La désertification menace aujourd’hui 13 régions de Madagascar : Boeny, Melaky, Betsiboka, Menabe, Atsimo Andrefana, Atsimo Atsinanana, Ihorombe, Haute Matsiatra, Anosy, Androy, Amoron’i Mania, Vakinankaratra et Bongolava. Ce fléau environnemental touche plus de 9 millions d’hectares, soit 15,36 % du territoire national. Alors que les effets du changement climatique sont désormais bien visibles, le phénomène est largement aggravé par l’exploitation incontrôlée des sols et des ressources naturelles. Et pourtant, les réponses institutionnelles peinent à suivre, quand elles ne contribuent pas à empirer la situation.
Le ministère de l’Environnement et du Développement durable, censé jouer un rôle de premier plan dans la lutte contre la dégradation des terres, donne aujourd’hui l’impression de fuir ses responsabilités. Pire, certaines de ses décisions participent directement à la fragilisation de l’écosystème national. L’exemple le plus criant reste sa position en faveur du maintien du projet minier Base Toliara, pourtant fortement contesté par les populations locales et décrié par des experts internationaux pour ses risques environnementaux et sanitaires, notamment une potentielle exposition à la radioactivité. Alors que le Sud souffre déjà d’un stress hydrique aigu et d’un appauvrissement des terres, promouvoir une exploitation minière industrielle dans une zone aussi fragile relève au mieux d’une inconséquence, au pire d’un désintérêt manifeste pour l’intérêt général.
À cela s’ajoute le silence du ministère face au retour de la taxation sur le gaz butane, un choix gouvernemental qui a rendu cette énergie de plus en plus inaccessible pour les ménages. En l’absence d’alternatives abordables, de nombreux foyers se tournent à nouveau vers le charbon de bois, accélérant la déforestation, notamment dans les zones semi-arides déjà touchées par la désertification. Cette absence de réaction, voire de positionnement clair, de la part du ministère de l’Environnement illustre une forme d’indifférence institutionnelle face aux urgences écologiques et sociales du pays.
Et pourtant, les outils ne manquent pas : Madagascar a ratifié dès 1997 la Convention des Nations Unies sur la Lutte contre la Désertification (CNULCD), s’est doté d’un Plan d’Action National 2015–2025, d’une politique de neutralité en matière de dégradation des terres et d’une note d’orientation nationale. Mais ces documents restent trop souvent lettre morte. Sans volonté politique réelle, sans coordination intersectorielle efficace et sans respect des alertes scientifiques, ces initiatives ne peuvent qu’échouer.
Restaurer les terres, c’est plus qu’un objectif environnemental : c’est une question de survie nationale. Cela suppose de rompre avec les logiques extractivistes à courte vue et de faire enfin primer l’intérêt collectif sur les intérêts économiques à court terme. À l’heure où Madagascar célèbre, comme chaque 17 juin, la Journée mondiale de lutte contre la désertification et la sécheresse, la lucidité et le courage politique devraient être les premières ressources à mobiliser.
-----
Vos commentaires
Ce n’est pas ce Ministre qui est l’un des premiers qui ont tiré la sonnette d’alarme,...
Menace à la désertification : Un appel à l’action lors de la Journée mondiale de l’environnement
"Max Fontaine, ministre de l’Environnement et du Développement durable, a sonné l’alarme sur la dégradation des terres à Madagascar. « Il n’existe pas encore de lieux affectés par la désertification à Madagascar, mais 13 zones sont déjà en danger à cause de ce phénomène », a-t-il déclaré ce jour à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de l’environnement et de la Journée mondiale de lutte contre la désertification et la sécheresse.
Selon lui : « 28 % des terres malgaches ne peuvent plus produire correctement ». Cette perte de productivité agricole menace directement la sécurité alimentaire et le bien-être économique de nombreuses communautés rurales.
