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Tribune libre

Les terres rares vs. tanindrazana

La lutte pour les terres ancestrales et le mode de vie à Ampasindava

samedi 3 septembre 2016 | Mel Whitehouse

En avril 2015, je regardais à travers la fenêtre d’un « taxi brousse » les rizières et forêts sur les collines qui défilaient, peu visibles dans la lumière de la lune. J’ai trouvé la Croix du Sud au ciel. Je voyageais dans le nord ouest du pays de Madagascar avec un collègue (et ami) malgache pour faire de la recherche sur un projet minier qui se trouvait à la péninsule d’Ampasindava. C’était à ce moment-là, dans le taxi brousse au milieu de la nuit que j’avais compris pour la millième fois que je ne savais pas beaucoup de choses.
En bref, la raison pour laquelle j’ai choisi d’aller à Ampasindava est qu’il y a là-bas deux entités internationales qui ont des revendications territoriales sur le même terrain, et donc, dans les mêmes communautés. L’une est une ONG américaine qui s’occupe de la conservation environnementale. Elle s’appelle Missouri Botanical Gardens (MBG). Et l’autre est une compagnie minière, dénommée Tantalus (TREM), qui cherche les minéraux fondamentaux (qui s’appellent les terres rares) utilisés dans les matériels électroniques. Avant de parler avec les villageois je pensais que probablement ils préféraient TREM à MBG car si les deux ont déjà pris la terre, au moins TREM a dit qu’il va créer du travail bien payé. Mais, j’avais tort complètement. Il y avait des personnes qui aimaient MBG, et d’autres qui ne l’aimaient pas. Cependant, il n’y avait qu’un seul villageois qui a répondu avec optimisme à la question « Est-ce que vous êtes favorable à l’idée que TREM progresse vers une phase d’exploitation ? Et s’il le fait, y aura-il des bénéfices pour vous ? » Les autres sont pleins d’inquiétudes, et plusieurs nous ont demandé de partager leurs soucis pour que les autres comprennent leur situation.
D’une manière générale, il y avait beaucoup de similarités dans ce que les 62 personnes avec qui nous avons parlé ont dit. Tout le monde dépend de la terre pour vivre. Tout le monde est cultivateur. La terre là est tellement riche et fertile, alors des cultures d’exportation parmi les plus connues de Madagascar sont cultivées à Ampasindava. Ils cultivent de la vanille, du poivre, du café, du cacao et du riz. Nous étions là pendant la saison de la récolte du riz, et pour rendre la récolte plus facile la plupart des villageois construisent une petite maison secondaire près des rizières pour avoir plus de temps pour faire la récolte. Pour presque tout le monde le village où ils habitent est celui où ils sont nés, et c’est leur terre ancestrale, tanindrazana (une valeur malgache tellement importante). Les gens nous ont dit qu’ils ont peur que Tantalus détruise complètement toute la terre, leurs champs agricoles, le village, et la terre sacrée.
La première source d’inquiétude quand j’étais là il y a une année, était les trous creusés par Tantalus pour obtenir des échantillons de la boue prélevée pour découvrir la quantité de terres rares à l’intérieur. Chaque trou mesure un mètre carré et dix mètres de profondeur. Les trous sont partout, sur les champs de tout le monde, dans les forêts, l’aire protégée, et même sur leurs terres sacrées. Beaucoup de gens ne savent même pas qui a creusé les trous dans leurs propres champs. Ils nous ont dit que les trous sont apparus, sans demande, sans avertissement, et sans compensation. La plupart des villageois ont parlé de leurs sentiments d’impuissance face à TREM et à l’État. Un agriculteur nous a dit que TREM est venu pour creuser dans son champ et quand il a essayé de refuser, les représentants de TREM ont dit « vous pouvez creuser dans votre champ, et on vous payera, ou on va trouver quelqu’un d’autre pour le faire. »
Outre l’injustice perpétuée par la peur et le pouvoir, les villageois ont noté quelques effets tangibles des trous. D’abord, les trous sont creusés dans la terre sacrée. C’est expressément interdit par le code minier de Madagascar (chapitre 3, article 105) d’exploiter ou faire de recherche dans une zone à moins de 80 mètres d’un site sacré. Aussi les trous ne sont pas toujours rebouchés, et même quand ils le sont, la pluie fait retomber de la boue à l’intérieur, les rendant seulement partiellement remplis.
Ces trous pas complètement remplis posent un problème pour le bétail. Plusieurs personnes nous ont dit qu’ils ont perdu du bétail quand ces animaux sont tombés. Les villageois veulent des compensations pour ces pertes aussi. En plus, même quand les trous sont bien rebouchés, les agriculteurs ont trouvé que rien ne peut pousser dans le sol de remplissage. Ils s’inquiètent que si leur terre est vraiment exploitée, même si les trous seront rebouchés - la terre ne sera plus fertile.
À la fin, chaque enquête est devenue une discussion sur les soucis et souhaits. Ils ont peur de la perte totale de leur terre et donc de leur moyen de vivre. Ils ont peur de la contamination de l’eau des rivières. Quelques personnes nous ont dit directement qu’ils ont peur que si l’exploitation commence, les champs agricoles seront détruits, donc il n’y aura pas de nourriture, et puis ils vont mourir. Malheureusement, leurs soucis ne sont pas sans fondement, en Asie il y a quelques exemples de villages ruraux complètement détruits par l’exploitation des terres rares.
Qu’est-ce qu’ils veulent, les villageois ? En fait, ils veulent que TREM parte, mais ils savent que c’est trop tard pour cela. Alors, ils veulent une compensation financière pour l’usage de leurs terres, même pour les personnes qui n’ont pas les papiers de propriété. De plus ils veulent des compensations pour la communauté. Ils veulent une école, et un hôpital, ou au moins une route plus accessible, pour qu’ils puissent circuler plus facilement.

