d’une famille massacrée par les malaso ,était accueilli ,instruit ,.Il devenait enseignant à son tour ,voyageait jusqu’en France . Aujourd’hui il serait à dormir dans un tunnel de la ville ,le ventre creux et sans habits .Grands naufrageurs du pays vous n’avez pas le coeur malgache ni celui du vazaha .

    • 13 juin 2018 à 16:45 | zanadralambo (#7305) répond à vatomena

      Pour bien de Malgaches, l’enfant est la prunelle de leurs yeux, j’en ai connu qui se sont sacrifiés pour leur progéniture. De même, le respect des anciens était ancré dans leur âme…La société traditionnelle malgache, n’en déplaise à Paolo vénérait le partage, le respect et la solidarité. Le fihavanana, de mon temps, n’était pas un vain mot, je me rappelle mes parents se plier en 4 pour partager avec l’invité arrivé à l’improviste ce qu’il y avait dans la marmite. , Quand il y en avait pour 2, il y en avait pour 10.
      Des valeurs que la révolution socialiste, hélas encore elle, en amenant la misère, a noyées dans le flot de ses délires mortifères.

    • 13 juin 2018 à 17:50 | kartell (#8302) répond à vatomena

      Aujourd’hui, tout est devenu une marchandisation potentielle, enfant, os des ancêtres, tortues, lémuriens, transformés, en viandes de brousse !….
      L’indépendance nous a métamorphosés, en pays à brader, dont nous voyons, aujourd’hui, la réalité, aux yeux bridés, avec, hélas, les enfants, en bout de chaîne, devenant, ainsi, des victimes silencieuses d’un état où la comédie du spectacle qui bat son plein, en se contrefoutant de leurs sorts !….

  • 13 juin 2018 à 17:01 | arsonist (#10169)

    Si vous avez accès à BFMTV,
    vous y verrez que le Malgache Zoto , un gamin âgé de 14 ans , fils de Madame Vatosoa
    est l’un des plus jeunes candidats au bac S en Région Parisienne cette année 2018 .

    Il y a quelques années de cela , le jeune Malgache Arthur était lui aussi à 13 ans un des plus jeunes candidats au bac S .

    • 13 juin 2018 à 18:16 | arsonist (#10169) répond à arsonist

      Il est quand même surprenant que
      des ado malgaches résidents en Europe
      intéressent de temps en temps les médias de langue française
      par leur aptitude scolaire .

      On ne parle pas de ces enfants malgaches (ni même des Malgaches tout court) vivant en Europe
      quand il s’agit des révoltants comportements de certains individus,
      en particulier vis-à-vis des enfants.

      Quand on parle de maltraitance d’enfants ou d’assassinats d’enfants en Europe ,
      par exemple ,
      à Marcinelle (Belgique)
      ou à Lépanges-sur-Vologne (France)
      ou à Pont-de-Beauvoisin (France)
      ou à d’autres endroits encore ,
      on est en droit de se poser de très inquiétantes questions sur le degré de bestialité que peut atteindre l’être humain .

      Le loup , lui , il tue pour se nourrir .
      Mais l’homme loulou ?

    • 13 juin 2018 à 18:24 | vatomena (#8391) répond à arsonist

      Kartel- Zanadralambo __ Ces abrutis, anti colonialistes forcenés avec 60 ans de retard ,sont arrivés à faire regretter le magistère colonial .Honte sur eux !_ Le malgache était peut etre en soumission mais c’était une soumission acceptée. Je dirais ’raisonnée ’ .L’ ame malgache vivait encore chez chacun .On croyait à des jours meilleurs . Aujourd’hui nous vivons dans les cendres de ce qui fut .