Célébration nationale
Cette année, la région du Sud-Ouest a été choisie pour accueillir les festivités nationales, qui se tiendront du 13 au 16 juin sous le thème : « Notre terre, nos richesses, protégeons-les de la dégradation ». « C’est l’occasion pour nous d’examiner notre relation avec ce territoire et de renouveler les objectifs qui ont été fixés pour sa récupération et sa protection », a déclaré-il. Cette célébration vise à sensibiliser la population aux dangers de la désertification et à encourager des actions concrètes pour y faire face. Il a également rappelé que Madagascar, comme beaucoup d’autres pays, est confronté à de nombreux défis environnementaux. « Partout dans le monde, il existe de nombreux problèmes environnementaux auxquels tous les pays seront confrontés, notamment le changement climatique, la destruction des espèces de vie et la pollution de la vie. L’impact de ces menaces peut être inévitable si nous n’agissons pas », a-t-il affirmé. La dégradation des terres et la sécheresse, particulièrement préoccupantes en Afrique, nécessitent des mesures urgentes. Cette année, la célébration mettra l’accent sur la préparation au rétablissement des terres et la résilience des communautés face à ces défis. Les événements dans la région du Sud-Ouest serviront de plateforme pour discuter des stratégies de conservation et de restauration des terres. Ils mobiliseront citoyens, ONG et gouvernements locaux autour de pratiques agricoles durables, de reboisement et de gestion responsable des ressources naturelles."
Répondre
Copier-collé , la voix de son Maître ...
Merci à Mandimbidoa
De faire pleurer dans les chaumières....
Mais ce n"est pas un scoop.
Dans ce sens que
RIEN N’AVANCERA
TANT QUE LE PAYS EST
SOUS LA COUPE REGLEE
D’UN CARTEL MAFIEUX ET CORROMPU A SOUHAIT !
Isandra ;
Ce Ministre ou plutôt ce Sinistre personnage que je ne veux même plus citer le nom, en défendant le projet mortifère de Base Toliara, s’est renié et a totalement foulé de pieds ses idéologies et ses engagements initiaux en faveur de l’environnement.
C’est un traitre envers la nation et envers ses anciens compagnons de lutte. Ils se sont servis de lui uniquement pour espérer un poste et non par conviction intime.
Il s’est versé maintenant dans la démagogie, se contentant des annonces, en copiant ses collègues. Il ne faut plus maintenant lui accorder du crédit. Il s’est discrédité lui-même.
Les gens comme ça, ne méritent aucun respect ni considération.
BTT,
C’est comme d’hab, vous insultez et traitez de tous les noms tous ceux qui n’ont pas la même conviction que vous,...
Il est mieux placé que vous pour connaître les détails et les études concernant ce projet,...et surtout, le degré de danger qu’il pourrait causer,...Il a soutenu ce projet en son âme et conscience, et en connaissance de cause,...parce que toutes les études impartiales ont rassuré que les dangers sont minimes,...
En tout cas, plusieurs pays ont exploité les mêmes produits, mais, ils n’ont rencontré aucune catastrophe majeure,...que petits incidents à cause des inattentions, et de la négligence,...
D’abord, Erratum : Lire « il s’est servi d’eux »....Et non « ils se sont servis de lui ».
Isandra, c’est lui même, une fois arrivé dans le cercle du pouvoir, qui a renié ses propres principes et ses engagements initiaux. Principes et engagements qui lui a pourtant fait connaître. Une personne comme ça, c’est quoi ? Si ce n’est un traitre sans sens de valeur.
Mitsipa-doha lakana nahatody.
Demandez à ses anciens compagnons de lutte ce qu’ils pensent de lui.
Vous ne serez pas déçus du voyage.
BTT,
C’est votre appréciation comme d’hab, ce jeune ministre surdoué n’a jamais été dévié de ses principes, qui est un chef d’entreprise respectant l’environnement,...(Un ancien andafy qui a retourné à son pays pour y apporter le développement,...contrairement aux certains jeunes comme lui).
Comme tous les chefs d’entreprise, il analyse les choses en tenant compte les avantages économiques,...mais, non uniquement la question environnementale,..
Action concrète :
« Un projet de végétalisation de près de 98 ha de dunes est en cours dans la commune de Belalanda, mené par le département de l’Environnement. Les femmes de la commune de Belalanda sont à impliquer et impliquées dans cette activité, selon les explications. Elles utilisent le sisal et de la lande. Elles perçoivent des indemnités journalières pour service fait et afin de les aider dans l’amélioration économique de leur vie quotidienne. »
Répondre
Isandra ;
Arrêtez un peu vos hypocrisies et celles de ce gouvernement.
Combien d’Ha de forêt et savanes brûlées tous les ans sans que l’Etat ne lève un petit doigt ?
