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Enseignement

Vie universitaire

La menace d’une année blanche pointe son nez

vendredi 24 juillet 2015 | Bill

Les enseignants chercheurs et chercheurs enseignants membres du syndicat Seces poursuivent leur grève. Ils réfutent les accusations portées contre eux et déclarent qu’ils ne sont en aucune manière, en train de manipuler les étudiants qui manifestent en dehors et dans l’enceinte de l’université. Le leader du Seces section Antananarivo a exprimé ce 23 juillet la détermination des enseignants syndiqués dans leurs revendications et déclare que le risque d’impact du mutisme et de la non résolution de leurs problèmes sur les prochains examens du baccalauréat et concours d’entrée à l’université est grand. Ils boycotteront le déroulement des épreuves du Bacc. À certains égards, le Seces Antananarivo réclame tout simplement la fermeture de l’université publique du moment que l’État ne souhaite pas appliquer la loi car leurs revendications ou plutôt les solutions à leurs problèmes figurent déjà dans les lois de finances successives depuis 2010.

En d’autres termes, le Seces Tana est en train de prendre en otage non seulement le cursus des étudiants déjà inscrits à l’université mais également les élèves qui se préparent à y entrer. Le président du Seces Tanà a d’ailleurs ajouté qu’avoir deux promotions entrantes à l’université n’est pas envisageable si jamais cela se produit et au cas où les épreuves du baccalauréat arrivent à se dérouler. Les examens du bacc et leur déroulement relèvent en effet de l’Enseignement supérieur ; ce sont des professeurs d’université qui président autant les jurys que les centres d’examens. Le ministère peut toujours faire appel aux professeurs non syndiqués et de plus chaque enseignant malgré qu’il soit syndiqué, est libre dans ses comportements.

Les problèmes des enseignants du Seces résonnent mal dans les oreilles des parents d’élèves qui doivent se présenter aux examens du baccalauréat et chez ceux des parents des étudiants. La pression devient de plus en plus forte sur non seulement les ministères concernés (enseignement supérieur, finances) mais aussi sur l’État. À peine le problème d’Air Madagascar est en cours de résolution que les enseignants syndiqués insistent sur ce que l’État leur doit, provoquant le mouvement des étudiants qui risque d’enfler la grogne dans l’opinion publique. Alors même que la grève se poursuit dans les services des Domaines.

13 commentaires

Vos commentaires

  • 24 juillet 2015 à 10:33 | Stomato (#3476)

    Tout va si bien à Madagascar, que ce ne sont pas de petites grèves à répétition dans des domaines protégés car dépendant de l’état, donc des finances venant de bailleurs de fonds, qui vont empêcher le pays d’aller de l’avant !

    Usez, abusez, exagérez en profitant du droit de grève, droit beaucoup plus important que n’importe quel devoir.

    • 24 juillet 2015 à 11:02 | Gérard (#7761) répond à Stomato

      c’est vrai :

      pourquoi il y a t il moins de gréves chez Filatex qu’à Ankatso ou au service des domaines ?

      la vie y serait elle plus facile ?

    • 25 juillet 2015 à 12:16 | Isambilo (#4541) répond à Gérard

      Il y a moins de grève chez Filatex parce qu’il n’y a pas de syndicat digne de ce nom dans cette boîte.
      Cette expression de « prise d’otage » appartient au vocabulaire de la droite la plus stupide du monde : la droite française.
      Une grève est uniquement dirigée contre les dirigeants d’une entreprise ou d’une institution, et jamais contre les usagers ou les clients. Cela relève d’une culture élémentaire dans une économie capitaliste dite libérale dans la phraséologie réactionnaire actuelle.

  • 24 juillet 2015 à 10:51 | nono (#8950)

    Tenir les étudiants et leur avenir en otage, quel bel exemple de nos chers « enseignants chercheurs et chercheurs enseignants ». Mais la question se pose : pour réclamer leurs indemnités de recherche, quelles sont ces recherches, où en sont-elles, quel en est le fruit ? Donc, cette grève, toujours par souci de se remplir les poches, tient-elle vraiment la route ?

  • 24 juillet 2015 à 11:32 | RAMAHEFARISOA Basile (#6111)

    Pour l’UNIVERSITE=année blanche
    IL FAUT RAPATRIER TOUS LES ETUDIANTS MALGACHES à l’étranger pour reétudier leurs dossiers".
    Les bourses d’études,ce du « CHIENLIT »,à Madagascar.
    Tous ces étudiants méritent-ils des bourses ==AVEC= des notes rafistonées durant leurs études.
    UNE ou DEUX ANNEES BLANCHES SONT NECESSAIRES POUR METTRE UN PEU D’ORDRE DANS NOS UNIVERSITES.
    Un ancien Ministre de l’Education de la Transition a fait une confidence accablante sur l’enseignement et les notes attribuées aux élèves ou étuidiants pour soutenir leurs dossiers respectifs,à Madagascar.

    Basile RAMAHEFARISOA-1943
    b.ramahefarisoa@gmail.com

    • 24 juillet 2015 à 16:25 | Stomato (#3476) répond à RAMAHEFARISOA Basile

      Bonjour OH Grand YAKA !
      Merci de nous avoir donné du haut de votre grandeur, votre quarante douzième nouvelle du siècle en cette année 2015...