    • 13 juin 2018 à 20:03 | arsonist (#10169) répond à arsonist

      vous trouvez dans ce lien la contribution en dollars des Gasy d’Andafy aux aides pour leur pays .

      https://www.madagascar-tribune.com/Quelques-donnees-compilees,23331.html

    • 15 juin 2018 à 11:48 | vatomena (#8391) répond à arsonist

      Arsonist@—Présentés à un juge d’instruction à Blois ce jeudi 14 juin 2018, les parents d’Inass ont été mis en examen. Le corps de la fillette avait été découvert au bord de l’A 10 à Suèvres en 1987.

      Le mystère de la petite inconnue de l’A 10 est enfin levé. Ce jeudi 14 juin, ses parents ont été mis en examen pour « meurtre, recel de cadavre et violences habituelles sur mineur de moins de 15 ans ». Ahmed Touloub, 66 ans réside à Puteaux dans la banlieue ouest de Paris, tandis que son ex-épouse Halima, 64 ans, vit à Villers-Cotterêts dans l’Aisne.

      Après leur comparution devant le juge d’instruction, ils ont été entendus tour à tour par la juge des libertés et de la détention. Le père est parti en détention provisoire à la maison d’arrêt de Blois. La mère a pour sa part été incarcérée à Orléans.

      […]
      Elle était la troisième d’une fratrie de sept enfants (trois filles et quatre garçons ) nés entre 1978 et 1991. Le couple s’est séparé en 2010.

      Les deux parents s’accusent mutuellement des coups portés à l’enfant depuis son plus jeune âge. Quand son corps a été retrouvé le 11 août 1987 à Suèvres, il portait de nombreuses traces de violences.

      Lors de sa garde à vue, le père a expliqué qu’ » il avait vécu un enfer avec son épouse qui se montrait violente aussi bien avec lui qu’avec leurs trois filles « . C’est le 10 août 1987 qu’il aurait découvert le corps de l’enfant sans vie. Il a alors décidé de partir au Maroc et s’est arrêté au petit matin du 11 août pour déposer le corps de l’enfant au bord de l’autoroute..

  • 13 juin 2018 à 17:08 | Isandra (#7070)

    Bon, les Andafys s’occupent de question humanitaire(l’effet), les sur place se préoccupent d’abord de cette crise source de la pauvreté(la cause).

    • 13 juin 2018 à 18:19 | kartell (#8302) répond à Isandra

      Les andafy envoient, chaque année, 9O millions de $ qui vont directement dans les familles, tandis que les « surplaces » peinent à survivre !…..
      Et effectivement, vous confirmez bien que le spectacle demeure prioritaire sur tout le reste, ça résume bien, la situation actuelle !.

    • 13 juin 2018 à 19:42 | Isandra (#7070) répond à Isandra

      Kartell,

      90 millions de $ des Andafys ? Intéressant, d’où vient ce chiffre ?

    • 13 juin 2018 à 21:32 | kartell (#8302) répond à Isandra

      C’est ce qui ressort de l’étude sur le profil de la diaspora malgache en France, réalisée par le Forum des organisations de solidarité internationale issues des migrations (Forim) pour l’Organisation internationale pour les migrations et les ministères malgache et français des Affaires étrangères,

  • 13 juin 2018 à 17:44 | arsonist (#10169)

    Bof ! La classe politique gasy a atteint depuis plusieurs décennies déjà un très haut degré d’inhumanité et de bestialité
    à tel point que tous ses membres, sans exception aucune,
    ignorent totalement ou trouvent tout simplement normal
    que des enfants malgaches sont réduits à l’état d’esclavage
    et cela au vu et au su de tout le monde.

    Tous les membres de la classe politique gasy ne pensent qu’au pognon qu’ils pourront se faire
    en conquérant les postes à responsabilité politique
    dans ce pays pourtant classé parmi les quatre pays les pauvres de la planète.

    Souvenez-vous !
    Quelques jours avant le 21 avril de cette année,
    on a mis en garde très clairement les populations d’Antananarivo
    que des politiciens gasy tentent de les entraîner à risquer leur vie
    pour manifester sur la place du 13 mai.