Combien d’Ha de forêts coupées tous les ans pour le Tavy ?
Combien d’Ha de forêts ils détruisent tous les ans pour Ambatovy ?
Combien d’Ha de forêts sèches ils comptent détruire avec le projet mortifère de Base Toliara ?
Sans compter, pour Base de Toliara, l’usage et la future contamination radioactive de la nappe d’eau souterraine. C’est aberrant pour une région désertique de pomper l’eau pour les mines mais jusque là ignorée pour la population, pour l’agriculture et pour la lutte contre la désertification en re-végétalisant ces régions.
Je le dis, redis et le dénonce, ce gouvernement n’est pas cohérent dans ses actions. C’est pourquoi, ils ne rencontrent que des échecs.
Ils gouvernent au thème du jour. Et en fait des annonces tonitruantes. Puis, il passe à autres choses demain. Ainsi de suite. Aucune idée claire. Aucune classement de priorités. Le fouillis. ça part dans tous les sens.
Salama djiaby
Comme toujours les futilités alors qu’ il est question de vie ou de mort, pour ne pas dire Vital !
« pour accueillir les festivités nationales », ...
Vous ne savez donc faire que ça ???
Et là sans « festivités » ni dandinement de la majorette 6e dan !
https://www.youtube.com/watch?v=KgXzwQpC7LM
par EcoNews - Français
Le jeune Ministre de l’Environnement , muni de vrais diplômes , mais pas comme la plupart de vos acolytes , a eu une bonne réputation quand il s’est engagé dans des actes réparateurs pour la préservation de l’environnement ,avec son association . Les membres de ladite association lui tournent maintenant le dos , car il a viré sa Cuti .
Malheureusement , depuis qu’il a côtoyé votre Calife , il est tombé dans ses travers , jusqu’à ignorer les conséquences radioactives de la Base Toliary ...
A quoi servent donc les diplômes , comme ceux de la Ministre de L’Education Nationale avec deux Doctorats ...pour lécher les Bottes du Sucré du Peuple ?
Lr Kope
Avec ou sans diplôme
UN ARRIVISTE ,
REDTE UN ARRIVISTE.
Des RASTIGNAC il y en a sous tous les cieux....
Telle est la différence entre un Couve de Murville( vrai noble) et un Giscard d’Estain( titre en désuétude acheté au conseil d’Etat) ...
BTT,
Justement, les autorités ne restent pas bras croisés, il y a des mesures pour faire face à ces fléaux,
"Max Andonirina Fontaine, ministre de l’Environnement et du Développement Durable, a dirigé la réunion. Il a précisé que, bien que des structures et des stratégies aient déjà été mises en place, il est crucial de les renforcer. Selon lui, « une collaboration existe déjà, mais elle doit être consolidée » afin d’assurer une plus grande efficacité dans la lutte contre ce fléau. L’un des points essentiels abordés lors de la réunion fut l’importance de renforcer les sanctions pour ceux qui provoquent des incendies, que ce soit par négligence ou intentionnellement. Le ministre a insisté sur la nécessité d’appliquer strictement la loi. « La loi doit être appliquée », a-t-il martelé. Il a précisé que lors d’une prochaine réunion à l’Assemblée nationale, des propositions seront discutées pour améliorer les lois existantes et éradiquer définitivement les auteurs d’incendies criminels.
Renforcement
Une autre proposition est venue du ministère de la Communication et de la Culture. Le Coordinateur national de la « Brigade Anti-piratage » a insisté sur le besoin de renforcer la sensibilisation du public à travers tout le pays. Il a également suggéré d’améliorer les équipements et les ressources pour lutter contre les incendies, en particulier dans les zones protégées et les sites classés au patrimoine mondial. La question de la formation spécifique en gestion des urgences a également été soulevée, afin de réduire les délais d’intervention. De plus, des efforts devront être faits pour renforcer l’éducation, aussi bien dans les écoles que dans les communautés locales et au sein des églises. Un décret sera prochainement adopté pour la mise en place d’un comité dédié à la coordination de la lutte contre les incendies. Cette initiative inclura des aspects stratégiques et techniques et impliquera les ministères concernés pour définir des stratégies efficaces de prévention et de répression."