      >>IL FAUT RAPATRIER TOUS LES ETUDIANTS MALGACHES à l’étranger pour reétudier leurs dossiers". <<<

      Il est intéressant de savoir que les étudiants et les enseignants chercheurs d’Ankatso sont à l’étranger...
      Je dormirai nettement moins bête ce soir.

      Pourriez vous préciser ce que sont des notes « rafistonées » ?
      J’avoue que je m’incline devant la hauteur de votre savoir.

    • 25 juillet 2015 à 12:37 | RAMAHEFARISOA Basile (#6111) répond à Stomato

      J’avais un cousin qui était enseignant dans un lycée de Madagascar,lors de son séjour d’études à la Sorbonne,il m’avait raconté :
      - « Quand il était Président des Jurys au Baccalauréat,le taux de réussite ne dépassait pas 10 %,en ajoutant minutieusement que certains fils des anciens Ministres n’assistant même pas à ses cours de »Français" réclamaient des notes pour leur bulletin scolaire.NIET !
      Stomato,
      Il ne fait pas partie d’ANKATSO==heureusement==,il est de l’université de Tuléar !

      Basile RAMAHEFARISOA-1943
      b.ramahefarisoa@gmail.com

    • 27 juillet 2015 à 13:48 | Stomato (#3476) répond à RAMAHEFARISOA Basile

      Je ne voudrais pas rentrer dans des choses trop dimensionnelles, mais, après il faut s’intégrer tout ça dans les environnements et on est tous capables de donner des informations à chacun et cette officialité peut vraiment retarder ce qui devrait devenir... C’est cette année que j’ai eu la révélation !

      Ça sounds good, je ne suis pas un simple danseur car il y a de bonnes règles, de bonnes rules et cela même si les gens ne le savent pas ! C’est pour ça que j’ai fait des films avec des replicants.

      Ça sounds good, après il faut s’intégrer tout ça dans les environnements et on vit dans une réalité qu’on a créée et que j’appelle illusion et cela même si les gens ne le savent pas ! Et j’ai toujours grandi parmi les chiens.

      Je me souviens en fait, après il faut s’intégrer tout ça dans les environnements et en vérité, la vérité, il n’y a pas de vérité parce que spirituellement, on est tous ensemble, ok ? Mais ça, c’est uniquement lié au spirit.

  • 24 juillet 2015 à 15:42 | ginabe (#8937)

    Partout ailleurs, et historiquement, la fonction d’universitaire n’est pas une tâche grassement rémunérée. Parce que l’actuelle revendication du SECES qui exige l’application d’un décret signé sous la Transition (un régime marginal) est d’augmenter les pécules reçus par les soit disant enseignant-chercheurs. En France, aux Etats-Unis, au Japon, partout ailleurs, un universitaire est de rémunération modeste. C’est dans la finance que l’on brasse les millions de dollar. Que les enseignants du SECES démissionne et se mettent au bizna s’ils aspirent aux milliards.

  • 24 juillet 2015 à 15:55 | ginabe (#8937)

    Le SECES a de grandes revendications. Mais dans leurs rangs il y a bon nombres d’individus qui ne produisent rien ; ils se la pètent haut parce qu’ils ont trimé pendant de longues et longues années à compiler des soit-disant recherches dans un épais recueil, l’ont présenté devant un jury, puis octroyé du doctorat. Au final, avec la situation qui prévaut dans le pays, ils sont devenus des frustrés. Parce que les p’tit gars mpibizna de l’avenue de l’indépendance gagnent 5, 10, 20 fois plus qu’eux, alors qu’ils ont déchiré leurs pantelons sur des bancs... pour au final accumuler du savoir stérile.

    • 25 juillet 2015 à 12:21 | Isambilo (#4541) répond à ginabe

      Ne généralisons pas trop quand même. Des publications de chercheurs malgaches existent et tiennent la route. On peut en trouver, publiées sur des sites scientifiques.
      Mais quand je lis les élucubrations de Rabearison dit Vahömbey sur sa « Révolution vazimba », je me pose la question de sa santé mentale. Et pourtant il serait enseignant-chercheur à l’université.

  • 25 juillet 2015 à 07:11 | lanja (#4980)

    décret nosoniavin ingahy dj , inona moa no mahasamihafa izany amin ilay autoroute avy eny ivato , nanaovany delira fa hataony ao anatin ny enimbolana ...ny mpanao révolution orange sy ny mpanaraka azy ve no namitaka ny SECES dia izany no hanaovana grevy...angamba mba mety kokoa raha manavao fitakiana fotsiny , ary maninona raha esorina ity hoe mpikaroka, inona izao no fikarohana atao na fikarohana efa vita ka hitakiana tambiny ?

    • 30 juillet 2015 à 15:18 | kiana (#9113) répond à lanja

      ny fanaovana otage ny mpianatra kosa TSY AZO EKENA ary ampitandremana anareo milaza enseignant chercheur ireo. Ianareo mandeha mikarama mampianatra any @ Université privé , ho an’ny zanaky ny mana-katao , ny zana-bahoaka tsy mahaloa écolage any zany no victime foana. Izahay de mampitandrina ! argent de poche ny karamanareo @ fanjakana fa aza de tia tena loatra !

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