    Les commis des politiciens gasy au comportement bestial
    qui sévissent sur ce forum
    (juste pour que leur prétendu charismatique , entre autres , puisse retrouver le pouvoir)
    et qui ont l’ignoble habitude de sacrifier la vie des braves Gasy naïfs,
    ont traité les whistle blowers de lâches .

    Mais cela n’a pas loupé !
    Résultats : au moins 4 tués sous les balles de l’armée gasy le 21 avril !!!

    Que croyez-vous que firent alors les politiciens au comportement bestial ?
    Mais sauter sur l’occasion de ces tueries pour faire avancer leur ignoble plan , pardi !
    A vomir !

    Maintenant la Besileo Christine va retrouver un logement de fonction à Antananarivo !
    C’est toujours ça de gagné pour elle !
    Ignoble, on vous dit !

  • 13 juin 2018 à 18:15 | Isambilo (#4541)

    Zanadralambo et Tsimahafotsy,
    Alors ! Les Avaradrano désertent...? Je continue à intervenir de temps en temps parce qu’il ne faut pas non plus trop laisser la place aux débiles, fussent-ils nos compatriotes. Quant aux Loulou, Paolo, Vatomena et compagnie, il faut bien qu’ils déversent leur haine quelque part. Le travail, y compris l’esclavage, des enfants n’est pas une exclusivité malgache. Nous n’avons qu’une exclusivité : la langue. Pour le reste, on assume et on n’a pas attendu ces ignares - toujours convaincus de l’universalité de leurs valeurs - pour savoir qu’est-ce qui ne marche pas ou plus.

    • 13 juin 2018 à 18:37 | vatomena (#8391) répond à Isambilo

      Les ames bien nées Isambelo ne déversent pas de la haine .Au contraire ,ils restent aupres des victimes,de ceux qui souffrent. Ils abominent ceux qui savent mais qui détruisent ,pillent le pays à leur seul profit ,.Ils jouent les bravaches perchés sur un tas de ruines,une montagne de douleurs !

    • 13 juin 2018 à 19:24 | zanadralambo (#7305) répond à Isambilo

      Bonsoir, Isambilo. Pas envie de participer à cette curée, mon frère. Rien n’a changé…et rien ne changera tant que ces nationalistes de mes 2 accapareront le pouvoir. Ce sont les mêmes hyènes qui occupent les postes stratégiques depuis le passage du bouffon galonné en 75.
      Tout ce beau monde qui a fait semblant de s’écharper va se retrouver pour les festivités du 26 juin, ils vont ripailler ensemble pendant que le peuple crève de faim, pendant que nos gosses mendient dans les rues et fouillent dans les poubelles pour trouver à manger. Et les élections à venir, Isambilo, vous y croyez ? Foutaises, cette mascarade qui va coûter des milliards d’ariary n’est que de la poudre aux yeux, c’est juste pour avoir les aides des bailleurs qui vont, de toute façon, garnir les poches de Rajao et de ses complices ; Une fois le voleur qui sera « élu » installé, on assistera au même cinéma, les mêmes crises recommenceront. Non, la politique politicienne chez nous, j’en ai plus que marre, mon frère. Les avaradrano (le clown au pouvoir en est un, hélas, hélas …) désertent, aux atsimondrano de prendre le relais.

      De temps en temps, je suis quand même là, Isambilo, au grand dam de certains.

  • 13 juin 2018 à 18:53 | dominique (#9242)

