Le corps de la fillette âgée de six ans violée et assassinée près du cimetière d’Anjanahary le 15 août dernier sera transféré à Alatsinainy–Bakaro ce jour. Lors de notre brève entrevue avec la mère de la victime encore sous le choc hier, celle-ci persiste et signe quant à la culpabilité du beau-père de la petite victime. « De toute façon, j’ai toutes les preuves irréfutables devant lesquelles R.J.F Kevin ne pourrait jamais nier l’évidence de sa culpabilité dans le viol et le meurtre de mon enfant. Pour cela, il n’aura jamais la moindre chance de s’en tirer. Je ne céderai pas d’un pouce, qu’il en soit certain », assure-t-elle. De leur côté, les proches de la dame sont tout aussi catégoriques que la première quant à la culpabilité de cet homme. « Il avait l’habitude de frapper cette enfant à l’aide d’une ceinture. En outre, tout son comportement étrange l’a trahi le jour du meurtre », renchérit la sœur de la mère. De toute façon, l’arrestation du coupable par la 5e section du service central des affaires criminelles est un premier pas vers l’éclatement de la vérité.
Ajourné
Normalement, R.J.F Kevin, agent de police de son état, devait comparaître devant le procureur hier. Mais la police a précisé qu’il devrait encore être enquêté. L’affaire sera ainsi ajournée dans les jours à venir au parquet d’Anosy. En attendant, les proches de la victime sont encore très pris par les funérailles. Ils espèrent que le sort du présumé coupable sera définitivement fixé sitôt l’enterrement réalisé. Jusqu’au verdict prochain de l’enquête en cours, celui-ci nie toujours les charges qui pèsent sur lui. Hormis les nouvelles de l’arrestation, les fonctionnaires de la police observent un silence prudent, ne daignant fournir aucune information supplémentaire concernant les enquêtes sur Kevin, leur collègue. Mais on espère toutefois qu’aucune bavure ou entrave ne vienne entacher le déroulement de l’enquête.