Mais plus que tout, ils veulent avoir leur mot à dire sur leur propre avenir, ils veulent le pouvoir de lutter pour leurs droits.

Partagez leur histoire pour faites pression sur Tantalus (ou son acheteur Apphia Minerals SOF PTE) et sur le gouvernement malgache pour qu’ils entendent les voix des villageois d’Ampasindava !

20 commentaires

Vos commentaires

  • 3 septembre 2016 à 10:07 | Saint-Jo (#8511)

    Et qui croirait que les foza aux mains dégoulinantes du sang des populations ,
    que ces foza soient de Rajao-la-terreur ou du DJ-ex-la-terreur ,
    ont la moindre petite chance d’être en communion de pensée et de conviction avec les popualtions
    que ces foza eux-mêmes ont fait massacrer avec bestialité par les déshumanisés fotaka et bodega ?
    Qui ?

  • 3 septembre 2016 à 11:36 | Isambilo (#4541)

    Au fond de la baie d’Ampasindava se trouve le site archéologique de Mahilaka qui remonte au 12e siècle. On voit très bien sur Google Earth (2015) la trace des carottages effectués par cette compagnie. Je pensais que c’était Radimilahy et Wright qui reprenaient les recherches. Et non.
    C’est à la population (pas seulement locale) et à la communauté scientifique internationale de tout faire pour que cesse ce vandalisme.
    C’est tout un pan de l’histoire du pays qui fout le camp pour quelques sous.
    Il doit quand même y avoir un universitaire dans ce gouvernement pour comprendre que ça ne se fait pas, nulle part.

    • 3 septembre 2016 à 14:35 | Behantra (#9165) répond à Isambilo

      Isambilo et St Jo

      Comme vous etes plus compétent que moi concernant l’histoire de notre pays , j’aimerai avoir plus de détails concernant Ampasidava

      Etant en France actuellement , j’ai reçu un ’coup’ de poing au coeur en rencontrant par hasard un cousin
      qui est venu en France pour PLACER ses deux enfants dans des établissements français car ILS ne veulent plus rester à Madagasikara

      Voici ce qu’il m’a dit

      Dès 17h on s’enferme chez nous , on ne sort plus

      J’ai été faire un scanner dans une clinique de Tana , le responsable m’a dit que d’après le scanner j’ai un cancer , 4 millions ariary j’ai payé pour faire ce scanner , et il m’a conseillé de revenir pour des traitements appropriés

      J’ai refusé et je suis allè à la Réunion pour refaire un autre scanner : et là on m’avait dit que je n’avais rien

      C’est pour ça que je ne veux plus rester dans ce pays de m...e

      Alors vous pensez bien que lorsque vous faites appel aux malagasy de ’bouger’ , autant demander son chemin à un aveugle

  • 3 septembre 2016 à 14:07 | atavisme premium (#9437)

    Votre classe dirigeante ne pense qu’a se remplir les poches coute que coute .
    Ces gens sont des assasins et Madagascar leur appartient et non à ces gueux de paysans .
    La plupart d’entre vous refuse cette hypothese et pourtant !
    le respect des traditions ,bof ....