    JE suis Français et habite une maison correcte avec ma femme qui est professeur dans une école privée.ayant besoin d’une jeune fille pour faire le ménage et les tâches ménagères dans ma maison .on en a donc trouver une qui travail bien et sérieuse ! SES mots et prouvés ! j’ai vu ! avant de venir chez moi elle travaillait dans une famille MALGACHE le salaire donné par ces « pourris profiteurs » 40.000 Ary par MOIS et comme nourriture du RIZ et des feuilles uniquement ! et eux bouffaient comme des pachas en plus de toutes les tâches de la maison a faire comme travail elle devait aller chercher leurs deux gosses a l’école et ça fait 3Km a faire pour elle 8 fois par jours ! 24 Km jours a pied ! et logée sur une natte pour dormir pire que des animaux ; jamais rien de plus et 7 Jours sur 7 jours et c’est des Malgaches qui font cela a des jeunes filles : et je dit la vérité que je peux prouver avec moi et ma femme elle nous a dit qu’elle n’a jamais été si heureuse !!! (et après on dit saloperie de français) enflures de Malgaches entre eux !dès son arrivée chez moi j’ai doublé son salaire des primes congés payés ; plus de marche a pied ; le taxi ! ; et pour la nourriture elle mange a volonté viandes ou poissons ou tout ce quelle veut toute la journée et coca et autre friandises a volonté !! et restaurant avec nous !! pour son intimité elle a sa chambre a elle et un lit neuf avec gros matelas et douches WC indépendante pour elle !!! en plus ma femme paye des vêtements et autre bricoles. Maintenant demandez lui d’aller travailler chez des familles Malgaches !!!!! elle va vous repondre JAMAIS ils sont tous profiteurs et pourris !! voila ses mots (femme de Madagascar) Et après vous pouvez en prendre de la graine et critiquer les (français) faite la même chose que moi ; avant d’exploiter vos compatriotes bande de pauvre Demeurés .

    • 13 juin 2018 à 20:04 | Isambilo (#4541) répond à dominique

      Evitez de généraliser pour ne pas tomber dans la caricature. Je connais une famille malgache (il y en a d’autres certainement) qui paie la retraite à leurs anciens domestiques. Nous sommes au moins trois à nous être exprimé la-dessus pour condamner ces pratiques.

  • 13 juin 2018 à 18:59 | vatomena (#8391)

    Au vieux temps colonial l’enfant était ,l’enfant restait une promesse d’avenir . Aujourd’hui au temps du nationalisme post colonial et claironnant ,l’enfant est devenu chien errant , une mauvaise herbe .Les vazaha avaient plus de tendresse envers nos enfants que vous, fieffés abuseurs .La colonie batissait des écoles et nommait des instituteurs certifiés .Les bonnes soeurs avec l’aide de l’administration recevaient et éduquaient les orphelins .Le jeune Ralaimongo ,délivré de l’esclavage dans lequel il était maintenu depuis l’age de 7 ans ,orphelin d’une famille massacrée par les malaso ,était accueilli ,instruit ,.Il devenait enseignant à son tour ,voyageait jusqu’en France . Aujourd’hui il serait à dormir dans un tunnel de la ville ,le ventre creux et sans habits .Grands naufrageurs du pays vous n’avez pas le coeur malgache ni celui du vazaha .

  • 13 juin 2018 à 20:13 | arsonist (#10169)

    https://www.madagascar-tribune.com/Quelques-donnees-compilees,23331.html

    Naïvement , les foza croient que les gens biens , dont la diaspora , leur ressemblent .
    Quelle erreur !
    La diaspora fait rentrer de l’argent à Madagascar .
    Les foza , eux , font sortir pour leurs propres comptes personnels à l’Etranger les richesses du pays,
    au détriment des populations de la Grande Île évidemment .

    • 13 juin 2018 à 21:01 | vatomena (#8391) répond à arsonist

      CQFD - ce qu’il fallait démontrer,Arsonit

      Andafy ,les malgaches supportent courageusement l’exil ,le racisme ,la nostalgie.Mais ils n’oublient pas la famille ,le pays . Ils se dévouent ,ils se privent pour aider . Ils n’ignorent pas cependant qu’au pays ils sont jalousés et incompris . Madame Isandra ignore ce que cela coute en sacrifices que d’épargner chaque année en moyenne 3 200 euros sur son salaire .Pour eux tous le sacrifice s’évalue chaque année à plus de 400 million de dollars qui profitent à la patrie .. Est ce que la nation sera un jour reconnaissante envers eux ?

