Les paramédicaux sont en grève. C’est une grève générale et non plus comme le personnel de la Santé nous a habitué jusque là ce qui a été présenté comme étant « le week end prolongé ». Depuis ce lundi 22 février, un des responsables du regroupement des sage-femmes, infirmiers, laborantins et personnels techniques et administratifs, a annoncé qu’ils n’observeront plus de service minimum. Et depuis Taolanaro, on apprend que ce fut la grève générale des personnels de santé, autre que les médecins, à l’hôpital Be d’Amboanato ce lundi 22 février. Ce qui semble confirmer que la grève ne se limite pas à Antananarivo mais, comme l’a déclaré le responsable sus-cité, c’est dans toute l’île et ce jusqu’à ce que les promesses faites depuis le mois de juin 2009 se concrétisent.
Les motifs de cette grève générale sont les mêmes que ceux des médecins apparemment : statut particulier, révision de la grille indiciaire des indemnités, plan de carrière et amélioration des conditions de travail. Ces revendications datent de depuis plusieurs mois déclarent les grévistes. Ils avouent avoir déjà été reçus par les responsables de l’Administration mais les mêmes promesses leur ont été faites sans aucune concrétisation alors que le président de la Haute autorité de transition (HAT) aurait déjà ordonné la satisfaction des revendications, rapporte l’un d’eux ; aussi ont-ils décidé de faire grève jusqu’à ce que… mort s’ensuive pour les patients ? Les médecins ne participent pas à cette grève générale car le président de la HAT les a reçu et leur a promis des solutions. Par contre, il n’a pas convoqué les paramédicaux car ces derniers ont déjà discuté avec d’autres hauts responsables de la HAT, tel le Premier ministre ou le Secrétaire général de la présidence de la HAT. Tous ces interlocuteurs leur ont fait des promesses mais rien de réalisé jusqu’ici regrettent ces grévistes.
Recueilli par Valis