  • 3 septembre 2016 à 15:21 | olivier (#7062)

    @ Behantra

    Dans une clinique CONNUE de Tana, un ami s’est fait opéré..

    OH QUELLE SURPRISE en voyant la facture..

    Un second chirurgien s’était invité à la fête...sans qu’il ne soit invité..

    pour une fracture...avec un « r »...

    Montant facturé = le double de ce qui se fait ANDAFY

    FIHAVANANA !

    • 3 septembre 2016 à 15:26 | vatomena (#7547) répond à olivier

      Horizon Noir

      Noir ,c’est Noir . Il n’y a plus d’espoir !(Halliday )

  • 3 septembre 2016 à 15:24 | olivier (#7062)

    Le serment d’hypocrite a trouver le bon terreau pour se développer..

    Désolé pour vos ancêtres, et portez vous bien ANDAFY ou je vous souhaite le meilleur !

     :)

  • 3 septembre 2016 à 15:33 | olivier (#7062)

    Allumer le Feu ( Halliday)

    « il suffira d’une étincelle.. »

  • 3 septembre 2016 à 15:55 | Isambilo (#4541)

    @Behantra.
    Avec plaisir. Mahilaka est au fonde de la Baie d’Ampasindava. :
    Radimilahy 1998. Mahilaka, an archaeological investigation of an early town in northwestern Madagascar
    Radimilahy et Wright : L’évolution des systèmes d’installation dans la baie d’Ampasindava et à Nosy-Be, Taloha nos 14-15.
    Les deux textes sont téléchargeables sur internet.
    Il est dommage que d’autres se saisissent des problèmes de votre fils avec certains soignants pour détourner l’attention.
    Le pays souffre d’une crise morale grave et votre fils a failli en subir les conséquences.

    • 3 septembre 2016 à 16:41 | vatomena (#7547) répond à Isambilo

      En 47 ,on brulait les plantations ,on massacrait les petits colons . Sans aller jusqu’à ces excès ,on pourrait pratiquer l’Intifida ,la guerre des pierres . A chaque paysan sa fronde ! Sacrée ou pas sacrée ,le paysan doit défendre sa terre nourricière.Les générations qui suivent ont besoin de manger .
      Ailleurs ,quand on construit des barrages hydro -électriques ,que des vallées sont inondées , que des villages disparaissent ,il existe des fonds de dédommagements pour expropriation.
      Ce qui est retiré des terres rares ne "se mange pas ’’ comme disait l’autre. Tout le profit est pour des multi nationales étrangères.
      De plus en plus l’authenticité d’un paysage a son prix et il est tres élevé .Préservez nous

    • 3 septembre 2016 à 17:50 | Behantra (#9165) répond à Isambilo

      Merci Isambilo

    • 3 septembre 2016 à 17:59 | kozobe (#7754) répond à Isambilo

      Bonjour Behantra,

      Sans avoir été sollicité, je me permets d’apporter ma modeste contribution à votre demande. Je le fais de mémoire, donc prière de me pardonner les petites erreurs qui pourraient s’ensuivre