  • 13 juin 2018 à 20:44 | tsimahafotsy (#6734)

    Bonjour Zanadralambo, Isambilo, Arsonist !
    C’est depuis 2009 que les conditions des enfants malagasy se sont gravement détériorées.
    Après 6 ou 8 mois de non-présence à Mada, quand je reviens pour m’occuper de mon école et de mon équipe de rugby, j’ai l’impression d’avoir quitter le pays que quelques jours.
    Rien ne change.
    Les pauvres toujours aussi pauvres et sales physiquement.
    Les nouveaux riches de la HAT et du régime HVM, toujours aussi répugnants moralement et ridicules physiquement avec leur accoutrement bling bling de m’as-tu-vu.
    Quoi qu’on puisse dire, le coup d’état du répugnant Dj rat-joelina a fait tomber les barrières morales qui séparent l’homme de l’animal.
    Et ensuite on a érigé des murs qui barricadent les classes sociales, les cœurs, l’identité nationale, culturelle, ethnique, religieuse pour se protéger et exclure les autres.
    Le chacun pour soi est devenu la règle et si on peut bézer l’autre pour un petit avantage, aucune hésitation.
    Le fihavanana et le soatovina sont des notions ridicules enfouis dans les tréfonds de l’ancien monde de nos ancêtres néandertaliens.
    Si j’étais conseiller du prince, je lui dirais de faire de l’archéologie car la solution à nos problèmes sont dans les valeurs culturels de l’ancien monde et non dans le nouveau monde de l’indifférence.
    Réécouter la chanson de Gilbert Bécaud pour garder votre capacité d’indignation et d’action.
    / Les mauvais coups, les lâchetés
    Quelle importance
    Laisse-moi te dire et te redire ce que tu sais
    Ce qui détruit le monde c’est
    L’indifférence
    Elle a rompu et corrompu
    Même l’enfance
    Un homme marche
    Un homme marche, tombe, crève dans la rue
    Eh bien personne ne l’a vu
    L’indifférence
    Elle te tue à petits coups
    L’indifférence
    Tu es l’agneau, elle est le loup...

    Ps :
    Je ne crois pas que Vatomena soit plein de haine envers le peuple malagasy. C’est un zanatany grand nostalgique de la période coloniale, c’est tout. Il n’est pas à mon avis comme les affreux Ali, et Paolo.

    • 13 juin 2018 à 21:04 | tsimahafotsy (#6734) répond à tsimahafotsy

      Avant 2009, Madagascar semblait être sur la bonne voie pour atteindre l’accès universel à l’éducation, mais en 2012, de nombreux indicateurs clés étaient soit stagnants soit en déclin. Un nombre croissant d’enfants en âge d’être scolarisés voient leur accès à l’école encore plus limité, avec une qualité de l’éducation plus faible et les inégalités vont en s’accroissant à travers le pays. Plus de deux millions d’enfants ne fréquentent pas l’école préscolaire et environ 1,5 millions d’enfants en âge de fréquenter l’école primaire ne sont pas scolarisés. Seuls 3 enfants sur 10 qui commencent l’école primaire achèvent le cycle complet et les deux tiers des enseignants n’ont pas reçu de formation formelle. L’allocation budgétaire du gouvernement pour l’éducation a diminué de près de 4 pour cent depuis 2009. Les coûts de l’éducation pour les familles ont donc considérablement augmenté pour compenser cette réduction du financement. Au début de l’année scolaire 2012/2013, la plupart des écoles primaires ont continué à exiger des parents des frais d’inscription pour compenser le manque de fonds au niveau des écoles pour les dépenses de fonctionnement. Globalement, on estime que l’adulte moyen malgache a seulement eu 4,4 années d’éducation formelle.
      Source UNICEF.

