Quelques jours avant la fête de la Nativité, un enfant de 13 ans a été violé par un homme de plus d’une quarantaine d’années. Habitante du quartier d’Andrefan’ambohijanahary, cette petite fille a été emmenée par voiture du côté d’Arivonimamo, par cet homme, qui n’est autre qu’un ami du père de la victime. En arrivant chez elle, la petite fille a raconté à sa mère les violences sexuelles qu’elle a subi. Un certificat médical l’atteste. Du coup, sa mère a porté plainte contre cet homme. Arrêté par la brigade criminelle d’Anosy, ce dernier a été déferé au parquet 48 heures après.
Quelle fut la surprise de la mère de la victime car, le présumé auteur du viol de sa fille a été mis en liberté provisoire. La dame crie au scandale et réclame justice. Pourquoi l’affaire n’a pas été confiée à la bridage des mineurs et des mœurs ? S’interroge Mme R.N et d’ajouter qu’elle a été invitée à quitter le bureau des enquêteurs au moment où l’élément chargé de l’affaire commence à enquêter la petite fille. Une manière de dire que cette mineure n’a pas été assistée lors de son audition. Le jour du déferement, elle n’a pas été informée que quelques heures seulement avant le face à face avec le magistrat en charge du dossier. Des zones d’ombres a-t-elle signalée. Ainsi, cette dame a envoyé une missive à diverses instances dirigeantes dont le Bianco, le ministère de la Justice et la Primature.
Affaire à suivre !