Lé kopé
« 18 juin à 12:02 | lé kopé (#10607) répond à Isandra »
C’est tout à fait ça. Les organismes, ses anciens compagnons de lutte sont maintenant très remontés contre lui.
Il a vite retourné sa veste et troqué ses idéaux contre le pouvoir, les honneurs et l’argent.
Personnage infecte, sans idéaux et sans valeur morale
« Pire, certaines de ses décisions participent directement à la fragilisation de l’écosystème national. L’exemple le plus criant reste sa position en faveur du maintien du projet minier Base Toliara, pourtant fortement contesté par les populations locales et décrié par des experts internationaux pour ses risques environnementaux et sanitaires, notamment une potentielle exposition à la radioactivité. »
Le projet Base Toliara est à la fois l’un des moyens pour sortir la population de cette région dans la pauvreté,
Mais en même temps, pour préserver l’environnement, car les périmètres où ils exploitent ne risquent pas de subir les feux de brousses, au contraire, ils s’engagent à préserver l’environnement,...
"Base Toliara s’engage à mener ses activités de manière à minimiser l’impact sur l’environnement et à maximiser les opportunités de résultats environnementaux positifs.
Notre politique environnementale et « l’approche Base », nos fil directeurs guidant notre façon d’opérer, nous incitent à nous engager à prévenir la pollution et à minimiser les impacts, tout en protégeant et en conservant la biodiversité et en encourageant un comportement respectueux de l’environnement en interne et dans nos communautés.
Nous sommes convaincus qu’une bonne performance environnementale contribue au succès de l’entreprise. Nos employés sont habilités à travailler d’une manière respectueuse de l’environnement et sont encouragés à prendre leurs responsabilités personnelles à cet égard. Nous travaillons avec les communautés qui nous accueillent, les autorités environnementales, les groupes de conservation et les organisations d’experts pour maintenir et améliorer la riche biodiversité de la région et nous adaptons régulièrement notre performance environnementale pour permettre une amélioration continue.
Nos programmes environnementaux sont guidés par une compréhension approfondie des impacts environnementaux au cours de l’exploration, de la conception et de la construction, ainsi que des possibilités qui se présentent au cours de l’exploitation et, en fin de compte, de la fermeture."
Répondre
Isandra ;
Il est totalement illusoire de croire qu’un environnement écorché par une exploitation minière puisse être reconstitué même à 50%.
Il faut en moyenne 120 ans, pour espérer de recouvrir la moitié.
Et encore pire s’il s’agit d’une contamination radioactive. Il faut penser à des milliers d’années.
Vous allez donc hypothéquer l’avenir de la génération future pendant 1000 ans pour les intérêts de quelques personnes seulement. Il est aussi tout à fait illusoire de croire que ce projet va faire émerger tout le territoire de la pauvreté. L’industrie de Mine (sauf pétrole ou gaz. Et encore !) n’a jamais développé une région ou un pays. Surtout en Afrique.
Base Toliara va bien-entendu détruire l’écosystème et va aggraver la désertification ; et non l’inverse comme vous tentez de faire croire. Tous les experts internationaux en environnement le confirment.
Mais la savante niveau CM1 Isandra et ce régime composé d’experts de fokontany vont à l’encontre de ce que disent les experts internationaux.
Vous attendez quoi pour forer le sol, et chercher les nappes phréatiques au lieu de festivité, pour distraire comme toujours les écervelés que vous incarnez avec stupide fierté, vous me direz que vous n’ avez que ça ...
Vous attendez quoi pour amener les pipelines des zones pourvues, pour permettre aux locaux de cultiver et rentabiliser leurs terres inexploitables pour le, moment ?
Vous attendez quoi pour construire des réservoirs à meme le sol pour récupérer l’ eau de pluie
Maints Pays ont été confrontés à ces problèmes et les ont résolus, et vous tout ce que vous êtes capables de faire ce sont des festivités !!!
Mais vous avez quoi dans le koko de l’ eau rance ou rano maloto ???
par La Grande Construction
Copier-Collé...
Feu de brousse dans le sud-ouest ? Du côté de Sakaraha peut-être ?
N’importe quoi. Il faut voyager un peu ou utiliser internet.
On attend encore le Pipe Line , et la Piscine Olympique , entre autres ...avec les Députés Milavonjy Philobert , Nicolas RANDRIANASOLO AVEC SON kEFFI , les Sénateurs BOMBA et Tsiebo , digne héritier de son Grand Père , pour l’inauguration .