      « Mahilaka » se situe au fin fond de la « Baie d’Ampasindava », commune rurale de « Djangoa » (ou « d’Ambodimadiro »), Fivondronagna d’Ambanja. Le bourg de « Djangoa » se trouve à environ 25 à 30 Km au sud d’Ambanja ; celui de Ambodimadiro, 5 Km plus loin. Le site de « Mahilaka » se trouve entre ces deux localités. Si actuellement le site se trouve à 5 Km à peu prés de l’embouchure du fleuve « Djangoa », il se peut qu’à l’époque de sa fondation, la cité avait les « pieds dans l’eau », si j’ose dire.
      « Mahilaka » fut fondé vers l’an 900 de notre ère, la cité a connu son apogée entre l’an 1000 et 1200. Je ne me rappelle plus du nombre des habitants (8000, 10000...) mais il était assez important pour l’époque, c’est pourquoi elle a été qualifiée de « première plus grande ville de Madagascar ». Ensuite, elle a connu un déclin progressif pour être abandonné vers 1400.
      La cité était entourée d’un mûr de 8m de haut pour un épaisseur de 1m. Les habitants pratiquaient l’élevage, la riziculture et prospectaient probablement de l’or dans les alluvions charriées par le fleuve « Djangoa », lequel fleuve prend sa source dans le massif du « Manongarivo » qui fait partie du complexe du massif du « Tsaratanana ».
      Par ailleurs, les habitants de « Mahilaka » entretenaient des rapports commerciaux avec l’Afrique de l’est, l’Arabie( Oman et le Yémen notamment), l’Inde et la Chine.
      Je ne sais pas si depuis les fouilles ont continué, car les connaissances que je détiens sur ce site date d’environ 20 ans.
      Il m’était arrivé de discuter du déclin de cette cité avec d’autres passionnés, une des hypothèses avancées seraient que, au fil du temps, la quantité d’or arraché au fleuve s’est amenuisée considérablement, ce qui sous-tend que l’orpaillage constituait la principale activité de la cité. Les habitants se seraient par conséquent déplacés vers « Daraigna », « Vohémar », sur la côte-est, qui aurait représenté le nouvel « Eldorado ».
      Pour ma part, j’ai fait remarqué que cette période coïncidait aussi avec le venue en masse, et continue, des Sakalava Zafinifotsy dans la région.
      En outre, au fin fond de la baie, et bien avant d’accéder au site de « Mahilaka », il existe un groupe d’îlots appelés « Ambariotelo » dont un seul est habité périodiquement et qui constitue un bon mouillage en tout temps et très apprécié des excursionnistes. L’îlot habité fait au plus 5 Ha, il a un statut particulier pour les riverains (c’est un « Doany » en miniature régit par différents tabous ou « Fady »), il est couvert à presque 100/100 d’une forêt très dense. Qui sait ce qu’elle pourrait cacher. Naturellement que cette forêt est préservée intégralement parce que « Fady ».On peut encore distinguer des vestiges qui doivent dater de ce temps-là (période « Mahilaka »), notamment les restes de fondation en dur. Sur l’un des deux autres îlots d’à peine quelque dizaines de m2 chacun, on voit encore une tombe en dur (que des spécialistes pourraient sûrement « faire parler ».
      Enfin, la Baie d’Ampasindava se trouve plein face à de Nosy Be, délimité à l’ouest par la presqu’île éponyme, et à l’est par la presqu’île d’« Ankifigny » et le delta sud du fleuve « Sambirano ».
      J’espère vous avoir été de quelque utilité.
      Cordialement

  • 3 septembre 2016 à 16:01 | olivier (#7062)

    Ce n’est pas son fils mais son cousin

    Vas voir sur wikipedia la différence..

    OK t’es amoureux de toi même mais il y a des limites à l’arrogance..

  • 3 septembre 2016 à 18:30 | Isambilo (#4541)

    Kozobe,
    « Daraigna ». Je n’ai jamais entendu ce nom. Pouvez-vous en dire plus ?
    Je ne suis pas du tout convaincu que Mahilaka entretenait des relations avec l’Inde et la Chine. Peut-être pour le golfe arabo-persique cependant.
    Les Zafinifotsy n’atteignent pas cette zone avant le 18e siècle à mon avis (époque d’Andriamandisoarivo).
    Au début du 20e siècle Mahilaka faisait partie de la concession de Millot qui a signalé en premier l’existence de ce vestige.
    A mon avis Mahilaka a été abandonné (15e siècle, je suis d’accord) à cause de la pression nantoue et swahilie venant des Comores (comme Tsararano de la phase Dembeni). Et la population a migré vers le sud, toujours le long de la côte.
    Merci pour une réponse sur ce terme qui ne sonne pas du tout malgache. Swahili ou bantou peut-être ?

    • 3 septembre 2016 à 18:47 | isoarha (#8297) répond à Isambilo

      Pour le trajet Ampanafena-Vohémar, il est impératif de passer par « DARAINA »

    • 3 septembre 2016 à 19:28 | kozobe (#7754) répond à Isambilo

      Bonsoir Isambilo,

      « Daraigna » ou « Daraigny », ou encore « Daraina »est un village (commune rurale je crois) situé à environ (un peu plus, un peu moins) 40 Km de « Vohémar ». Cette localité est célèbre pour son orpaillage mais surtout pour la dangerosité que représente une longue côte très, très accidentogène, par temps de pluies : nombre de camions et leurs occupants ont connu une fin tragique au fond de ses ravins escarpés.
      Pour le commerce avec la Chine et l’Inde, je maintiens ce que j’ai dit : entre autre,des éléments de poteries retrouvés dans l’enceinte de la cité l’attestent (enfin, disons que je fais confiance à ceux qui ont effectué les fouilles sur place et aux éléments exposés au rez-de-chaussée de l’Hotel de ville d’« Ambanja », en ce temps-là.
      Pour ce qui de la « pression » des Bantous et des Swahili, cela m’étonnerait. La « pression » se faisait plutôt dans le sens inverse au cours de raids au « long cours ».