    • 13 juin 2018 à 21:13 | vatomena (#8391) répond à tsimahafotsy

      Ps — Ce n’est pas la présence du colon qui me fait défaut vous répondra Vatomena . Ce qui me fait défaut c’est la réussite coloniale : la paix civile ,l’excercice d’un véritable fihavanana ,le plat de riz assuré deux fois par jour ,les soins gratuits aux pauvres gens ,le bon état du réseau routier et l’assurance de jours meilleurs à venir ....

  • 13 juin 2018 à 22:37 | tsimahafotsy (#6734)

    Un pauvre retraité sans intelligence et khon comme la lune ayant un complexe d’infériorité énorme et conformément proportionnel à son impuissance sexuel déverse sa haine sur un peuple qui l’héberge.
    Affreux, répugnant et toujours aussi insignifiant, malgré les heures et les jours et les mois passés sur MT !
    Se faire traiter de « minus habens » c’est la reconnaissance d’un imbécile envers un supérieur !

    • 13 juin 2018 à 23:04 | zanadralambo (#7305) répond à tsimahafotsy

      @ Tsimahafotsy. Vatomena n’est pas de la même veine que l’autre taré à qui sa pouffiasse a monté la tête. Vatomena, malgré quelques dérapages, a l’amour du pays bien ancré dans son cœur. Moi, je lui pardonne volontiers ses écarts, qui aime bien châtie bien. J’ai eu des échanges musclés avec Paolo qui est souvent borderline. Mais lui n’a jamais essayé de monter les ethnies les unes contre les autres sur ce forum. C’est un raciste qui s’ignore, aux idées parfois fascisantes…J’en ai connu, j’ai pratiqué, je suis vacciné : je fais rentrer par une oreille, je fais ressortir de l’autre.
      En revanche, l’autre attardé, je ne supporte pas. Des konos, j’en ai vu dans ma vie, mais un de ce niveau, j’avoue, il dépasse ses pires congénères. Pour éviter de lui répondre, j’ai trouvé l’astuce, je zappe dès que je le vois, Je l’a définitivement effacé de mon logiciel (merci, Belakana).. De toute manière, c’est un analphabète qui ne comprend rien à rien, j’ai pas de temps à perdre à écouter les âneries d’un crétin fini..Fais comme moi, frangin, la m…, faut pas marcher dedans, même du pied gauche, évite la.

    • 13 juin 2018 à 23:28 | tsimahafotsy (#6734) répond à tsimahafotsy

      @ Zanadralambo,
      l’autre jour, mon oncle 88 ans, membre actif du MDRM, emprisonné et torturé en 1947 par les tirailleurs sénégalais, me disait :
      je regrette le temps des vazaha quand je vois l’état du pays actuellement.
      Tout le monde veut être citoyen français et quitter ce pays !
      Je ne me suis pas battu pour notre liberté et notre indépendance pour voir çà quand même !
      Et là je me suis dit que Vatomena aurait eu un bon interlocuteur avec mon vieux oncle ! lol !
      Concernant le taré, je suis entièrement de votre avis !
      A plus cher compatriote !

  • 13 juin 2018 à 23:31 | FINENGO (#7901)

    @ Zanadralambo
    Salut Frérot,
    Rien à rajouter, tu as tout dit.
    Et d’autant plus qu’aujourd’hui et comme par coïncidence vers 18H il y avait une émission sur la Chaine TV Voyage, montrant une école subventionner par les Hôtesses de l’air de Corsair, aux abords d’une décharge à ciel ouvert dans la banlieue de Tana, ou les enfants Mangent Gratuitement à la cantine, et apprennent l’hygiène élémentaire à se brosser les dents après le repas de la cantine.
    J’avais un pincement au coeur en regardant cette émission.
    Je me fais rare aussi sur le Forum, car à lire les intervenants, il me semble qu’il y a plus de Complices du pouvoir qui y sévissent, que des Personnes indignées par ce qui se passe.
    En réalité sur le forum on y trouve plus de faux Q que des gens honnêtes.
    Quand au dépravé de Paolo, il faut le laisser baver ses obscénités autant qu’il le voudra, il se porte mieux à Madagascar qu’en Toscane. Bien sûr l’ Ariary lui offre un pouvoir d’achat qu’il n’aurait jamais eu de sa vie. En réalité ce n’est qu’un Mange Mer.de, désolé pour la franchise Paolo, tu ne mérites pas mieux, malheureusement.
    Par dessus le Marcher le Pays se fait Peau neuve, soit disant, avec : « Un Gouvernement de consensus . » De quoi à rester bouche bée.
    Je dirais plutôt : Un Gouvernement de KONS qui se sucent.