Latimer Rangers ne verra jamais l’aboutissement de ces projets , avant sa mort , alors qu’il y croyait , dur comme fer ...
BTT,
Extrait d’entretien d’un expert en mine, à propos de base toliara.
M.M : Mais le risque zéro existe-t-il dans ce genre de projet ?
JPV : Ce qu’il faut savoir, c’est que la radiation naturelle existe où que l’on se trouve, et qu’il y ait exploitation du gisement ou non. Cela étant, après exploitation, l’ilménite et la monazite qui comportent des éléments radioactifs, sont extraits du sol et deviennent des produits finis destinés à l’exportation. Tout naturellement, la radiation sur le site baisse ainsi considérablement.
https://midi-madagasikara.mg/base-toliara-aucun-probleme-de-sante-constate-durant-lessai-dexploitation-selon-le-geologue-jean-pascal-valiarimanana/
Question environnementale :
Lors de la FIM, les responsables du projet ont expliqué qu’il n’y a pas de forêt dans le périmètre où ce projet exploite,...pour ne pas dire, presque désertique,...
Jean-Bruno Ramahefarivo précise que « les pêcheurs pourront poursuivre leurs activités sur la plage de la Batterie. Par ailleurs, ni la forêt Mikea, ni la communauté Mikea ne seront affectées par les opérations minières ». Base Toliara veut lancer des initiatives visant à améliorer les conditions de vie des populations avec des programmes générateurs de revenus durables pour les communautés ainsi que des investissements dans les infrastructures liées à l’éducation, la santé et l’accès à l’eau potable. En parallèle, des initiatives de reforestation et de préservation de la biodiversité seront mises en œuvre.
Baobabs indigènes
Lors de la conférence de presse, il a été soulevé que la zone du PK32 bénéficiera de mesures spécifiques. Les baobabs indigènes devraient également être identifiés et protégés : ceux qui ne peuvent être évités seront replantés ailleurs.
Par ailleurs, une pépinière a été développée pour produire des plantes destinées à la réhabilitation et au reboisement des sites impactés. La réhabilitation est un aspect essentiel du processus de valorisation minière. Elle vise à assurer la stabilité et la durabilité des terres après la fin de l’exploitation minière, permettant ainsi de rétablir les conditions propices aux activités préexistantes."
En tout cas, après le pour et contre, le volet économique pèse lours dans la balance, l’impact environnemental est minime, pour ne pas dire négligeable.
Mandimbisoa , Bonjour ,
Bien que les forumistes tirent trop souvent sur l’ambulance , dont je fais moi même partie (mea Culpa), quand je vous trouve trop conciliant avec les tenants du Régime , votre rubrique d’Aujourd’hui mérite les compliments les plus sincères , vu que vous aviez abordé le sujet avec beaucoup de rigueur .
Cela confirme l’adage : il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis .
Par contre , nous aimerions que vous traitiez les coupures d’eau et de courant qui durent une Eternité, et qui plombent le quotidien de tous .
Que pensez vous de la Milice que Blue Stone est en train de former ? Est ce une réalité , ou bien des Fake , comme Isandra pourrait comme d’habitude nous l’attribuer ?
Répondre
Lé kopé ; Bonjour,
Cet article de Mandimbisoa est criant de vérité et d’objectivité. Je partage entièrement ses opinions partagées dans cet article.
Il n’y a pas grand choses d’autres à rajouter, à part que deux Régions sont oubliés : Sofia et Diana où, de plus en plus, tous les ans :
– la précipitation baisse
– les rivières et cours d’eau s’assèchent rapidement
– la couverture forestière recule
– les feux de brousses constituent un fléau.
La production agricole dans ces deux régions, cette année 2025, va chuter au moins de 50% par rapport à l’année dernière car il ne pleuvait que 3 mois (contre 4 à 5 mois en moyenne). Les rivières sont déjà soit asséchées, soit à un niveau du mois d’octobre/novembre.
Je l’ai dit, je répète et je dénonce : Ce gouvernement n’est pas cohérent dans ses actions. Base Toliara, dans une région étranglée par la sécheresse et la désertification, est une aberration sans nom et dénoncé par tous les experts internationaux en environnement.
