Le jour de la Saint-Valentin, le 14 février, est considéré dans de nombreux pays comme la fête des amoureux. Les couples en profitent pour s’échanger des mots doux et des cadeaux comme preuves d’amour ainsi que des roses rouges qui sont l’emblème de la passion.
A l’origine « fête de l’Église catholique », le jour de la Saint-Valentin n’aurait pas été associé avec l’amour romantique .
La fête est maintenant associée plus étroitement à l’échange mutuel de « billets doux » ou de valentins illustrés de symboles tels qu’un cœur ou un Cupidon ailé, voire une sortie romantique entre couple qui est devenue plus
« commerciale » ces derniers temps au pays.
Historique du jour de la Saint-Valentin
L’association du milieu du mois de février avec l’amour et la fertilité date de l’antiquité. Dans le calendrier de l’Athènes antique, la période de mi-janvier à mi-février était le mois de Gamélion, consacré au mariage sacré de Zeus et de Héra. Dans la Rome antique, le jour du 15 février était nommé les lupercales ou festival de Lupercus, le dieu de la fertilité, que l’on représente vêtu de peaux de chèvre.Au moins trois saints différents sont nommés Valentin, tous trois martyrs. Leur fête a été fixée le 14 février par décret du pape Gelase Ier, aux alentours de 498. C’est à cette date qu’ils sont mentionnés plusieurs martyrologes. Mais le rapprochement entre la Saint-Valentin et l’amour courtois n’est mentionné dans aucune histoire ancienne et est considéré par des historiens comme une légende. Il existe une légende selon laquelle la fête de la Saint-Valentin a été créée pour contrecarrer la pratique des lupercales par les jeunes amoureux qui dessinaient leurs noms sur une urne. Mais cette pratique n’est citée dans aucune source écrite de l’époque.Le jour de la Saint-Valentin a longtemps été célébré comme étant la fête des célibataires et non des couples. Le jour de la fête, les jeunes filles célibataires se dispersaient aux alentours de leurs villages et se cachaient en attendant que les jeunes garçons célibataires les trouvent .A l’issue de ce cache-cache géant, les couples formés étaient amenés à se marier dans l’année. Ceci permettait de développer la démographie et stimuler l’expansion des villages.Cette pratique laissait libre cours à beaucoup de tricheries de la part de couples officieux ainsi que des hommes qui visaient une jeune fille en particulier et notamment
« la plus belle du village », très courtisée. Mais toutes ces histoires n’ont rien à voir avec la culture malgache qui n’ a jamais eu l’habitude de célébrer cette « date » comme étant un évènement national. Alors que ces derniers temps, tout le monde s’empresse de trouver la bonne formule pour passer le « saint-valentin ». S’agit-il juste d’une commerce qui veut simplement vendre ses produits ? Quoi qu’il en soit, ce n’est pas le seul « évènement » qui fait l’objet d’une
« commerce ». Se référant à beaucoup d’autres, la culture malgache est menacé par l’influence de la culture « d’ailleurs ». En est-on conscient ?