    Aller Bonne soirée Frérot, salutations à la Famille..!!

  • 14 juin 2018 à 14:23 | lafu_ny_su_krill (#10001)

    non tout n’est pas dit,
    zanadralambo reconait u’il emploie et sa famille emploie des enfants ! De plus il croit que tout le monde a fait comme ca ! et non bonhomme .

    Non ,non et non, je connais beaucoup de monde qui n’a jamais fait ce que votre famille a l’habitude de faire.

    Voila, ceux qui pensent comme zana , sont ses ams :vatomene est pris comme un amoureux de son pays, le nostalgique des colonies, celui qui copie colle des sujets venant de sites les plus à l’extrême droite ( OAS , colonialistes , racistes suprématistes blancs ) .

    Jipo, celui qui fait ds copié/collé sans nommer la source ! idiot, ici tout le monde a le droit de sexrpimer , même toi le petit à tous les sens du terme insignifiznt ui croit que tout le monde va gober tes anneries ! et non , ca passe pas mec !

    A tous les knon qui se reconnaitrons : kozobe, iarivo, vatomena , paolo , tanguy, dominalik,

    • 14 juin 2018 à 21:15 | vatomena (#8391) répond à lafu_ny_su_krill

      Lafasukilkil@__. Croyez vous que vos petits enfants auront une nostalgie du monde malgache que vous laisserez en héritage .de ce monde que vous avez construit et où vous vous complaisez . Je ne le crois pas. C’est une descente aux enfers que vous nous faites vivre .Les livres d’histoire diront aux petits malgaches : Il fut un temps où Madagascar était reconnu comme la perle de l’Océan Indien Mais cela a fini avec votre père .

  • 14 juin 2018 à 17:43 | FINENGO (#7901)

    @ lafu_ny_su_krill
    Bien sûr Monsieur du KON.
    On ne pourra jamais fonctionner comme toi et tes acolytes.
    Nous vivons dans deux Mondes Parallèles, pour ne pas dire totalement différents.
    Une chose est certaine, c’est que tu n’aimes pas que l’on te crache la vérité.
    Tu as grandi dans un Monde d’hypocrites, et tu continues à y vivre et tu y vivras pour longtemps encore.
    Fais déjà le Ménage chez toi, avant de dire un mot pour ce qui se passe ailleurs.
    Libre à toi si tu veux considérer tes enfants et tes petits enfants comme esclaves, tu n’as qu’à les faire casser des cailloux dès la naissance, c’est de coutume chez toi.
    Certainement tu vis encore au 14 ème siècle.
    Abruti que tu es...!!!

  • 15 juin 2018 à 10:53 | vatomena (#8391)

    @lafasukilikili___Le racisme envers l’étranger a des motivations historiques et séculaires La nature humaine n’est pas parfaite .Dans les sociétés civilisées la lutte contre le racisme est constante et rencontre quelques succès .Mais il existe un autre racisme plus sournois,un racisme social et qui sévit tout particulièrement à Madacascar ..Ici sont oubliés ,rejetés ,humiliés ,abandonnés tous les deshérités.On se révulse à la simple idée qu’un descendant d’Andevo puisse entrer dans la famille .Bien souvent le Colon, lui , prenait pour femme une personne de la plus basse origine.Il n’avait que faire de vos préjugés .Il s’enracinait .Le dernier rebelle de 47 vous maudira pour le monde encore plus injuste et plus misérable que vous avez enfanté .

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