Ce gouvernement ne semble pas être en mesure de classer ses actions par les priorités des priorités, des éléments les plus vitales pour maintenant et pour la génération future (Eau, forêt). Ils ne se rendent même pas compte qu’après Base Toliara, ils laisseront une région perdue à jamais pour la génération future. Mais, ils s’en foutent du moment qu’ils empochent personnellement leurs millions de dollars, ce qui leur permettront de mener une belle vie dans un autre pays ; laissant demain les malagasy du Sud crever de faim et de radioactivité.
Je plussoie également, cela fait la deuxième fois que je constate une fébrile critique du pouvoir ...
Pour en revenir au sujet du jour :
https://www.youtube.com/watch?v=AuHIUOasgtY
Comme disait mon dada be « quand on veut : on peut » !
Encore faut-il le vouloir , il est évident que cela ne saute pas autant aux yeux qu’ un Miami Beach ou un télésiège pour aller skier au palais de la reine, ou visiter un colisée ...
Que voulez-vous chacun se priorités selon ce que son QI lui permet, là c ’est non seulement consternant, mais en + édifiant : besoin encore d’ un dessin ?
DÉSERTIFICATION ????
CE N’EST PAS UN SCOOP !
baisse CONSTANTE de flux de fleuves et rivieres, aggravée par le réchauffement climatique...est constatée d’année en année.
.MAIS ON FERME LES YEUX ET ON BOUCHE LA CERVELLE !
Ce gouvernement de mafieux veule et sans scrupule n’ont rien à faire de
– BASSINS DE RETENTION DES EAUX DE PLUIE
– ET DES USINES DE DESSALEMENT,
seules solutions envisageables pour le nord et le sud
Les préoccupations des fozas ne vont que vers les PROJETS BLING BLING IMPRODUCTIFS .sauf pour les copains du CARTEL.mafieux.
Rajoelina pense encore au GROS MACHIN OMPROFUCTIF « RAVINALA » à IVATO ,
qui au final ne fera que FLATTER SON EGO ET ENRICHIR LE COPAIN. BETONNEUR COLAS !
JAMAIS UN MOT SUR DES USINES DE DESSALEMENT...
A quoi servirait des pipelines dans le sud ??? Quand les eaux de rivières censees les alimenter se raréfient ????
Sachant que
* une Usine de dessalement OSMOSUN A Mayotte : coute 94 millions de dollars en 2024...
* le téléphérique très peu utile 150 millions de dollars , grassement empochés par Bouygues et avec emprunt de l’Etat SVP !
******* le prétexte du coût important D’USINE de DESSALEMENT n’est su’un PIS ALLER, car c’est un BESOIN D’INTÉRÊT GENERAL QUI N’ENRICHIT PAS LA MAFIA !
****** RIEN QU’UNE ANNUITE DE REVRNU DE TERRE RARE SUFFIRAIT LARGEMENT pour financer au moins une usine de dessalement !
même pas besoin du projet mortifere de Base Tulear !!!!
******.POURQUOI les MÉDIAS ( dont MT) ne TOUCHENT PAS UN MOT SUR LE PROJET D’EXPLOITATION DE.COBALT ET NICKEL
PASSE ENTRE LA FRANCE ET MADAGASCAR ???? Montant ? Années d’exploitation ? Plus value en investissements pérennes ?
Je soupconne GERATD PERCEAU de DÉCONSEILLER à Rajoelina d’investir dans des USINES de DESSALEMENT
CAR :
– cela FERAIT terriblement DÉVELOPPER L’AGRO-ALIMENTAIRE a Madagascar
– par voie
de conséquence : les IMPORTATIONS AGRO-ALIMENTAIRES DE PRODUITS FRANÇAIS
FERAIENT..FIASCO !!!
N’ayons pas la mémoire courte :
Ravalomanana avait été deboulonne pour avoir développer l’agro-alimentaire à Madagascar !
Dans la logique neocoloniale du COMPTOIR DES INDES rien ne doit concurrencer le BOF ( beurre, œuf, fromage) français !
– litchi, vanille, epices OUI
– lait, fromage : JAMAS ! TABOU surtout à k’echelle industrielle !!!!!
Il faut un MARCHÉ D’ECOULEMENT DES EXCEDENTS AGRICOLES FRANÇAIS....
Ce qui est purement idéologique pour la francafrique , car la France est maintenant inondée de poulets ukrainien oar exemple !