      Si,si, les « Zafinifotsy » étaient présents au Nord et Nord-ouest bien avant la période que vous évoquez. Et avant eux, il y avait déjà entre autres le clan des « Managna Adabo », les « Antakoala », les « Antiramena », tous se considérant comme « Sakalava ». Si je ne m’abuse naturellement.

  • 4 septembre 2016 à 07:31 | Isambilo (#4541)

    Isoarha et Kozobe,
    Merci pour les réponses très constructives.
    Les poteries venant de Chine, d’Inde : leur présence (effectivement prouvée en particulier sur le site des Rasikajy. Voir le numéro d’Etudes Océan Indien qui y est consacré)ne signifie pas automatiquement l’existence d’un commerce. A mon sens, ces poteries, et les vases tripodes spécifiques de la Chine, ont été amenées par des migrants.
    Les raids au long court des Betsimisaraka et Sakalava sur Anjouan datent de Ravahiny, mais pas avant.
    Mais effectivement, on connait des raids des Waq Waq sur Kambalu (Pemba certainement) et sur Aden vers le 8e siècle. Mais ces Waq Waq étaient-ils uniquement des Pré-malgaches ou un ensemble comprenant des Cham ? Aucune preuve allant dans un sens ou dans un autre.
    Par contre, une exposition à l’hôtel de ville n’est pas bonne pour la sécurité des objets. Il faut qu’ils restent à Ambanja mais dans un lieu plus sécurisé.
    En tout cas merci à tous les deux, c’est très constructif. Je maintiens que tous ces sites doivent être exclus de toute exploitation autre que scientifique et une sensibilisation des paysans travaillant sur ces terres doit être faite parce que ça fait partie de SON histoire.

    • 4 septembre 2016 à 11:36 | kozobe (#7754) répond à Isambilo

      Bonjour Isambilo

      C’est toujours un plaisir d’échanger avec une personne qui partage la même passion pour l’Histoire de notre pays et qui ose s’aventurer hors des sentiers battus. Il reste tellement de pages blanches à remplir et de vérités à restituer. Bon courage à vous dans cette quête.
      Pour ce qui est d’exclure ces sites hors de toute exploitation autre que scientifique, je suis en diapason avec vous. Mais ça, c’est une autre histoire, dirait l’autre.

      Bon dimanche à vous

  • 4 septembre 2016 à 12:58 | Saint-Jo (#8511)

    Bonjour , Behantra !
    Je suis touché par votre sollicitation à mon endroit pour vous apporter des info sur Ampasindava .
    Mais malheureusement je ne sais pas grand-chose de profond de ces côtés Nord et Nord-Ouest de notre île .
    Par contre , je suis bouleversé par cette histoire d’un père et de ses fils que vous avez racontée .
    Pousser un compatriote à pareil désespoir à propos de son avenir et celui de ses fils dans son propre tanin-drazana est tout simplement révoltant .
    Les politiciens gasy et leurs collaborateurs vont encore dire tout et son contraire pour se justifier .
    Mais ce ne sont pas des justifications verbales qu’il nous faut .
    Ce qu’il nous faut , à nous les populations de ce pays , ce sont des actes et des agissements réels avec obligation de résultats .
    Dans ce pays on fait beaucoup de kabary .
    Mais on n’obtient jamais de résultats concrets visibles allant dans le sens du bien être des populations .
    Si certains croient que moi aussi je ne fais rien dans ce sens , je les devance en leur disant que je n’ai pas à dire ici ou ailleurs ce que je fais ou ce que je ne fais pas dans ce pays .
    Ceux qui se sont engagés à fond aux côtés des politiciens gasy défendent avec furie leur beefsteak , lequel est le plus souvent indéfendable . Mais ils défendent quand même .
    Moi , saint-jo , je ne suis que virtuel . Et j’écris sur un site virtuel .
    Je suis peut-être un robot . Qui sait ?

  • 5 septembre 2016 à 17:02 | sanois (#8546)

    Comme j ai vu du Smet dans l air

    je propose le refrain

    Tu parles trop du soir au matin
    les memes mots
    les memes refrains
    bla bla bla ha ha ha
    c est ton defaut

    paroles des annees 60

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