La mondialisation chamboule tout .
Moralité :
Macron n’est qu’un faux cul comme les autres PRF !
En panne d’imagination géopolitique, mais se mousse quand même.
Répondre
NOUS AVONS TOUS LES MOYENS POUR NOUS DEFENDRE CONTRE LA DESERTIFICATION.
MAIS LA MACHINE POLITIQUE EST GANGRRNEE PAR LA CORRUPTION D’ETAT !
Répondre
L’un des moyens pour lutter contre la désertification, c’est le reboisement, la remise en vert, cet île rouge,...
PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE
Lancement de la campagne de reboisement 2024-2025 : une mobilisation nationale pour sécuriser l’avenir énergétique et environnemental
Andekaleka, 16 décembre 2024 – Le Président de la République Andry Rajoelina a donné le coup d’envoi de la campagne de reboisement pour la période 2024 – 2025 ce jour dans la commune d’Andelaleka. « La forêt : source d’eau et d’énergie », tel est le thème choisi pour cette campagne. Pour cette journée de lancement, 80 000 jeunes plants ont été mis en terre sur une superficie de 50 hectares. Environ 15 000 habitants ont participé à cette journée hautement symbolique, à laquelle 700 représentants des autorités étatiques, du gouvernement, des ONG et du secteur privé ont également pris part .
« Ce reboisement que nous effectuons ce jour est un devoir sacré envers les générations futures. Les arbres que nous plantons aujourd’hui sont un héritage durable. Protéger la forêt, c’est protéger la vie, et protéger la vie, c’est protéger la nation », a déclaré le Président Andry Rajoelina.
Cette campagne de reboisement vise principalement à protéger le bassin versant du barrage hydroélectrique d’Andekaleka, qui assure l’approvisionnement en électricité pour le Réseau Interconnecté d’Antananarivo (RIA). La déforestation, aggravée par la sécheresse persistante de cette année, a réduit les précipitations et le débit des eaux, compromettant le fonctionnement des turbines de production d’énergie.
La protection de cette forêt est donc cruciale, car la pénurie d’eau limite la production d’énergie et provoque des coupures d’électricité prolongées dans le RIA. A ce sujet, le Président de souligner que « nous savons tous que les forêts stockent et fournissent de l’eau, essentielle pour nos rivières et nos lacs. Détruire la forêt, ce n’est pas seulement dégrader l’environnement, c’est aussi s’en prendre directement à la population qui devient victime de pénurie d’eau et d’électricité. Lorsque la grande centrale d’Andekaleka manque d’eau, cela a des répercussions sur les foyers, l’économie, et même sur notre quotidien. » Ce projet vise également à répondre aux besoins des communautés rurales, dont les activités dépendent souvent des ressources forestières. Il s’agit d’un équilibre entre les moyens de subsistance et la préservation de l’environnement. Dans cette optique, le Chef de l’État a annoncé le lancement prochain de la construction d’une nouvelle centrale hydroélectrique à Ranomafana, sur la rivière Ikopa, à environ 90 km d’Antananarivo. Cette centrale, d’une capacité de production de 64 Mégawatts, devrait couvrir 30 % des besoins en électricité du RIA.
« Nous façonnons aujourd’hui les fondations de notre avenir. Comme les arbres que nous plantons, les efforts que nous déployons porteront leurs fruits malgré les critiques. Ces projets, comme la réhabilitation des chemins de fer, la construction de l’autoroute, ainsi que la reforestation, seront réalisés avec détermination et persévérance, » a affirmé le Chef de l’État. "
Répondre
Isandra ;
Reboisement !!! Quelle hypocrisie derrière ce slogan !!! ça me répugne !
ça fait, au moins, 35 ans que j’assiste à ces fameux reboisements très médiatisés tous les ans. Pendant lesquels on voit les acteurs vêtus en survêtement Nike/Adidas/Lacoste se muent en « acteurs verts » le temps d’une journée. Clic clic photos et beaux sourires avec un pépiniaire et un « angady en mains ».
Tout le monde y passe : Présidence, Ministère, Directions, Faritany, Districts, Fokontany, etc etc etc.
Et le pays est toujours aussi rouge. Pourquoi ?
Parce que dans ce pays, tout n’est que de façade. Aucun suivi. Au point où les pépinières plantées croulent sous les herbes pendant la saison de pluie et meurent brûlées par le soleil ou par le feu durant la période sèche.
Le taux de survie de tout une mise en scène de reboisement est inférieur à 5%.
Et on recommence l’année prochaine avec la même méthode avec des déplacements coûteux et surtout la même médiatisation
On n’est gouverné pour le m’as-tu-vu et non par la recherche de l’efficience discrète.
Gouvernance hypocrite !
BTT,
Avec ce jeune ambitieux et dynamique Ministre, la startégie a changé.
"Objectif atteint. La campagne de reboisement 2023-2024 a été couronnée de succès. Le ministre de l’Environnement et du Développement durable, Max Fontaine, a fait un retour sur cette saison de reboisement, hier, lors de l’atelier de présentation et d’échange autour du plan de contingence national sur les feux à l’hôtel Ibis.
« Les objectifs ont été atteints. Si nous avions fixé un défi de 75 000 hectares, nous pouvons aujourd’hui confirmer que plus de 76 000 hectares ont été reboisés », a-t-il déclaré. Parmi les cent trente-deux millions neuf cent quarante-huit mille jeunes plants mis en terre, « 70 %» auraient poussé.
« Bien que l’objectif soit un taux de réussite de 100%, 70% est déjà un résultat satisfaisant », note une source auprès du ministère.
Ce succès, c’est le fruit d’une grande mobilisation de plusieurs acteurs. Des projets et des programmes ont impliqué le secteur privé, des particuliers, des communautés, les gestionnaires d’aires protégées, les Vondron’olona Ifotony (VOI), les institutions publiques, tous participants au reboisement de la saison précédente. « Le reboisement est devenu une activité prioritaire pour la population », constate le ministère. L’opérationnalisation du système d’information pour le reboisement aurait, par ailleurs, permis un suivi efficace."
QUESTIONS SIMPLES :
Combien de feux de brousse par an ?
Combien de responsables sanctionnés ?
Nature des d’actions ?
Sans compter les TRAFICS.DE BOIS 9PRECIEUX toujours fertiles... sur toute la côte est....
Les sculpteurs traditionnels n’ont même plus de matériaux pour travailler : UN SAVOIR FAIRE QUI DISPARAITRA en plus....
Répondre
l un des moyens de lutter contre la désertification est le reboisement ???
désolé.. si on parle de mada, la réponse est non !!!! non.. vous vous trompez énormément..
1- ca commence par l’éducation, école.. dont vous disiez à une époque que les diplômes ne sont pas utiles et nécessaires.. vous avez avancé comme preuve rajoel.
vous aurez beau planté autant d arbre.. le résultat sera pareil car à peine planté, et sous réserve que ladite planté pousse, l arbre est arraché.. par manque d éducation
celui qui abat un arbre, ne prend même pas la peine d en planté un arbre.. par manque d éducation
celui qui promouvoit la politique de reforestation.. il ne sait même pas quel type d arbre correspondant à la parcelle choisie.. comme si vous plantez un coco au sommet de l ankaratra.. ça va jamais pousser !!!.. ils persistent à le faire avec des selfies pour justifier l argent demander aux bailleurs !!!.
je réitère.. voulez vous que mada redevienne vert ?? avant que ce ne soit pas trop tard, enlevez la source de tous les maux... enlevez rajoel...
la technique des israéliens sur l Iran ... ça fait réfléchir.. s attaquer à la tête du serpent !!!
Répondre
Quand ce genre de banque s’installe, cela nous montre que le pays est sur le bon rail de développement, a besoin de piston pour l’accélérer.
"La Banque allemande de développement, KfW, vient d’inaugurer un bureau à Antananarivo, soulignant ainsi l’engagement continu de l’Allemagne en faveur du développement durable sur la Grande Île.
Ce nouveau bureau, logé au sein des locaux de la Coopération allemande au développement, vise non seulement à renforcer la présence de KfW à Madagascar, mais aussi à créer des synergies efficaces avec l’Agence de coopération internationale allemande pour le développement (GIZ).
Selon un communiqué de l’ambassade allemande à Madagascar, cette collaboration étroite permettra d’améliorer l’efficacité des initiatives sur le terrain et de mieux répondre aux divers défis de développement que rencontre le pays."
Répondre